Bonjour les madz
Bon ça fait un moment que j'ai pas participé et tout, super occupée, mais je revenais pour un petit coup de gueule.
A la Victoire à Bordeaux, je me suis mise sur les bancs. Et j'ai attendu, tout simplement, parce que comme le temps est beau, ben on peut juste vouloir profiter sans vraiment rien faire que de textoter de temps des ami.e.s
Puis un gars de l'âge de mon père est arrivé. Il m'a innocemment dis que "c'est fou tous les gens qui attendent pour des rendez-vous :o " Je me suis pas méfiée et, d'un optimisme naturelle (il fait beau, il fait chaud, la vie et belle ) je lui répond que oui, c'est un lieu de rendez-vous pour beaucoup de personnes.
De suite, il renchérit "pas toi ?"
Passons sur le tutoiement, je commence à me méfier mais je dis que non....Alors commence l'interrogatoire. Je suis étudiante ? Oh, peut être une femme qui a un petit job, qui garde des enfants (en plus il a tapé dans le mille -____________-)
J'ai du prendre mon téléphone, faire semblant de textoter et répondre avec "oui" "non" "hum" Il a fini par abandonner (au bout d'un loooong moment)
Et là me revient forcément les évènements d'hier. En sortant des courses, je me frotte juste les yeux, fatiguée. Quand je ré-ouvre les yeux, le garçon qui allait pour rentrer dans le magasin se retrouve à 20 cm de moi et lance, hilare "tu veux que je te prête mon lit ? " Et il s'en va en riant parce que j'ai fais un bond sous la surprise et la peur.
Plusieurs questions du coup me viennent à l'esprit : pourquoi ? pourquoi moi ? Sachant que c'est le genre de trucs qui m'arrive souvent, je me demande. Est-ce que c'est moi ? Hier, une fois n'était pas coutume je m'étais maquillée. C'est ça ? Non, aujourd'hui, je me suis même pas coiffée, j'avais un chignon dégueu sur la tête pour le cacher, j'étais habillée comme un sac....
Et j'ai beau savoir que je n'ai rien à voir là-dedans, que rien de tout ça n'est de MA faute, je ne peux pas m'empêcher de me reposer, encore et toujours ces mêmes questions.
Avec une amie, on rigole souvent. Elle me dit de plus sortir/prendre le bus seule/rester dans la rue parce que je les attire. Je sais qu'avec elle c'est du second degré et que jamais elle me conseillerait d'arrêter de sortir et vivre. Mais j'arrête pas de penser à comment j'étais avant, de comment je me sentais avant de prendre conscience de ça, comment j'étais juste mal à l'aise et tentant de rationaliser ça avec mon apparence, mes geste, mon attitude qui devait avoir un problème.
Je ne peux pas m'empêcher de me sentir mal pour ce type, parce que mon esprit essaie toujours de rationaliser, et peut être qu'il voulait juste parler et avoir de la compagnie. Alors que je sais que non.
J'ai presque regretté l'agression d'hier. Parce que hier, c'était clair, c'était précis. Le gars qui a fait ça était un connard, et j'avais juste envie de cracher au monde que les connards comme ça, j'ai juste envie de leur faire un câlin, avec une table, sur la gueule, très fort.
Mais mon éducation, que je sais mauvaise sur plein de trucs, me pousse à me dire que j'ai pas bien réagis. Qu'une personne, tu la repousse pas si froidement pour "deux-trois" questions. Que faut être polie avec les personnes plus âgées et que c'est "normal" qu'elles ne te vouvoient pas, parce que tu n'es qu'une "gamine" à leurs yeux. Le malaise de devoir dire non, de le dire, et de se sentir encore mal après, comme si j'étais obligée de sourire, de refuser avec une grâce caricaturale.
J'ai un gros raz-le-bol. Une envie très pressante parfois de m'enfuir. De partir. J'ai déjà été en Irlande, et même si certaines lois concernant les femmes là-bas me vont vomir, au quotidien, je n'ai jamais eu à subir ça. Même lors de la st Patrick, avec pleins d'irlandais alcoolisés, je ne me suis jamais sentie aussi mal que dernièrement. Pouvoir marcher dans la rue, librement, ne pas avoir à sourire parce qu'on me le demande, ne pas avoir à me sentir coupable de quoi que ce soit.... C'était pour moi la liberté.
désolée du long post, et de l'humeur pas très joviale, mais juste envie de laisser ça s'évacuer. Je sais qu'il faut que j'arrête de prendre sur moi, de garder tout en moi, avant de devenir folle :$
Et pour un revenir au sujet, ce mec est un gros con -_______- Si sa femme "parfaite" existe, j'espère qu'elle aussi voudra lui faire un câlin, avec une table, sur sa gueule et très fort
Bon ça fait un moment que j'ai pas participé et tout, super occupée, mais je revenais pour un petit coup de gueule.
