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Membre supprimé 146616
Guest
Paie ton fat-shaming, bonjour!
Je viens de trouver ce magnifique roman pour gamins pas encore traduit chez nous (encore heureux! ):
On suit Maggie, une pré-ado en surpoids, qui est (bien entendu!) le souffre-douleur de son école. Que décide t'elle de faire ? Se rebeller contre tous ces abrutis ? Acquérir des super pouvoirs, sauver le monde d'un méchant pas beau et avoir enfin de l'estime? Ou tout simplement s'accepter comme elle est ? NON, convaincu que ses camarades disent la vérité, elle fait un régime. Devenue mince et svelte, elle se fait enfin accepter par les c*ns qui l'avaient humilié, devient amie avec eux () et a les garçons a ses pieds. FIN!
Suis je la seule a vouloir coller des tartes a l'auteur?
Si on suit jusqu'au bout la logique de l'auteur, si un-e ado black souffre d'un harcèlement raciste à l'école, la meilleure solution pour lui/elle est de se blanchir la peau. Les premiers de la classe qui en ont marre d'être traités d'intellos coincés doivent cesser d'avoir de bonnes notes pour devenir populaires. Les filles qu'on traite de "putes" dès qu'elles portent des jupes doivent renoncer aux jupes. Et ainsi de suite.
Moi aussi, j'ai envie de gifler l'auteur mais il n'y a pas que ça. Pour qu'un auteur soit publié, il faut que l'éditeur l'accepte. Comment l'équipe de la maison d'édition a-t-elle pu se mettre d'accord pour publier ça? Personne n'a remarqué le message pervers? Se faire publier pour un auteur, c'est un véritable parcours du combattant alors ça me sidère qu'on publie ce truc alors que des auteurs doués collectionnent les lettres de refus...
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