Petite réflexion du soir: culturellement, on considère que si il y a sacrifice, notamment au niveau de la nourriture en cas de disette, c'est à la femme de se sacrifier et de se priver, et à l'homme d'en profiter. Preuves à l'appui:
-Dans "Germinal", c'est le père, puis ses fils, qui ont la nourriture la plus "nourrissante" ( viande, charcuterie...); pourtant la mère allaite, ce qui signifie qu'elle doit se nourrir correctement à une époque où il n'y a pas d'alternative réelle au lait maternel.
-Dans Mad Men, Don invite son collègue et prévient sa femme au dernier moment. Au lieu de faire autre chose ou de couper un bout de chacun des deux steaks pour nourrir l'invité, elle lui donne le sien et ne mange presque rien. Personne ne le remarque vraiment.
-A l'instant: un monsieur sans abris s'est installé devant le Daily Monop', et demande aux personnes si elles ont de la monnaie; sinon, il leur demande de lui acheter à manger. Quand je dis aux personnes... Il ne s'adresse qu'aux femmes.
Faut il y voir une constante?