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Membre supprimé 225371
Guest
(Je peux te déciter si tu veux )Et ce n'est pas complètement stupide dans le sens où avoir été élevée pour être dans la conciliation, l'écoute et l'empathie, ça peut aussi permettre d'être un superbe leader, ce qui est parfois négligé du côté essentialiste qui apprend surtout aux femmes à acquérir des qualités qui leur permettront de s'affirmer aka de mieux assimiler la culture dite masculine.
Tu voulais dire "ce qui est négligé du côté universaliste" ? Ou j'ai mal compris
En fait je ne vois pas vraiment l'intérêt de rapporter des valeurs à du féminin et du masculin. Et j'ai l'impression à cet égard de n'être ni du côté de l'essentialisme, ni du côté de l'universalisme Je serais plutôt du genre à dire qu'on n'a pas besoin de leadeuse-er.
En fait le problème c'est de toujours considérer "les valeurs féminines" comme étant un à-côté alors qu'on ne définit jamais les valeurs masculines comme étant masculines. A cet égard essentialisme comme universalisme ne règlent pas le problème : l'universalisme peut avoir tendance à renforcer ces "valeurs viriles" (en gros : la domination de l'autre, cf. Olivia Gazalé qui distingue virilité et masculinité) en enjoignant chacun-e à s'en emparer ; l'essentialisme va continuer à assimiler les "valeurs féminines" au sexe et au genre et donc nier que chacun-e puisse s'en emparer. Dans les deux cas j'ai l'impression que ça entrave la promotion de ces "valeurs féminines"
Je sais pas trop si j'extrapole par rapport à ton message
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