Veille Permanente Sexisme

26 Septembre 2012
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@Neverland90 j'ajouterais même que, contrairement au vieux cliché, la prostitution entretient la culture du viol, dans le sens où elle entretient l'idée qu'une femme non consentante le fait juste par intérêt/stratégie. Par exemple, une prostituée refuse la sodomie mais si tu ajoutes un supplément, elle accepte ( ce qui est faux, hein, souvent le "elle accepte" c'est "elle est abusée et le client se dédouane en rajoutant un billet"); ça entretient l'idée qu'une femme qui refuse un rapport, c'est pour avoir un "je t'aime" ou un cadeau. Je me rappelle du témoignage d'une prostituée d'une quarantaine d'années, mère d'une fille de 12 ans; un jour, explique t elle ( elle avait changé de métier), un de ses clients réguliers, un mec d'une cinquantaine d'années, les avait vues faisant des courses en centre ville, et il l'a harassée dès lors pour qu'elle lui "offre" sa fille, qu'elle lui arrange une nuit avec la petite, voire un plan à trois, et il ne comprenait pas son refus... Puisqu'il proposait une coquette somme.
 
19 Septembre 2014
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Rennes
carlawn.wordpress.com
@Neverland90 Cet article fait totalement écho à ce que j'ai pu observer à Hamburg où la prostitution est légale. Je suis sortie la nuit près de la fameuse Reeperbahn et j'ai vu certains clubs proposant des forfaits sexe illimité. Mais y'avait également beaucoup de prostitution de rue. Et pas besoin d'être un expert pour deviner que les prostituées que l'on voyait faisaient parties d'un réseau. Elles étaient alignées toutes parfaitement sur le trottoir, chacune à des endroits stratégiques, toutes habillées de la même manière, avaient également la même façon d'aborder les clients. Certaines avaient l'air très jeunes (et sans doute beaucoup de mineures dans le lot) et beaucoup d'étrangères. Après, c'était dur de déterminer leur âge car elles étaient très maquillées pour paraître plus âgée.

Mais ce qui m'a le plus choquée, c'est vraiment l'attitude des hommes. Beaucoup semblaient trouver ça normal, d'autres se montraient méprisants quand ils rejetaient les offres des prostituées. Genre, j'ai entendu un type éclaté de rire en disant à ses potes: "elle m'a proposé du sexe pour 30 euros". Je l'aurai claqué ce type. Sérieux, la fille, elle est peut-être dans la merde, se fait taper dessus si elle ramène pas du fric à son mac, ou en a tout simplement besoin pour nourrir ses gosses et toi, tu trouves ça drôle ?:sick:

Moi, après ça, je n'avais plus du tout envie de faire la fête, j'avais envie de pleurer. J'arrive vraiment pas à comprendre comment on peut cautionner ça. Pourtant, je suis sûre que si tu interroges ces filles, elles te diront toutes qu'elle sont là par choix. Parce que c'est ce qu'on leur apprend: dire aux clients que tu fais ça par libre choix, pour financer tes études, c'est beaucoup plus vendeur. Les clients préfèrent croire que les filles ne sont pas forcées, ils aiment pas avoir mauvaise conscience. Puis, beaucoup de prostituées ont peur de parler.

Puis, y'avait également une rue passante remplie de maisons closes qui étaient interdites aux femmes. Que ce soit un club privé, okay, mais une rue passante, ça m'a vraiment choqué.
 
20 Janvier 2008
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Colombes
metaluna.vip-blog.com
Deux français viennent de créer un numéro de téléphone à donner aux harceleurs de rue :
http://www.lexpress.fr/actualite/so...-donner-aux-dragueurs-insistants_1955813.html
http://www.lexpress.fr/actualite/so...-donner-aux-dragueurs-insistants_1955813.html
http://www.lexpress.fr/actualite/so...-donner-aux-dragueurs-insistants_1955813.html
(En vrai, ce n'est pas nouveau, je me souviens il y a 8 ou 10 ans d'un site "oublie-moi.com", qui avait acheté plusieurs lignes de téléphones et donnait leurs numéros à donner aux relous des rues, chacune avait un répondeur différent, plus ou moins humoristique ou énervé suivant ce que l'on préférait, il proposait même des cartes de visite avec un numéro au choix et une fausse adresse e-mail. De temps en temps il publiait les messages vocaux des relous n'ayant visiblement pas compris les messages d'accueil des répondeurs vocaux qui expliquait bien pourquoi la personne avait laissé ce numéro là.)
 
