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@Cleos, je crois qu'on a encore l'idée que la femme n'aime pas le sexe/ aime moins ou différemment le sexe que l'homme/que son plaisir est avant tout de faire plaisir à l'homme qu'elle aime; tu as aussi l'idée qu'il faut tout faire pour garder son conjoint, qui joue un rôle important ( cf les daubes qui servent d'articles sexo dans les autres magazines féminins)
Etant asexuelle, je vais parler de fellation et de cunni comme un aveugle de naissance parle des couleurs mais voilà: ado, j'ai entendu un mec de ma classe de lycée dire que faire une fellation, c'était forcément plus agréable que faire un cunni parce qu'avec un cunni, on se met plein de poils dans la gueule. C'était avant que l'épilation devienne une mode mais je me demande si ça n'aurait pas à voir avec le fait que d'après, heu, certaines personnes, un pénis, ce serait plus beau et plus sympa qu'une vulve. OK, je sors...
@Haldae : Je suis allée voir son blog aussi...mais punaise j'aurais pas dû !
D'un autre côté, ce qu'il dit est tellement énorme, c'est juste risible...et pourtant il a des fans
@katnissvsw j'ai vécu la même chose (trop grosse, geek avant l'heure, timide et fille de prof, je les cumulais) et on m'a fait les mêmes remarques: je me rappelle d'un épisode surréaliste:
Paie ton fat-shaming, bonjour!
Je viens de trouver ce magnifique roman pour gamins pas encore traduit chez nous (encore heureux! ):
On suit Maggie, une pré-ado en surpoids, qui est (bien entendu!) le souffre-douleur de son école. Que décide t'elle de faire ? Se rebeller contre tous ces abrutis ? Acquérir des super pouvoirs, sauver le monde d'un méchant pas beau et avoir enfin de l'estime? Ou tout simplement s'accepter comme elle est ? NON, convaincu que ses camarades disent la vérité, elle fait un régime. Devenue mince et svelte, elle se fait enfin accepter par les c*ns qui l'avaient humilié, devient amie avec eux () et a les garçons a ses pieds. FIN!
Morale a double tranchant: "Si tu es différent, les gens se moquent de toi pour ton bien. Surtout si tu es une fille: faut souffrir pour être belle et attirer les mecs!" et "Tu peux tout a fait te foutre de la gueule d'une personne en surpoids/handicapé/porteur de lunettes: comme ça, il pourra enfin ressembler a M et Mme Toutlemonde et s’intégrer dans la société! "
Imaginez donc l'effet sur une jeune demoiselle tête de turc lisant ce livre pour trouver un peu de réconfort et un modèle a suivre!
Suis je la seule a vouloir coller des tartes a l'auteur?
D'autre extraits de l'horreur:
Paie ton fat-shaming, bonjour!
Je viens de trouver ce magnifique roman pour gamins pas encore traduit chez nous (encore heureux! ):
On suit Maggie, une pré-ado en surpoids, qui est (bien entendu!) le souffre-douleur de son école. Que décide t'elle de faire ? Se rebeller contre tous ces abrutis ? Acquérir des super pouvoirs, sauver le monde d'un méchant pas beau et avoir enfin de l'estime? Ou tout simplement s'accepter comme elle est ? NON, convaincu que ses camarades disent la vérité, elle fait un régime. Devenue mince et svelte, elle se fait enfin accepter par les c*ns qui l'avaient humilié, devient amie avec eux () et a les garçons a ses pieds. FIN!
Morale a double tranchant: "Si tu es différent, les gens se moquent de toi pour ton bien. Surtout si tu es une fille: faut souffrir pour être belle et attirer les mecs!" et "Tu peux tout a fait te foutre de la gueule d'une personne en surpoids/handicapé/porteur de lunettes: comme ça, il pourra enfin ressembler a M et Mme Toutlemonde et s’intégrer dans la société! "
Imaginez donc l'effet sur une jeune demoiselle tête de turc lisant ce livre pour trouver un peu de réconfort et un modèle a suivre!
Suis je la seule a vouloir coller des tartes a l'auteur?
