Bon, entant qu'amatrice de yaoi et écrivaine de scénario arc en ciel, je ne peux pas rester silencieuse.
Alors déjà, tout ce que vous reprochez du yaoi, je vois la même chose avec les scénarios [nomd'unpersonnaged'ununivers]/ petite OC. donc c'est bien beau de leur jeter des pierres sur la tête, mais faut peut être revoir la situation dans son contexte.
Que ce soit un yaoi / yuri /ecchi / ou romance hétéro, dans un % de fanfics, c'est un monticule de clichés tous aussi gros que la tour eiffel. Prenons ce que j'ai cité plus haut; c'est souvent l'histoire d'une petite demoiselle mignonne, étudiante généralement, qui soit va vivre un triangle amoureux, soit va avoir une histoire tout à fait normale pour une petite adolescente en besoin d'amour, qui veut être marié, avoir des taaaaaaas d'enfants, une maison, une licorne, un chien , quatre chats; mais surtout n'oublions pas le hate gurl, parce qu'il y aura toujours un rivale qui serait décrite comme étant une "pinbeche superficiel et accroc au sexe" et j'en passe; bref digne d'un épisode d'Amour et rock n roll" ou de Skin pour les plus " trash". Je pense qu'il faut prendre leurs histoires avec des pincettes ( même si tu as envie de vomir des arc en ciel ou vomir tout court) ou tout simplement ne pas les lire, si ça ne vous parle pas; c'est souvent écrit par des adolescentes ( pas forcément hétéro, désolée, mais je connais des gens de toutes sexualités qui en écrivent et assument parfaitement; donc dire que c'est forcément une gamine hétéro, c'est un beau gros cliché) qui découvrent différentes des relations sexuelles et les interprètent à leur façon ( avec souvent beaucoup d'ignorances à ce sujet). soit en lisant des mangas/livre ( et films) avec du yaoi/ de la romance d'autres sexualités et en se laissant influencer par un imaginaire fantasmagorique.
et je pense que beaucoup parmi vous ont dû s'imaginer de sacrés scénarios dans vos têtes, quand vous mangiez votre popcorn au ciné, en matant le dos musclé de [nomd'unacteurquevousfantasmezlourdementdansvotrelit] ou tout simplement en lisant un bon roman; que vous gardez honteusement dans la 7 ème couche de votre imaginaire pour que personne ne sache que vous pouvez penser des trucs aussi simple qu'une fanfic. la seule différence avec ils ( oui, parce que y a aussi des gars qui en écrivent, même s'ils sont une minorité bien planquée)/elles , c'est que vous n'avez pas sorti word ( ou a une époque) et voulu partager vos histoires, même si elles peuvent contenir des imperfections, du sexisme et j'en passe.
Quand on est adolescente, on n'a pas encore le féminisme dans la tête , on est pas forcément sensibilité à la notion de " fait gaffe à ce que tu écrits", le savoir de toutes les sexualités en tête ou que l'on sait que ça peut influencer beaucoup de monde; ça peut être écrit comme ça, parce que tu avais envie, sans pour autant te relire. et même adulte, on peut avoir quelques lacunes. alors, je ne vais pas dire " elles sont innocentes, regardez vous êtes des méchantes fifilles". Mais peut être, discuter avec l'auteur(e) et si il/elle a un brin d'ouverture aux critiques, ça lui permettra de progresser.
Perso, j'ai commencé par des fanfics sur Xmen avec un scénario bien hétérocentré, parce que l'homosexualité était un grand inconnu, parce que je préférais un mutant aux garçons de la réalité; jusqu'à ce que je découvre poppy z britte, qui m'a fait sombrer dans la romance assez ...hot et sanglante
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. Oui, j'aime beaucoup les scénarios limite SM, voir gore. que ce soit du yaoi, du yuri, de l'hétéro. J'ai déjà écris des scènes de viol assez trash, que je faisais partager, parce qu'à cette époque j'étais une gosse et que je trouvais ça " cool". Puis, j'ai pris le temps de me renseigner par la suite, tout en découvrant ma pansexualité, pour plus de réalisme et parce que je suis plus sensibilisé à certains points que je ne l'étais pas avant; sans pour autant dire adieu à quelques personnes pas délicat choupinou,bah, parce que c'est mon choix littéraire.
Après; y en a qui ne prendra certainement pas la route que j'ai eu; Dites vous que c'est comme les romans à la 50 nuances de grey. on peut trouver ça aussi mauvais qu'un Navet ou un Nanar au cinéma; mais il y aura toujours un public qui seront " sensibles" à ces écrits.
NB: d'ailleurs, si ça peut intéresser Madmoizelle, je pourrais éventuellement prouver que l'on peut trouver du yaoi qui ne parle pas QUE de sexe, mais que l'on peut trouver des sujets comme l'homophobie, l'homoparenthé, même la transexualité, ou d'autres trucs bien poignant.