J'ai pas tout lu mais j'ai bien ri avec ce pseudo-syllogisme :Voici ce qu'elles disent de l'avortement
Beaucoup de blabla et de langage de bois mais elles sont pas favorables du tout: http://lesantigones.fr/lavortement-un-droit-fondamental/#comment-122606
Ah mais y a pas de souci, si un homme est enceint*, il a le droit d'avorter.* La proclamation d’un droit fondamental féminin est une contradiction flagrante : en vertu du principe d’égalité, la loi française n’est censée tenir compte ni de la race ni du sexe dans la définition des droits. Si l’on reconnaît des droits fondamentaux propres aux femmes, pourquoi ne pas aller plus loin et inscrire dans la loi des « droits fondamentaux » par groupe d’appartenance ? Toutes les personnes humaines n’auraient-elles pas les mêmes droits ? Cela signifierait que chacun, homme ou femme, aurait un droit à l’IVG…
(*C'est techniquement possible et déjà arrivé aux USA... bon par contre concrètement, le transsexuel qui fait tout pour être enceint à probablement peu de chance de vouloir avorter.)
Nan mais oui, pourquoi pas redéfinir les mots...? avorter ne s'appliquerait pas uniquement à la personne enceinte, mais au père, à la grand-mère, au bébé lui-même ... pourquoi pas la voisine, la meilleure pote, le gars dans le métro qui en a marre de laisser sa place à une femme enceinte... ?Monsieur peut-il contraindre sa femme à avorter, puisque, après tout, il s’agit aussi de ses gamètes, donc de son corps ? N’a-t-il pas droit, lui aussi, à en disposer comme il l’entend ? Pourrait-il refuser un test de paternité au nom de son droit à l’avortement, non respecté par Madame ? Une grand-mère pourrait-elle refuser le rattachement au foyer fiscal de sa fille mineure et de son bébé, au nom de son droit à l’avortement ? Va-t-on relancer la jurisprudence Perruche sur le préjudice d’être né ? Et si nous proclamions un droit à ne pas naître ? Il pourrait être exercé a posteriori par l’embryon devenu adulte…
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