Bonjour, et désolée d'avance pour la longueur de ce post...
J'aurai aimé que mon premier message n'ait pas cette teneur, mais malheureusement, les circonstances me rattrapent.
Une amie, membre actif de cette VPS que j'admire, m'a conseillé de venir poster ici une question que je lui ai posée, me disant que j'y trouverais bien plus de réponses qu'elle ne pourrait m'en fournir seule.
La question est délicate, le sujet aussi :je me fais l'intermédiaire d'un ami et de sa compagne, et à leur demande j'utiliserai de faux prénoms et ne donnerai que peu d'infos pour éviter qu'ils soient retracés. Cette jeune femme, que j'appelle ici Alma, subit actuellement une restriction de liberté manifeste de la part de sa famille.
La situation est la suivante : Alma vient d'une famille musulmane assez traditionaliste mais personnellement n'est pas pratiquante, et s'est mise avec mon ami, laïc pour sa part. Après quelques temps passés ensembles à se voir un peu dans le secret, ils ont décidé d'officialiser leur relation et de se présenter à leurs familles respectives. Du côté de mon ami, aucun problème, mais du côté d'Alma les choses ont coincés, ils refusent catégoriquement un non-musulman. Mon ami a reçu la visite de membres de la famille d'Alma, qui l'ont menacé de représailles s'il n'abandonnait pas sa relation. Alma a quitté son foyer et son boulot, s'est cachée chez une personne de confiance, où elle a été retrouvée. Elle s'est rendue ensuite chez sa sœur, pensant y trouver un appui, mais cette dernière, au lieu de l'aider, lui a pris ses papiers et son téléphone et lui a interdit de contacter mon ami, allant jusqu'à la frapper et à convoquer la famille entière pour lui faire subir des pressions morales répétées. Jusqu'à récemment, elle était à Paris, sans papiers, surveillée tout le temps, menacée de ne pas récupérer ses documents si elle refusait de partir en "vacances" dans la famille restée en Tunisie, où elle est actuellement.
Son seul moyen de comunication est un téléphone à carte qu'elle a réussi à acheter en secret caché en permanence sur elle. On lui a fait comprendre, par allusions claires, qu'on lui avait déjà trouvé un homme avec qui se marier, et qu'elle n'avait pas le choix : mais rien de "tangible" aux yeux de la loi n'a été mis en route, aucune procédure n'a été engagée, il n'y a "que" la menace pour l'instant. Depuis qu'elle est en Tunisie, elle fait profil bas, elle n'a toujours aucun papier à part une photocopie de sa carte d'identité, et craint de ne pas pouvoir rentrer. On l'a prévenue également qu'elle n'avait pas intérêt à retourner auprès de son compagnon, et qu'une fois en France elle resterait à Paris sous surveillance de sa soeur en attendant "la suite".
De son côté, mon ami a essayé de se montrer conciliant, a écrit une lettre à la mère d'Alma dans laquelle il se déclare prêt, si on l'exige de lui, à se convertir à la religion et à être instruit au sein de la famille. Le refus a été renouvelé, ils ne veulent pas de lui et ont déjà tracé le destin de leur fille.
Alma a déjà déclaré qu'elle n'hésiterait pas à s'opposer encore à sa famille, qu'elle est prête à couper les ponts si c'est la seule solution pour prendre ses propres décisions et rester avec l'homme qu'elle a choisi. Le problème est qu'on ne la laissera peut-être pas partir, et que quand bien même elle y arriverait, elle craint les représailles sur son compagnon et sur elle-même, sachant que ses parents vivent à quelques centaines de mètres de mon ami, et que pour des raisons financières et professionnelles, il ne peut pas quitter son boulot. La décision de "tout quitter" est de toute façon assez extrême, surtout que ça n'empêchera personne de les retrouver, et ils préféreraient ne pas en arriver là... Ils cherchent donc une solution, des infos, une aide, mais ne savent pas à qui s'adresser.
Je suis à la recherche de témoignages, de conseils, d'indications sur des procédures à suivre dans ce genre de cas où la loi ne peut rien ou presque, afin de les faire suivre à Alma et à mon ami, pour qu'ils puissent agir au plus vite, et qu'elle retrouve sa liberté. La moindre info sera précieuse, alors je vous remercie d'avance, et de tout cœur, pour vos futures réponses.
), mais la différence est beaucoup plus importante que sur les 12 derniers mois. Pourquoi ? Si j'ai bien compris la méthodo, c'est le même échantillon interrogé sur son passé, donc le fait que les hommes osent davantage porter plainte maintenant ne devrait pas jouer. Par contre on peut imaginer que les hommes aurait encore, culturellement, plus de mal que les femmes à identifier des expériences passées comme des agressions sexuelles ? Est-ce une augmentation récente des violences contre les hommes, une diminution des violences contre les femmes (ahum.)? Est-ce que l'âge de l'échantillon pourrait jouer (une autre partie de l'étude montre que la plupart des femmes victimes de viol auraient subi leur premier viol avant 25 ans) ?
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