@Greeen Salut 
Alors déjà je pense que tu pourrais remettre en question cette affirmation : "Si, le viol (en dehors des psychopathes) est une question de libido et de pulsions sexuelles."
Ca, c'est tout à fait faux. Là je passe en éclair donc je n'ai pas le temps de creuser mais je te conseille de faire des recherches sur la question parce qu'on peut très facilement prouver qu'il est question de pouvoir et non pas de libido quand on parle de viol. Si tu veux j'ai trouvé cet article : https://www.bastamag.net/Le-viol-une-histoire-de-domination
"Et le féminisme fait ce qu'il reproche aux hommes de faire envers les femmes: il prétend savoir mieux que les hommes, de quoi ils sont fait, ce qu'ils ressentent. Vous ne savez pas. Vous n'êtes pas nous"
A cela, tu peux répondre : et comment savez-vous, vous, que nos pulsions sexuelles et notre libido sont moins importantes que les vôtres ? Vous ne faites que répéter des préjugés sans savoir. Vous n'êtes pas nous non plus.
A part ça, il y a cette affirmation du début qui est très discutable : "La première étape est instinctive: la pulsion, la libido, l'envie, forte violente, soudaine, animale et originelle. Plus violente et agressive chez l'homme, ne fusse que la technique de reproduction le nécessitant: écarter les autres mâles, bander, pénétrer et avoir assez d'énergie pour jouir et se reproduire."
Je n'ai pas le temps de chercher des articles mais tu peux commencer par lui dire que nous sommes plus évolués que des singes et qu'il est difficile de nous comparer aux animaux étant donné notamment la taille de notre cortex préfrontal, qui nous confère une grande maîtrise de nos pulsions "animales" de base. En résumé : si on ne saute pas sauvagement sur les gens dans la rue pour copuler avec eux, c'est que nous savons inhiber nos pulsions et que nous ne sommes pas dirigés par elles comme des animaux lambda. Bref, chez l'Homme, il est très difficile de séparer la part de la nature et de la culture dans notre mental et de savoir quelle est la part d'incontrôlable et d'animal en nous.
Tu peux aussi creuser du côté de la psychologie évolutionniste en montrant à quel point elle est critiquable et à quel point elle se base sur des comparaisons avec des animaux qui, par définition, sont différents de nous et ne suffisent pas à expliquer le comportement humain. Tu peux lui dire que le gros problème de cette branche d'étude c'est qu'elle néglige complètement l'aspect culturel, et que ses affirmations peuvent se voir contredites par ce qu'on constate dans certaines cultures (pas le temps de développer mais tu peux voir des soi-disant différences naturelles entre hommes et femmes qui s'atténuent voire disparaissent selon les cultures, comme la question du sens de l'orientation chez certaines tribus amérindiennes où les femmes participent activement aux déplacements etc - on peut argumenter que notre vision de la libido aussi est socialement construite, et que d'ailleurs on estimait autrefois que les femmes avaient une plus grande libido que les hommes et qu'on devait donc les contrôler). Bref, l'affirmation libido hommes > libido femmes est très discutable. Et d'ailleurs il le reconnaît lui-même, c'est avant tout une question d'éducation si lui ne saute pas sur les gens même s'il a envie. En bref : même s'il y avait effectivement une libido masculine supérieure (ce qui reste à prouver), elle est tout à fait contrôlable si on fait l'effort d'éduquer les gens convenablement et de les sensibiliser au sexisme. Donc : aucune excuse pour les comportements de primates.
Edit : ah et bien sûr : creuser sur la sociologie pour montrer à quel point on réprime le désir sexuel des femmes tout en exacerbant celui des hommes. Montrer aussi que les pratiques sexuelles et le nombre de partenaires selon les hommes ou les femmes dans les pays les plus égalitaires (ex : Suède) tendent nettement à se rapprocher depuis qu'on travaille sur cet aspect et qu'on fait de l'éducation sexuelle décomplexante.
