@SuperGeekette à partir du moment où j'ai vu que la pire des mary Sue c'est Batman, j'ai cessé de trop m'inquiéter pour mes persos ( et oui cette notion est ultra sexiste)
Veille Permanente Sexisme
- Initiateur de la discussion Faye
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[HASHTAG]#faildujour[/HASHTAG] : Ma mère : "Tu es de plus en plus un homme."
WTF? Qu'est ce que ca signifie svp? Besoin d'éclairage.
WTF? Qu'est ce que ca signifie svp? Besoin d'éclairage.
Hello! Un "ami" à moi a posté ça sur Facebook, je sais pas trop quoi en penser car j'ai l'impression que cela nie quelque peu les inégalités salariales. Pour moi les études sont faites à domaine et diplômes égales du coup je ne comprends pas... je ne savais pas où poster ça, voici 
: http://www.topmanagementdegrees.com/women-dont-make-less/
Ooops je viens de voir ceci sur www.inegalites.fr :
"L’écart à poste et expérience équivalents : les femmes touchent 9 % de moins
Si l’on tient compte des différences de statut d’emploi (cadre, employé, ouvrier), d’expérience, de qualification (niveau de diplôme) et de secteur d’activité (éducation ou finance) environ 9 % de l’écart demeure inexpliqué selon les données de l’Insee.
Cette différence de traitement se rapproche d’une mesure de la discrimination pure pratiquée par les employeurs à l’encontre des femmes. Cependant, d’autres facteurs non mesurés ici peuvent entrer en jeu et justifier partiellement ce phénomène, à l’instar de la situation familiale, du domaine du diplôme possédé ou des interruptions de carrière. La discrimination pure serait de l’ordre de 6 ou 7 %." en tout cas je sais que le post de la personne en question est très anti-féministes donc bon..je ne pense pas y répondre.
: http://www.topmanagementdegrees.com/women-dont-make-less/Ooops je viens de voir ceci sur www.inegalites.fr :
"L’écart à poste et expérience équivalents : les femmes touchent 9 % de moins
Si l’on tient compte des différences de statut d’emploi (cadre, employé, ouvrier), d’expérience, de qualification (niveau de diplôme) et de secteur d’activité (éducation ou finance) environ 9 % de l’écart demeure inexpliqué selon les données de l’Insee.
Cette différence de traitement se rapproche d’une mesure de la discrimination pure pratiquée par les employeurs à l’encontre des femmes. Cependant, d’autres facteurs non mesurés ici peuvent entrer en jeu et justifier partiellement ce phénomène, à l’instar de la situation familiale, du domaine du diplôme possédé ou des interruptions de carrière. La discrimination pure serait de l’ordre de 6 ou 7 %." en tout cas je sais que le post de la personne en question est très anti-féministes donc bon..je ne pense pas y répondre.
Dernière édition :
Un article sur Rue89 :
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-sport/2015/06/06/etes-femme-selon-fifa-faites-test-259573
En gros, si une joueuse joue trop bien ou a des caractéristiques physiques "masculines", on va la soupçonner d'être un homme (bien sûr une femme ne peut pas jouer aussi bien qu'un homme, ou avoir une carrure forte et des traits "carrés", c'est bien connu). Et là c'est le parcours du combattant pour prouver qu'elle est bien une femme...
Ce qu'ils mettent en lumière est affreux (ex : forcée de se déshabiller devant des dirigeants de la FIFA!!!), mais l'article dénonce clairement cela. Je trouve ça bien que la journaliste parle de ça, et même du continuum entre les sexes (quels critères peut-on vraiment utiliser pour distinguer un homme d'une femme... c'est bien difficile). La conclusion et notamment les 3 dernières phrases devraient vous plaire!
(peut-être à poster aussi sur les veilles transphobie, ou le topic queer/agenre etc, mais je les suis de loin, donc je laisse une Madz plus concernée transmettre le lien si elle le trouve pertinent)
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-sport/2015/06/06/etes-femme-selon-fifa-faites-test-259573
En gros, si une joueuse joue trop bien ou a des caractéristiques physiques "masculines", on va la soupçonner d'être un homme (bien sûr une femme ne peut pas jouer aussi bien qu'un homme, ou avoir une carrure forte et des traits "carrés", c'est bien connu). Et là c'est le parcours du combattant pour prouver qu'elle est bien une femme...
Ce qu'ils mettent en lumière est affreux (ex : forcée de se déshabiller devant des dirigeants de la FIFA!!!), mais l'article dénonce clairement cela. Je trouve ça bien que la journaliste parle de ça, et même du continuum entre les sexes (quels critères peut-on vraiment utiliser pour distinguer un homme d'une femme... c'est bien difficile). La conclusion et notamment les 3 dernières phrases devraient vous plaire!