D'autre extraits de l'horreur:
Mais quelle horreur En plus l'image de couverture, c'est le genre d'images qui est souvent utilisé pour expliquer la dysmorphophobie des personnes qui souffrent de TCA, à croire que les auteur-e-s s'en seraient en fait inspiré-e-s pour dire qu'en fait c'est cool de s'affamer et des perdre la moitié de son poids en un temps record.
(J'ai appris récemment que ce genre d'image est problématique vis-à-vis des personnes qui sont réellement considérées comme grosses par la société, parce que ça compare la dysmorphophobie avec le fait d'être réellement considéré-e comme gros-se par les autres, alors que même si la dysmorphophobie est douloureuse, ce n'est pas comparable)
@LovelyLexy@Lysine_ : Ouais, ça pourrait être cool de relancer et d’étendre le sujet, d'autant qu'il y a vraiment matière à dire ! @Haldae : Mais il est horrible ce type ! Comment t'as pu tomber sur un déchet pareil ?
Y'a pas moyen de le signaler quelque part ?
J'vais lui en montrer une de divine autorité moi, elle s'appelle matraque télescopique.
J'ai vomit dans ma bouche. @Cleos : Moi aussi j'ai fait cette constatation plus d'une fois et je trouve vraiment pas ça normal ! Je pense qu'aujourd'hui encore le plaisir féminin (et la jouissance tout particulièrement) n'est pas vu comme une priorité dans une relation (hétérosexuelle) contrairement au plaisir masculin (on l'a bien vu avec les commentaires puants du Dico des Filles du type : « L’acte sexuel commence par des préludes amoureux qui permettent aux deux partenaires de parvenir au comble de l’excitation. Puis a lieu la pénétration du pénis de l’homme dans le vagin de la femme. L’homme éprouve du plaisir par le mouvement de va-et-vient qu’il exerce et qui aboutit naturellement, après un temps plus ou moins long, à l’éjaculation qui termine l’acte sexuel. » )... @lafeemandarine : C'quoi ce prétexte bidon ? Perso j'ai eu à peu près aussi souvent des poils dans la bouche en faisant des cunnis qu'en faisant des fellations (puis faut pas déconner, ça a jamais tue personne d'avoir un poil sur la langue). Je trouve que c'est juste une façon détournée de dire qu'on est trop flemmard/egoïste pour se soucier du plaisir de son/sa partenaire (mais que par contre dans l'autre sens c'est pas pareil, hein, évidemment). Je trouve ça vraiment dégueulasse d'essayer de trouver des prétextes au fait que le plaisir féminin soit considéré comme secondaire. Je veux dire, on a le droit d'aimer ou pas n'importe quelle pratique sexuelle mais dire qu'une vaut mieux qu'une autre... juste niet quoi @katnissvsw :
J'ai trop connu de psy (chiatres/chologues/chanalystes...) qui n'avaient aucune ouverture d'esprit (je me heurtais plus souvent à l'homophobie dans mon cas), aucun tact et aucun respect pour leurs patients et je me demande vraiment comment on peut laisser des gens pareils exercer...
Pareil, j'ai tellement attendu pour faire la balance entre l'énervement et la politesse que je n'ai pas répondu... et trois mois plus tard, il m'a envoyé un message de relance en me disant que je pouvais le dire tout de suite s'il ne me plaisait pas au lieu de le mener en bateau comme ça.
Quant à ce que tu dis dans un autre message plus tard concernant la façon dont les hommes décident ou non de tenir compte des signes de refus (enfin, ta reprise des propos de DestyNova), merci Je le rajoute à ma liste d'illustrations.
@Pinkskylight pareil pour Friends et moi, mais aujourd'hui j'en vois les défauts et ça me tracasse... Par exemple, dans l'épisode où Ross et Monica dansent à l'enregistrement de l'émission du Nouvel An, ils veulent à tout prix monter sur les plates formes, et, lorsque les danseurs pros leurs répondent que c'est pour ceux qui savent danser, Monica lance à la fille "Et quand on t'a appris à danser, on t'a pas appris à mettre une culotte?"; or j'ai revu l'épisode et là où elle se tient, Monica ne peut pas voir sous la jupe de la fille: sachant ce qu'on associe au fait de ne pas porter de culotte, elle lui fait tout simplement du slut shaming...
