@Cantor Métrique Ah oui, dans ce sens, on est d'accord 



)J'ajouterai même une troisième possibilité :- est-ce que les auteurs masculins se sentent illégitimes à écrire des personnages féminins réalistes, ou Est-ce que ces personnages leur semblent "creux" ? ()

si bien sûr vous pensez que c'est une bonne idée. Du coup n'hésitez pas à me donner des retours.
)
) qui a utilisé ses initiales, justement pour ne pas être discriminée sur son genre.
. De mémoire, c'était sur les conseils de son éditeur - ah oui, je viens de re-checker, c'est dit sur son propre site d'ailleurs, ici :(L'usage d'un nom de plume a été suggéré par son éditeur, Barry Cunningham. Il pensait que de jeunes garçons pouvaient être circonspects à l'égard d'un livre écrit par une femme.)The use of a pen name was suggested by her publisher, Barry Cunningham. He thought that young boys might be wary of a book written by a woman
I started writing s-f in the late 50's/early 60's, when readership was predominantly male. And their attitudes unreconstructed. [... Women] began reading s-f and fantasy—and, by preference, women writers. My stories had themes and heroines they could, and did, relate to. I never had any trouble with editors and publishers. I had trouble getting male readers to believe I was serious, and a good enough writer to interest them.
.parce que moi aussi ! En y repensant c'est chaud quand même (pas d'être mal à l'aise avec son genre assigné hein, mais le fait d'avoir eu de telles pensées alors même que je suis cis).(je voulais être un homme car les femmes me semblaient hyper limitées en choix de vie/courage dans les romans, oui).

J'en profite pour recommander la série Call the Midwife, qui, en plus d'avoir un casting varié ( plusieurs âges et physiques), de ne pas faire de white washing ( on ne cache pas les individus racisés dans les quartiers pauvres de Londres dans les années 50, ni le racisme qu'ils subissent), et de montrer les problèmes liés à la pauvreté, est plutôt féministe et, notamment, a un épisode réaliste et efficace sur l'avortement ( petit Tw au passage):
-la patiente est une mère de 8 enfants; à l'époque le planning familial anglais distribue la contraception gratos aux couples mariés mais elle a des difficultés matérielles pour s'y rendre. Elle peut juste avoir recours à une herboriste et c'est hasardeux. D'ailleurs les nonnes anglicanes ( dogme différent je suppose, mais aussi pragmatisme de terrain) encouragent la contraception
-elle tente les remèdes de bonne femme, et l'avortement en lui même ( faiseuse d'anges sur la table de la cuisine) est montré crument, on voit qu'elle saigne et qu'elle a mal. En plus l'avorteuse lui prend une somme astronomique, et elle manque de mourir à cause de l'infection
-la sage femme comprend ce qu'elle prépare et lui dit de ne pas le faire, pas parce que c'est mal, m'voyez, mais parce que c'est dangereux pour elle, la mère, et qu'elle laisserait ses autres enfants, les nés, orphelins. Elle rappelle que seule l'avortement chirurgical et médicalisé est sans danger
C'est un épisode difficile, mais qui rappelle bien des vérités...
