Si vous voulez rire un peu, vous pouvez lire les commentaires de l'article "En finir avec la Fabrique des garçons" (que je trouve par ailleurs moins complet que le post publié sur le même thème par Crêpe Georgette).
Ce commentaire est particulièrement rigolo :
"Et si une grande partie du problème relevait du fait que les garçons, et oui, sont sans doute moins dociles, conformistes, moins enclins à accepter la discipline [et comment expliques-tu le fait que l'armée soit encore aujourd'hui considérée comme une chasse-gardée masculine, hein ? ]
, c'est-à-dire, beaucoup plus épris de liberté individuelle, plus jaloux de leur libre-arbitre, plus critique aussi des organisations du travail (rappelons que l'arrivée des femmes sur le marché du travail salarié, de l'éducation ou de la décision est très récente, et pourtant, le monde a tourné pendant des millénaires) [ben déjà, le monde tourne aussi grâce au travail (gratuit) des femmes, hein. Et si ça marche, on peut surtout se demander pour qui ça marche. Et du coup, on peut se demander si les mecs sont si critiques que ça d'une organisation qui leur profite au détriment des femmes ] mais aussi, n'en déplaise aux auteures, chercheuses, professeures, plus créatifs [ah ? Et... tu cites pas de sources, hein ? ]. Le référent utilisé, ce sont les actes sanctionnés au collège. Et alors? Quelle est cette forme de totalitarisme [on n'est pas loin du point Godwin, hein, encore un peu et il va nous rappeler qu'Hitler et ses bras droits étaient des femmes ], qui au lieu de s'interroger sur l'inadaptation des règles aux garçons, donc, voudrait changer les garçons plutôt que les règles [étrange définition du totalitarisme. À la limite, on pourrait dire que ces règles font payer aux garçons le prix de leur domination ]? Cette tribune, et le débat qu'elle sous-tend, illustre parfaitement les errements actuels d'une pensée tout imprégnée de risque zéro, de légalisme [le rapport avec la choucroute ? ]"
Bon, je sais qu'il est peine perdue de leur répondre mais ils sont rigolos tous ces mecs : "mais si les garçons ont plus de problèmes de discipline, c'est qu'il y a trop de profs femmes", "mais si 80% des élèves sanctionnés sont des garçons, ça ne dit rien sur la catégorie garçon" (je me demande ce qu'il répondrait au fait que plus de 95% des détenus en France sont des hommes. Ça ne dit rien sur les hommes et c'est sans doute lié au fait que la police et la justice, professions féminisées s'il en est (ah, ben pas trop pour la police, en fait, zut ), sont discriminantes à l'égard des hommes.)
Bref bref bref. S'ils ne me faisaient pas autant marrer, je pense que je commencerais à pleurer devant tant de mesquinerie de mauvaise foi.
Surtout que pendant des SIECLES, les garçons ont été les seuls à aller à l'école et à être professeurs, et que la discipline était beaucoup plus sévères et qu'ils recevaient tout autant de pensums.
(Et puis, les garçons, ces anti-conformistes, qui sont tous élevés dans la même direction : soit un homme, shagge la fâme. LOL)