6 Octobre 2012
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Paris
Pour la question de la prostitution, je serai plutôt pour la légalisation mais avec une régulation importante. Par exemple des "maisons closes" tenues par l'état, où celleux qui le veulent peuvent travailler après un entretient pour savoir pourquoi la personne veut devenir prostitué.e/escort (histoire de surveiller s'il y a des contraintes extérieures ou non), un suivi médical et psychologique pour tous.tes les employé.e.s, une surveillance des clients comme dans les casino pour refouler les clients qui ont eu une conduite problématique, un service de sécurité, pourquoi pas un salaire fixe et pas uniquement lié au nombre de clients... Et que le reste soit, effectivement, interdit.

Après je me rend bien compte qu'actuellement il n'y a d'aussi bonnes conditions dans aucun travail, que l'état est probablement pas du tout prêt à mettre en place un truc pareil et que ça laisse la place à pas mal de dérives quand même mais je me dis que ça pourrait être une solution pour la sécurité des TDS...
 
23 Décembre 2012
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20anspasses.wordpress.com
@Petite-fleur Merci pour ton témoignage!

@Manea L'article du New York Times que j'avais cité était assez intéressant je trouve car il compare différents modèles. Et plusieurs éléments que tu suggères par rapport aux maisons closes et au contrôle strict de l'Etat ne semblent en fait pas si idéaux. Si tu lis l'anglais, j'attire l'attention sur ces passages-ci en particulier - j'ai mis en spoiler parce que ces extraits sont déjà longs (mais la suite est aussi super intéressante, notamment avec le modèle indien etc.). Les passages en gras concernent certaines de tes suggestions.

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C'est trop long pour que je traduise tout mais si quelqu'un a des difficultés à comprendre un passage et le pense intéressant, n'hésitez pas à demander.
 
26 Septembre 2012
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Une question que je viens de me poser: dans un monde vraiment idéal et déconstruit, où il n'y aurait plus ni capitalisme, ni injonctions à ce qu'on doit/ne doit pas/peut/ne peux pas faire en matière de sexe, est ce que la prostitution existerait encore? C'est une vraie question hein.
 
26 Septembre 2012
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@Petite-fleur mais la notion d'argent facile est quand même liée intrinsèquement à la société de consommation, au capitalisme néo libéral. Dans une société avec revenu universel couvrant tous les besoins ( incluant les loisirs) comme il est à souhaiter, et sans forcément de demande ( car sans répressions de sexualité tant qu'elle est consensuelle)...
 
23 Décembre 2012
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@Petite-fleur

Alors je vais essayer de résumer (car traduire serait trop long). Pour simplifier la lecture je vais pas répéter "l'article" ou "le journaliste" tout le temps donc plusieurs passages permettront affirmatifs mais je précise que ce n'est pas mon opinion que je rapporte, simplement le contenu de l'article.

La première partie de l'article parle de l'expérience d'une jeune femme escorte qui a vécu deux expériences de la prostitution : une première qu'elle a adoré et qui lui permettait d'arrondir ses fins de mois, une deuxième où un petit ami a commencé à contrôler son activité et qui était plus proche du trafic sexuel. Cette jeunes femme est favorable à la décriminalisation car elle pense que ça donnerait du pouvoir aux travailleurs du sexe. L'article rappelle que la situation peut être différente pour d'autres populations contraintes de se prostituer par besoin.

Ensuite, l'article présente les différentes positions féministes sur la prostitution ainsi que le mouvement militant des travailleurs du sexe. Puis il décrit les différentes aides financières de l'Etat : comment les différents gouvernements choisissent d'aider les victimes du trafic sexuel ou les organisations travaillant sur le thème de la prostitution. Je ne détaille pas plus ce passage car il est vraiment très long mais si ça t'intéresse, je pourrais essayer d'en dire plus demain.

On en vient après au passage que j'ai mis en spoiler qui présente les différents modèles législatifs sur la prostitution dans le monde.

Le premier modèle présenté est le modèle dit "suédois" ou "nordique" adopté par le Parlement suédois en 1999. Ce modèle a été repris et adapté par de nombreux pays dont le Canada et la France. Selon ce modèle, l'achat d'actes sexuels est un crime mais la prostitution en elle-même ne l'est pas. C'est donc le client qui est criminalisé mais la prostitution est considérée comme une menace pour les individus et la société selon les termes de la loi. Elles ont tendance à aller vers des zones éloignées et cachées, ce qui augmente les risques d'agression. La prostitution de rue a diminuée de 50% selon les études gouvernementales suédoises mais certains chercheurs pensent qu'elle s'est déplacé vers les lieux privés.