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Alors déjà je pense que tu pourrais remettre en question cette affirmation : "Si, le viol (en dehors des psychopathes) est une question de libido et de pulsions sexuelles."
Ca, c'est tout à fait faux. Là je passe en éclair donc je n'ai pas le temps de creuser mais je te conseille de faire des recherches sur la question parce qu'on peut très facilement prouver qu'il est question de pouvoir et non pas de libido quand on parle de viol. Si tu veux j'ai trouvé cet article : https://www.bastamag.net/Le-viol-une-histoire-de-domination
"Et le féminisme fait ce qu'il reproche aux hommes de faire envers les femmes: il prétend savoir mieux que les hommes, de quoi ils sont fait, ce qu'ils ressentent. Vous ne savez pas. Vous n'êtes pas nous"
A cela, tu peux répondre : et comment savez-vous, vous, que nos pulsions sexuelles et notre libido sont moins importantes que les vôtres ? Vous ne faites que répéter des préjugés sans savoir. Vous n'êtes pas nous non plus.
A part ça, il y a cette affirmation du début qui est très discutable : "La première étape est instinctive: la pulsion, la libido, l'envie, forte violente, soudaine, animale et originelle. Plus violente et agressive chez l'homme, ne fusse que la technique de reproduction le nécessitant: écarter les autres mâles, bander, pénétrer et avoir assez d'énergie pour jouir et se reproduire."
Je n'ai pas le temps de chercher des articles mais tu peux commencer par lui dire que nous sommes plus évolués que des singes et qu'il est difficile de nous comparer aux animaux étant donné notamment la taille de notre cortex préfrontal, qui nous confère une grande maîtrise de nos pulsions "animales" de base. En résumé : si on ne saute pas sauvagement sur les gens dans la rue pour copuler avec eux, c'est que nous savons inhiber nos pulsions et que nous ne sommes pas dirigés par elles comme des animaux lambda. Bref, chez l'Homme, il est très difficile de séparer la part de la nature et de la culture dans notre mental et de savoir quelle est la part d'incontrôlable et d'animal en nous.
Tu peux aussi creuser du côté de la psychologie évolutionniste en montrant à quel point elle est critiquable et à quel point elle se base sur des comparaisons avec des animaux qui, par définition, sont différents de nous et ne suffisent pas à expliquer le comportement humain. Tu peux lui dire que le gros problème de cette branche d'étude c'est qu'elle néglige complètement l'aspect culturel, et que ses affirmations peuvent se voir contredites par ce qu'on constate dans certaines cultures (pas le temps de développer mais tu peux voir des soi-disant différences naturelles entre hommes et femmes qui s'atténuent voire disparaissent selon les cultures, comme la question du sens de l'orientation chez certaines tribus amérindiennes où les femmes participent activement aux déplacements etc - on peut argumenter que notre vision de la libido aussi est socialement construite, et que d'ailleurs on estimait autrefois que les femmes avaient une plus grande libido que les hommes et qu'on devait donc les contrôler). Bref, l'affirmation libido hommes > libido femmes est très discutable. Et d'ailleurs il le reconnaît lui-même, c'est avant tout une question d'éducation si lui ne saute pas sur les gens même s'il a envie. En bref : même s'il y avait effectivement une libido masculine supérieure (ce qui reste à prouver), elle est tout à fait contrôlable si on fait l'effort d'éduquer les gens convenablement et de les sensibiliser au sexisme. Donc : aucune excuse pour les comportements de primates.
Edit : ah et bien sûr : creuser sur la sociologie pour montrer à quel point on réprime le désir sexuel des femmes tout en exacerbant celui des hommes. Montrer aussi que les pratiques sexuelles et le nombre de partenaires selon les hommes ou les femmes dans les pays les plus égalitaires (ex : Suède) tendent nettement à se rapprocher depuis qu'on travaille sur cet aspect et qu'on fait de l'éducation sexuelle décomplexante.
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