A la Victoire à Bordeaux, je me suis mise sur les bancs. Et j'ai attendu, tout simplement, parce que comme le temps est beau, ben on peut juste vouloir profiter sans vraiment rien faire que de textoter de temps des ami.e.s
Puis un gars de l'âge de mon père est arrivé. Il m'a innocemment dis que "c'est fou tous les gens qui attendent pour des rendez-vous :o " Je me suis pas méfiée et, d'un optimisme naturelle (il fait beau, il fait chaud, la vie et belle ) je lui répond que oui, c'est un lieu de rendez-vous pour beaucoup de personnes.
De suite, il renchérit "pas toi ?"
Passons sur le tutoiement, je commence à me méfier mais je dis que non....Alors commence l'interrogatoire. Je suis étudiante ? Oh, peut être une femme qui a un petit job, qui garde des enfants (en plus il a tapé dans le mille -____________-)
J'ai du prendre mon téléphone, faire semblant de textoter et répondre avec "oui" "non" "hum" Il a fini par abandonner (au bout d'un loooong moment)
Et là me revient forcément les évènements d'hier. En sortant des courses, je me frotte juste les yeux, fatiguée. Quand je ré-ouvre les yeux, le garçon qui allait pour rentrer dans le magasin se retrouve à 20 cm de moi et lance, hilare "tu veux que je te prête mon lit ? " Et il s'en va en riant parce que j'ai fais un bond sous la surprise et la peur.
Plusieurs questions du coup me viennent à l'esprit : pourquoi ? pourquoi moi ? Sachant que c'est le genre de trucs qui m'arrive souvent, je me demande. Est-ce que c'est moi ? Hier, une fois n'était pas coutume je m'étais maquillée. C'est ça ? Non, aujourd'hui, je me suis même pas coiffée, j'avais un chignon dégueu sur la tête pour le cacher, j'étais habillée comme un sac....
Et j'ai beau savoir que je n'ai rien à voir là-dedans, que rien de tout ça n'est de MA faute, je ne peux pas m'empêcher de me reposer, encore et toujours ces mêmes questions.
Avec une amie, on rigole souvent. Elle me dit de plus sortir/prendre le bus seule/rester dans la rue parce que je les attire. Je sais qu'avec elle c'est du second degré et que jamais elle me conseillerait d'arrêter de sortir et vivre. Mais j'arrête pas de penser à comment j'étais avant, de comment je me sentais avant de prendre conscience de ça, comment j'étais juste mal à l'aise et tentant de rationaliser ça avec mon apparence, mes geste, mon attitude qui devait avoir un problème.
Je ne peux pas m'empêcher de me sentir mal pour ce type, parce que mon esprit essaie toujours de rationaliser, et peut être qu'il voulait juste parler et avoir de la compagnie. Alors que je sais que non.
J'ai presque regretté l'agression d'hier. Parce que hier, c'était clair, c'était précis. Le gars qui a fait ça était un connard, et j'avais juste envie de cracher au monde que les connards comme ça, j'ai juste envie de leur faire un câlin, avec une table, sur la gueule, très fort.
Mais mon éducation, que je sais mauvaise sur plein de trucs, me pousse à me dire que j'ai pas bien réagis. Qu'une personne, tu la repousse pas si froidement pour "deux-trois" questions. Que faut être polie avec les personnes plus âgées et que c'est "normal" qu'elles ne te vouvoient pas, parce que tu n'es qu'une "gamine" à leurs yeux. Le malaise de devoir dire non, de le dire, et de se sentir encore mal après, comme si j'étais obligée de sourire, de refuser avec une grâce caricaturale.
J'ai un gros raz-le-bol. Une envie très pressante parfois de m'enfuir. De partir. J'ai déjà été en Irlande, et même si certaines lois concernant les femmes là-bas me vont vomir, au quotidien, je n'ai jamais eu à subir ça. Même lors de la st Patrick, avec pleins d'irlandais alcoolisés, je ne me suis jamais sentie aussi mal que dernièrement. Pouvoir marcher dans la rue, librement, ne pas avoir à sourire parce qu'on me le demande, ne pas avoir à me sentir coupable de quoi que ce soit.... C'était pour moi la liberté.
désolée du long post, et de l'humeur pas très joviale, mais juste envie de laisser ça s'évacuer. Je sais qu'il faut que j'arrête de prendre sur moi, de garder tout en moi, avant de devenir folle :$
Et pour un revenir au sujet, ce mec est un gros con -_______- Si sa femme "parfaite" existe, j'espère qu'elle aussi voudra lui faire un câlin, avec une table, sur sa gueule et très fort