@Margay Pour travailler un peu dans le milieu, il y a beaucoup de personne qui refusent le THS juste par principe ou parce qu'ils ont peur. Il est quasiment systématiquement proposés, donc je doute qu'il y ai beaucoup de concernées qui ne connaissent pas son existence. Ce n'est pas une période de la vie oubliée de la science et de la médecine
Pour la symptothermie, l'indice de pearl est raisonnable (à condition de sélectionner soigneusement les participantes : en général près de 1 personne sur 2 est exclues des études), mais en usage type les taux sont vraiment en yoyo. Étrangement on cite toujours la vieille étude de Franck-Herrmann sur le sujet, et quasiment jamais les autres travaux (qui nuancent, justement ) Par exemple le rapport de la HAS sur la contraception indique 50% d'abandon a 1 an, et entre 8 et 22% de grossesses par an selon les pays ce qui est pas beaucoup moins que pas de contraception du tout, avec des chiffres de 2013 (bien que la symptothermie soit amalgamée avec quelques autres dans ce dernier, mais les études discriminants les méthodes montrent une efficacité comparable entre elles, justifiant la présentation d'un chiffre unique).
Wikipedia n'est pas forcément une source à conseiller pour tout ce qui est sujets un peu pointus concernant le mode de vie, car souvent les articles sont gérés par un petit groupe de personnes engagées idéologiquement, donc très peu objectives. Par exemple sur l'article que tu cites : aucune discussion, aucune modification, c'est un premier jet d'une personne qui n'a jamais été discuté / touché par qui que ce soit d'autre.
Les méthodes "naturelles" ont leur place dans le paysage contraceptif des pays occidentaux. Mais a condition de faire partie des 50-60% de gens aux cycles compatible, d'éviter d'y avoir recours pendant la période particulièrement fertile de la vie (donc principalement les femmes jeunes, celles là même qui sont pourtant le plus tenté), et d'avoir une formation de qualité sur le sujet (hors les personnes y viennent généralement dans un contexte de défiance médicale, donc se forme via un proche ou auprès d'un personnel non médical aux connaissances potentiellement hasardeuses). Ce qui explique le grand nombre d’échec et les chiffres décevants.
Je pense que le ton excédé vient de la répétition de ce genre de situation de la part de praticiens qui en viennent a être excédé d'entendre "n'importe quoi" plusieurs fois par jours et de devoir faire des plombes de pédagogie à des patients méfiants et réfractaires.
Pour la symptothermie, l'indice de pearl est raisonnable (à condition de sélectionner soigneusement les participantes : en général près de 1 personne sur 2 est exclues des études), mais en usage type les taux sont vraiment en yoyo. Étrangement on cite toujours la vieille étude de Franck-Herrmann sur le sujet, et quasiment jamais les autres travaux (qui nuancent, justement ) Par exemple le rapport de la HAS sur la contraception indique 50% d'abandon a 1 an, et entre 8 et 22% de grossesses par an selon les pays ce qui est pas beaucoup moins que pas de contraception du tout, avec des chiffres de 2013 (bien que la symptothermie soit amalgamée avec quelques autres dans ce dernier, mais les études discriminants les méthodes montrent une efficacité comparable entre elles, justifiant la présentation d'un chiffre unique).
Wikipedia n'est pas forcément une source à conseiller pour tout ce qui est sujets un peu pointus concernant le mode de vie, car souvent les articles sont gérés par un petit groupe de personnes engagées idéologiquement, donc très peu objectives. Par exemple sur l'article que tu cites : aucune discussion, aucune modification, c'est un premier jet d'une personne qui n'a jamais été discuté / touché par qui que ce soit d'autre.
Les méthodes "naturelles" ont leur place dans le paysage contraceptif des pays occidentaux. Mais a condition de faire partie des 50-60% de gens aux cycles compatible, d'éviter d'y avoir recours pendant la période particulièrement fertile de la vie (donc principalement les femmes jeunes, celles là même qui sont pourtant le plus tenté), et d'avoir une formation de qualité sur le sujet (hors les personnes y viennent généralement dans un contexte de défiance médicale, donc se forme via un proche ou auprès d'un personnel non médical aux connaissances potentiellement hasardeuses). Ce qui explique le grand nombre d’échec et les chiffres décevants.
Je pense que le ton excédé vient de la répétition de ce genre de situation de la part de praticiens qui en viennent a être excédé d'entendre "n'importe quoi" plusieurs fois par jours et de devoir faire des plombes de pédagogie à des patients méfiants et réfractaires.