Contrairement à un médecin, un psy ou un gynéco il y a de nombreuses personnes qui travaillent dans un comissariat. Si un agent sera compéhensif, un autre fera peut-être plein de victim-blaming. Impossible de savoir sur lequel des deux on tombera, donc difficile de déterminer si les comissariats sont safe ou pasY'a pas moyen de mettre en place des listes de "commissariat safe pour les cas de violences sexuelles" comme ça a pu être fait pour les psy/médecin/gynéco ? Ah moins que ça existe déjà?
Je ne suis pas du tout en droit, j'ai tellement de mal à comprendre certains témoignages, comment la "justice" en arrive là
Être une victime de viol a complètement détruit ma confiance en la justice justement. J'ai compris en lisant énormément de témoignage que la justice n'était pas forcément réablir la vérité et ne punirait pas forcément le coupable si il n'y a pas assez de preuves. Mais comment faire dans le cas d'un viol, quand il n'y a souvent que la parole de la victime? Quand les preuves sont refusées car insufisantes?
Et surtout quand bien même les faits sont évidents et qu'il y a énormément de preuves qui aurait envie de voir sa vie dépouillée pour tenter de montrer qu'elle est une femme facile, qu'elle le voulait? Dans un procès pour viol il n'y a pas un accusé, il y en a deux. Et la justice arrive là parce que la société toute entière est comme ça. Ces phrases des policiers je les ai entendues de la part de médecins, d'amis, de proches, de psy. Il faudrait vraiment faire un travail d'éducation au consentement, et vite.