Et pour la grossophobie, en fait, à part les mouvements féministes considérant que la self acceptance fait partie de leur idéologie, il n'y a pas grand monde pour défendre les gros, sachant que même les médecins/ministère de la santé s'en tient à pas mal de clichés; et la self acceptance prônée par la plupart des féministes ( mais pas tous, les Femen par exemple la récusent à 200%) est dévaluée justement car défendue par les féministes
.
Ouiiii j'ai re-vu l'épisode hier ! Et ça m'avait jamais marqué jusqu'a ... hier, justement. C'est triste de savoir que des séries aussi suivies font elles-même du slut shaming en fait.
C'est vrai que le corps médical en general est plutot dur avec les gros-ses. Je me souviens du moment ou Dukan voulait que le poids soit noté pour le bac, je meurs de rire. Il est pas sencé avoir fait des années d'études lui?
Même si ça tend a changé, les grosses ne sont pas assez representés dans les médias pour que ça devienne la norme sociale. Un mannequin grande taille on l'apelle " mannequin grande taille ", un mannequin qui fait du 34 on l'apelle " mannequin", pas besoin de rajouter de terme, c'est la norme. J'allais prendre l'exemple des magazines feminins de merde qui dont des éditions speciales " femmes rondes ", du coup le reste de l'année c'est special femmes minces, normal. Dans les films, l'héroine ne sera jamais grosse si cela n'est pas un élement de l'intrigue important ( ni noire ni arabe soit dit en passant ), enfin bref c'est vraiment pas prêt de changer j'ai l'impression.
@Pinkskylight : Ah l'hypocrisie des enseignants... A mon ancien collège (où mon frère est élève aujourd'hui) c'était assez hallucinant. Les profs s'octroyaient quasiment tous le droit de rabaisser les élèves sous plein de prétextes.
@Pinkskylight : Ah l'hypocrisie des enseignants... A mon ancien collège (où mon frère est élève aujourd'hui) c'était assez hallucinant. Les profs s'octroyaient quasiment tous le droit de rabaisser les élèves sous plein de prétextes.
Pour être prof moi même, en fait le gros problème ( en plus que certains sont de gros cons, j'en ai croisé plein en tant qu'élève puis prof) c'est que les profs ont les mêmes préjugés que le reste du monde mais que, comme tu le dis, ils ont une position d'autorité. Rien que l'an dernier, j'ai eu du slutshaming/culture du viol ( l'intervenant/travailleur social qui explique qu'une femme qui porte une robe courte "doit assumer les conséquences"), grossophobie ( des profs adultes qui se moquent d'un enfant de cinquième ayant des problèmes psy et qui souffrait d'obésité) et transphobie ( je mentionne une pétition pour que la stérilisation ne soit plus obligatoire dans les opérations de transition, une collègue me répond: "Mais ces gens là, ils veulent pas d'enfants")... Le fait d'être en posture d'autorité leur donne l'impression qu'ils doivent remettre les autres "dans le droit chemin". J'ai eu aussi des remarques venant de chefs d'établissements obsédés par la longueur de mes jupes ( sachant qu'au boulot je ne porte que des jupes mini au genou, mes mini justement je les garde pour mon temps libre)...
Le coup des minis me rappelle une autre anecdote: il y a quelques mois, quand j'ai passé le permis, la secrétaire de l'auto école m'a mentionné de ne pas mettre de minijupe pour l'examen; j'ai dit que je savais ( ce n'est pas le premier examen/concours que je passe, il y a un dress code indiquant "sérieux"); mais elle ajoute que ça donnerait l'impression que je veux séduire l'examinateur ( c'était l'été et il faisait une chaleur à crever; la seule motivation pour porter une jupe courte était bien sûr vouloir séduire) et que mes mini étaient indécentes... Euh? Vive le slutshaming, hein? En fait cela rejoint ton analyse sur l'autorité: cette personne avait une autorité sur moi ( programmait les heures, pouvait décider de mon inscription au permis) et se permettait des remarques non appropriées ( je pense aussi à des remarques sur mon emploi du temps et sur le fait que j'étais censée jamais travailler selon elle, ou à une engueulade parce que je n'avais pas annulé une leçon deux jours avant après m'être cassé le pied la veille au soir...) Autorité et préjugés font un ménage atroce.