Les militants travailleurs du sexe ne sont pas favorables à ce modèle car selon eux, il ne vise pas à défendre les prostituées mais à protéger la société des prostituées. En outre, les prostituées ne peuvent plus emmener leurs clients dans des endroits sûrs car ceux-ci ont peur de se faire pincer. L'autre problème c'est que lorsque la Police enquête sur un client, elle utilise l'enquête comme prétexte pour vérifier les papiers de la prostituée, ce qui peut entrainer des expulsions du territoire. Les prostituées risquent également de perdre la garde de leurs enfants ou leur logement car un propriétaire doit les expulser s'il est informé de leurs activités dans le logement. S'il ne le fait pas, il peut être poursuivi. Néanmoins, le gouvernement suédois estime que ces effets négatifs participent à faire disparaitre la prostitution.

Selon certains travailleurs sociaux américains, le modèle suédois ne pourrait pas fonctionner aux Etats-Unis car la pauvreté y est plus forte et les services sociaux beaucoup moins développées. Par conséquent, la légalisation pourrait augmenter le trafic sexuel sans apporter de quoi aider les prostituées qui voudraient arrêter.

En 1999, l'Australie a pris une voie différente de la Suède. Dans l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud, la prostitution a été légalisée pour les adultes consentants et les bordels peuvent fonctionner comme n'importe quel business. En 2003, la Nouvelle-Zélande a aussi entièrement décriminaliser la prostitution. Contrairement aux contraintes des abolitionnistes, ces modèles n'ont pas augmenté le nombre de travailleurs sexuels. L'usage du préservatif dépasse 99% selon les enquêtes gouvernementales, tandis que le niveau de dépression et de stress des femmes travaillant dans les bordels est similaire à celui des autres femmes. En revanche, il est beaucoup plus élevé pour les femmes travaillant dans la rue. La Nouvelle-Zélande n'a pas trouvé de signes permettant de conclure que le trafic de femmes étrangères avait augmenté mais la Nouvelle-Galles-du-Sud a autorisé la Police a mieux contrôler les bordels car ils avaient découverts que certains étaient liés au crime organisés. Ce type de contrôle a donné lieu à des poursuites pour servitude sexuelle et exploitation.

L'article raconte ensuite l'expérience de Maitresse Matisse, une dominatrix américaine militante qui a décidé de travailler en Australie pour tester. Elle compare son expérience avec le Nevada aux Etats-Unis et préfère largement l'expérience australienne. Elle explique qu'au Nevada, les femmes doivent rester dans le bordel en permanence alors qu'en Australie, elles peuvent rentrer dormir chez elle et mener une vie normale en dehors des horaires de travail. Au Nevada, la plupart de la prostitution a lieu illégalement hors des bordels, ce qui apporte plus de liberté mais aussi plus de danger.

En Allemagne, la loi encadrant le commerce sexuel a transformé le pays en destination pour le tourisme sexuel avec des femmes migrantes entrainées illégalement qui risquent l'expulsion. Par ailleurs, le coût de la license rend très cher le fait de monter un tel business, ce qui favorise les grosses chaines et les bordels "industriels". La santé des femmes est contrôlée par leur employeur, ce qui réduit l'autonomie des travailleuses du sexe.

Pour Amnesty International, la décriminalisation prend du temps pour montrer ses effets car il faut que les attitudes évolue. L'ONG distingue clairement le modèle allemand et le modèle australien/néo-zélandais qui donne plus d'autonomie aux femmes et favorise les petites coopératives. Les mentalités semblent changer puisqu'en Nouvelle-Zélande, les prostituées rapportent à 40% qu'elles ressentent un sens de la camarederie et d'appartenance dans leur métier. En outre, la Police est beaucoup plus susceptible d'aider les prostituées. Avant, elle ne s'arrêtait pas quand les travailleuses sexuelles leur faisait signe de les aider. Maintenant, la Police intervient et prend plus au sérieux leurs plaintes. Par exemple, un client avait refusé de payer une prostituée après qu'elle ait délivré le service, la prostituée a fait signe à un policier et celui-ci a dit au client qu'il devait payer, l'escortant même jusqu'au distributeur de monnaie.

