@Carabinacitron Je crois que tu oublies un détail de taille dans ta réflexion, ces mots qui te "dérangent parce qu'ils morcellent", c'est justement grâce à eux qu'on à le droit d'envisager autre chose que l'hétérosexualité ou les seuls genres homme et femme... Parce que justement tant qu'il n’existait pas il n'y avait aucune piste de réflexions sur le sujet et la norme, même si non nommée, était: hétérosexuel.lle, genre homme ou femme selon ce que la personne avait entre les jambes et si quelqu’un dérogeait à cette règle bienvenue du coté des déviants, des freaks et des marginaux... (D'ailleurs, comme c'est drôle, je n'ai jamais entendu un.e hétérosexuel.le ou un.e cisgenre se faire reprocher de s’enfermer dans une case. pourtant s'en est une parmi tant d'autre...) Bel exemple de société tolérante et ouverte d'esprit n'est il pas?
Actuellement ces termes "morcellent" d’après toi. Peut être, mais c'est ces mots qui permettent au genTes dans toutes leurs diversité d'exister et d'être représenté.e.s (même si il y a encore du travaille à faire là dessus). Sans ça, ces différences sans noms ne mènent qu'à une chose: l'invisibilisation. La preuve: c'est très compliqué de trouver des traces de personnes autre qu'hétérosexuelles ou cisgenre, dans les romans ou l'histoire avant que les termes les désignant n'existent... D'ailleurs tu remarqueras que l'augmentation de la représentation de ces catégories "morcellantes" va de paire avec la visibilité qu'on leur offre. Visibilité qui apparaît uniquement parce que l'on commence à parler sérieusement des problématiques que rencontres les personnes concernées et qui vas (étonnement) de paire avec l'usage de plus en plus présents des termes qui les définissent... Alors oui ça peut donner un effet de cases vu de loin, mais dans les faits c'est l'inverse , ces termes c'est ce qui vas nous mener à plus de tolérance, car l'intolérance c'est ni plus ni moins que l'ignorance.
D’ailleurs si ces cases sont si toxiques et n'ont pas besoin d'exister peux tu m'expliquer pourquoi tant de personnes qui ne conaissent pas les termes qui les concerne ( trans, non binaires, bis, pans, asexuel.le.s, aromantiques...) se sentent si libéré.e.s de découvrir ces termes: si ce n'est parce qu'enfin ont leur explique que c'est normal qu'iels ont le droit d'exister tels qu'iels sont et qu'iels ne sont pas des erreurs comme notre société aimerait tant leur faire croire? Pourtant ces mêmes personnes ne connaissant pas ces termes ne devraient pas ressentir le besoin de se définir et simplement dire je suis ce que je suis, n'est ce pas?
Le color blind, le gender blind, et le sexualty blind (oui ça n'existe pas mais c'est pas grave j’invente le terme) c'est pratique et très sympathique mais uniquement pour les genTes qui ne sont pas concerné.e.s par les discriminations qui vont avec...
D'ailleurs si toi tu peux n’avoir aucun besoin de te définir ( et c'est très bien, on à le droit de se définir ou non comme on l'entend sans que personnes n'ai à nous expliquer comment on devrait parler de soi) c'est peut être parce que justement il y a des genTes avant qui ont fait l'effort d'expliquer qu'autre chose que l’hétérosexualité existe, que c'est normal, qu'il n'y a pas de honte à avoir, et que la sexualité peut être fluide et donc que si l'on change ce n'est pas grave non plus, le tout avec les fameux termes qui te dérangent pour se faire comprendre... Je ne suis pas prêt à parier que tu serais si à l'aise si ce travail là n'avait pas été fait avant...
Actuellement ces termes "morcellent" d’après toi. Peut être, mais c'est ces mots qui permettent au genTes dans toutes leurs diversité d'exister et d'être représenté.e.s (même si il y a encore du travaille à faire là dessus). Sans ça, ces différences sans noms ne mènent qu'à une chose: l'invisibilisation. La preuve: c'est très compliqué de trouver des traces de personnes autre qu'hétérosexuelles ou cisgenre, dans les romans ou l'histoire avant que les termes les désignant n'existent... D'ailleurs tu remarqueras que l'augmentation de la représentation de ces catégories "morcellantes" va de paire avec la visibilité qu'on leur offre. Visibilité qui apparaît uniquement parce que l'on commence à parler sérieusement des problématiques que rencontres les personnes concernées et qui vas (étonnement) de paire avec l'usage de plus en plus présents des termes qui les définissent... Alors oui ça peut donner un effet de cases vu de loin, mais dans les faits c'est l'inverse , ces termes c'est ce qui vas nous mener à plus de tolérance, car l'intolérance c'est ni plus ni moins que l'ignorance.
D’ailleurs si ces cases sont si toxiques et n'ont pas besoin d'exister peux tu m'expliquer pourquoi tant de personnes qui ne conaissent pas les termes qui les concerne ( trans, non binaires, bis, pans, asexuel.le.s, aromantiques...) se sentent si libéré.e.s de découvrir ces termes: si ce n'est parce qu'enfin ont leur explique que c'est normal qu'iels ont le droit d'exister tels qu'iels sont et qu'iels ne sont pas des erreurs comme notre société aimerait tant leur faire croire? Pourtant ces mêmes personnes ne connaissant pas ces termes ne devraient pas ressentir le besoin de se définir et simplement dire je suis ce que je suis, n'est ce pas?
Le color blind, le gender blind, et le sexualty blind (oui ça n'existe pas mais c'est pas grave j’invente le terme) c'est pratique et très sympathique mais uniquement pour les genTes qui ne sont pas concerné.e.s par les discriminations qui vont avec...
D'ailleurs si toi tu peux n’avoir aucun besoin de te définir ( et c'est très bien, on à le droit de se définir ou non comme on l'entend sans que personnes n'ai à nous expliquer comment on devrait parler de soi) c'est peut être parce que justement il y a des genTes avant qui ont fait l'effort d'expliquer qu'autre chose que l’hétérosexualité existe, que c'est normal, qu'il n'y a pas de honte à avoir, et que la sexualité peut être fluide et donc que si l'on change ce n'est pas grave non plus, le tout avec les fameux termes qui te dérangent pour se faire comprendre... Je ne suis pas prêt à parier que tu serais si à l'aise si ce travail là n'avait pas été fait avant...
Dernière édition :
Et de mémoire par exemple dans "Madame est servie" tous les "attributs d'un sexe" sont donnés à l'autre ce qui donne un "homme de ménage" (oh mon dieu 
) et une "femme d'affaire" et on se rend compte que quand les deux entre en "relation officielle" les stéréotypes des 2 sexes reprennent leur "place". Tony "redevient un homme" et Angela "est une vraie femme avec homme et enfant". 
