C'est une amie qui m'a raconté ça il y a plusieurs années, je ne sais pas si c'est vrai ou si ça c'est exactement passé comme ça, mais les armes, d'attaque comme de défense, sans formation, sans évaluer les risques de leur emploi, ça ne me semble pas la meilleure solution... (pour moi en tout cas).
Aussi, ça me fait d'ailleurs penser à King Kong theory de Virginie Despentes qui raconte que durant son viol elle avait un couteau dans sa poche mais ne l'a jamais sorti, car elle avait peur que ce soit pire encore, sans compter la sidération du viol. Une arme n'est pas la garantie de se sortir indemne d'une agression.
De même, dans beaucoup d'États des États-Unis on a le droit de porter une arme à feu sur soi dans la rue (il faut dans certains cas la déclarer, ou pas), pour autant, est-ce qu'il y a moins d'agressions dans la rue statistiquement que dans un pays comme la France? Je ne suis pas sûre que cela soit dissuasif...[/QUOTE]
Surtout que, comme on le sait, 85 pour cent des viols et agressions ont lieu chez soi, par un proche; le coup du lacrymo/des clés/du couteau, ça implique l'agresseur extérieur. Et ça risque de retomber encore plus sur la victime: j'ai vu des tas de témoignages où l'agresseur (notamment dans des affaires de violences conjugales) portait plainte contre la victime, affirmant que c'était elle qui avait commencé; la preuve, la police l'avait trouvé "hystérique" ( à cause de la réaction d'après agression), donc c'est un peu à double tranchant...
Après, peut être suis je mal placée pour dire ça passque il m'est arrivé de frapper un gars: je rentrais de boîte, marchais dans la rue, et il se met à me suivre, à me dire qu'il me raccompagne, même si je dis non ( avec sous entendu clair qu'il me suivra dans mon appartement, et le fait qu'il réponde à mes refus qu'il me raccompagne qu'en gros je n'ai pas mon mot à dire laisse augurer une suite inquiétante). Je lui dis que je vais appeler la police, il répond qu'il s'en moque. Je lui dis que je vais le frapper, il rigole.
Sauf que.
Je suis aussi grande que lui et forte, donc je lui décoche un coup de poing sur le bras, et son sourire disparait. Je ne pense pas lui avoir fait super mal ( vu là où je suis et je suis encore "en contrôle") mais il a vu que, même si il me niait "psychologiquement", j'avais encore du répondant et je ne me laisserais pas faire, qu'il ne pourrait pas m'imposer quoi que ce soit. Il a fait demi tour en maugréant.
Donc, comme je dis, je ne suis pas une référence...