L'article parle ensuite du modèle indien, et c'est assez long et compliqué donc je vais résumer grossièrement. Initialement, les féministes indiennes considéraient que la prostitution était une forme de viol mais le pays compte plusieurs de travailleurs sexuels composé de très nombreux membres et très influents. Ces collectifs ont poussé les féministes à changer de posititon. Ils ont aidé à réduire le SIDA par une meilleure utilisation du préservatif, ils offrent des services spéciaux aux prostituées (des banques dédiées, des écoles pour leurs enfants etc.). D'après une étude, plus les arrestations de prostituées diminuent, plus la violence policière, des clients ou des macs diminue aussi. Plusieurs ONG pensent donc que les collectifs de travailleurs sexuels sont donc plus efficaces pour réduire le trafic et la prostitution de mineurs que les raids de Police. Mais cependant, toutes les maisons closes indiennes ne sont pas liées au collectif, et les conditions de travail ne sont donc pas monitorées correctement partout.

Les raisons pour les prostituées indiennes de faire ce métier sont très complexes. D'après une enquête seules 3% se déclarent forcées de faire ce métier mais seules 10% déclarent l'avoir choisi librement, les autres y ayant été poussées par différentes raisons comme la pauvreté ou une manière de fuir leur environnement familial.

Une féministe américaine et une journaliste indienne sont farouchement opposées au fait de soutenir les collectifs et préfèrent encourager les descentes de Police car elles pensent que les collectifs protègent les clients du SIDA et non les prostituées, mais leur position semble controversée. Et il y a aussi des régions rurales où la question est très complexe car la prostitution est une affaire de famille qui se pratique de génération en génération, avec une pression qui pèse sur les filles pour suivre la voie de leur mère.

Et l'article continue ensuite en imaginant comme la décriminalisation pourrait avoir lieu aux Etats-Unis ainsi que le background légal.

Désolée, c'est vraiment suuuuper résumé car l'article est très long mais j'espère que ça donne déjà quelques pistes de réflexions pour celles qui ne comprennent pas l'anglais!

https://www.nytimes.com/2016/05/08/magazine/should-prostitution-be-a-crime.html
 
16 Novembre 2016
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Paris
Toute cette discussion est en tout cas très intéressante. Vous avez dit beaucoup de choses, on a exprimé nos points de vue en long et en large, alors je vais juste rebondir sur la question de @LovelyLexy : personnellement je pense qu'à terme, la prostitution humaine n'existera pratiquement plus et que le problème se posera alors d'une façon très différente. Mais pour moi ce ne sera pas parce que la société aura changé (moins de capitalisme, plus d'importance quant au consentement et au désir sexuel etc), ce sera pour une tout autre raison.
Je m'explique : là pour certaines on est carrément dans la science-fiction donc je sais pas si ça vous parle, mais je pense qu'on commence à entrer dans l'ère des robots sexuels. Je sais pas si vous avez suivi toutes les histoires de love dolls améliorées ces derniers temps, mais ça va de plus en plus loin et on cherche vraiment à les rendre les plus réalistes possible de manière à répondre à la demande de sexe. Je vous conseille de suivre le blog de Maïa Mazaurette, qui en parle parfois : http://www.gqmagazine.fr/sexactu
Alors pour l'instant on est loin d'avoir un résultat satisfaisant en terme de réalisme et d'autonomie des robots sexuels (qui sont encore plus proches des poupées que des robots), mais je pense qu'à terme ça viendra et que ces robots remplaceront quasiment toutes les prostituées existantes (dans le public) de même qu'ils prendront probablement une certaine place dans le privé. Bon là je parle à très long terme hein, pour le moment on n'en est pas encore là. Et je ne sais pas si ça marcherait forcément, peut-être que ça mettrait beaucoup de temps à se normaliser et que peu de gens accepteraient de coucher avec un robot. Peut-être qu'ils ne remplaceraient jamais la prostitution humaine, tout ça est une hypothèse. Je pense simplement que ce serait une évolution logique de la société et du progrès technique.
Si ça vous intéresse, on retrouve cette thématique dans des films comme Blade Runner ou AI Intelligence Artificielle, ou encore dans la série Real Humans. On voit ça aussi de façon anecdotique dans beaucoup de films, comme par exemple Les Gardiens de la Galaxie 2 (le bordel avec les robots sur je sais plus quelle planète).
Bon du coup on s'éloigne un peu beaucoup du sujet puisque là on parle des droits humains et des conditions de vie des prostitué.es, mais je veux juste dire qu'à mon sens ce métier va évoluer de cette façon et concernera de moins en moins les humains.
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Dernière édition :
26 Septembre 2012
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@Petite-fleur dans une société où il y aura un revenu universel on sera sorti du capitalisme et de la société de consommation, donc la quête d'argent sera évidemment moins importante; de plus, pour convaincre les gens de travailler ( sachant qu'ils auront le choix de ne pas le faire, ou pas pour une longue durée), les salaires pour travailler seront évidemment plus élevés et les employeurs ne seront plus tout puissants.
 
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