(peut-être à poster aussi sur les veilles transphobie, ou le topic queer/agenre etc, mais je les suis de loin, donc je laisse une Madz plus concernée transmettre le lien si elle le trouve pertinent)
@Cantor Métrique : Oui, effectivement, je ne me rase plus, j'ai réalisé à quel point le contrôle de mon apparence me fatiguait émotionnellement, j'ai donc cessé de répondre aux injonctions sociétales, ce qui m'a profondément soulagé. Je focalise maintenant sur mon confort. J'ai arrêté d'avoir des égards vis-à-vis des personnes présentes quand je travaille. J'ai hérité de la capacité de concentration de mon père, c'est un état que j'apprécie par dessus tout et qui me fait faire du bon travail - Je n'entends, ne vois et ne me rend compte de rien quand je travaille, ça ne sert à rien de seulement essayer de me parler pendant ces moments là et je ne veux plus pas m'excuser pour cette capacité précieuse, ceux que ça dérange savent où se trouve la porte de mon appartement. Je casse aussi les noix à mains nues, j'ouvre les bouteilles de bière avec tout ce que je trouve, je répare moi-même mon vélo et mes pneus, j'ai demandé à mon chéri de s'occuper de la déco de l'appartement parce que ça m'ennuie profondément de m'en occuper...
Bon je ne m'étends pas plus, malgré tout le féminisme qu'elle m'a transmis, elle voit en moi un homme parce que je ne correspond pas aux stéréotypes féminins. Pourtant, j'ai aussi des côtés qui sont stéréotypés "féminin", je cuisine, je fais de la pâtisserie, j'aime les enfants, je m'occupe de ma grand-mère, je suis bénévole dans une maison de retraite...
Bon je ne m'étends pas plus, malgré tout le féminisme qu'elle m'a transmis, elle voit en moi un homme parce que je ne correspond pas aux stéréotypes féminins. Pourtant, j'ai aussi des côtés qui sont stéréotypés "féminin", je cuisine, je fais de la pâtisserie, j'aime les enfants, je m'occupe de ma grand-mère, je suis bénévole dans une maison de retraite...
A propos de 50 Shades of Grey, je n'arrive pas à croire que des gens accusent Ana d'être une Mary-Sue
D'un côté on a une fille dont lesseulesprincipales caractéristiques sont d'être banale etcomplètement conneun peu naïve et de l'autre on a un type qui est multi milliardaire à même pas trente ans, à la tête de plusieurs grandes entreprises, qui est tellement beau que tout le monde veux coucher avec lui, il possède un hélico (et sais le piloter), un bateau, un hors-bord, à un ancien agent de la CIA à son service, peut s'introduire dans n'importe quel système informatique, à des gardes du corps, est régulièrement dans la presse people et j'en passe...
Bref il réussi tout ce qu'il entreprend (il y a même un moment où il ne sait pas cuisiner et quelque page plus loin prépare un agneau accompagné d'une sauce à la menthe)
En plus tous ses défauts son systématiquement excusés :
- Il étale son argent et fait preuve à plusieurs reprise de classisme : Oui, mais il a connu la faim et il donne à des ONG
- Il veut contrôler la vie d'Ana, lui interdit de sortir sans lui, de s'habiller comme elle veut, contrôle son alimentation*, achète l'entreprise où elle travaille pour pouvoir contrôler ses fréquentations, la harcèle, la menace quand elle veut le quitter et j'en passe : mais c'est trop r♥mantique et en plus il é trô torturay t'as vu...
Et c'est la fille qui est accusée d'être une Mary-Sue, si c'est pas une preuve que ce concept pu le sexisme...
* Bon, la c'est assez justifier vu qu'on est à la limite du message pro-anorexie avec Ana : au début on nous dit qu'elle est trop maigre, pendant tout les bouquin EL James insiste sur le fait qu'elle ne mange pas, elle perd régulièrement du poids et les gens au lieu de s'inquiéter la complimentent
Mais il y aurait tellement à dire sur cette purge, entre le classisme, le sexisme, le slut-shaming, les message anti-avortement...
Grey en Mary-Sue..... Je suis pas d'accord. Que Bruce Wayne en soit une, pourquoi pas (ok, je suis pas totalement d'accord non plus, mais je suis totalement d'accord sur le coté sexiste de ce concept de mary sue).
Mais Grey... A mon sens, une Sue est un sujet: le lecteur/trice (et surtout l'auteur/trice) doit s'identifier à elle. Grey, est plus un objet dans la narration: pas qu'il soit passif, mais l'histoire n'est pas ecrite pour qu'on s'imagine a sa place. Et James ne s'est probablement pas imaginé a sa place en ecrivant l'histoire. (ok, elle a ecrit un truc de son point de vue, mais apres coup seulement)
Ben, qu'il ne soit pas un Gary-Stu au niveau de l'identification ok, mais ça reste un personnage qui réussi tout au point que ça en devient ridicule.
D'ailleurs il rempli beaucoup de ces critères :
- Des particularités du personnage pour le rendre plus attrayant (plus fort, plus beau, plus intelligent):
- pouvoir(s) surnaturel(s) d'une puissance extravagante; (argent)
- connaissances/compétences les plaçant devant les leaders mondiaux de la recherche technologique et/ou les opérations militaires ; l'auteur n'hésitant pas à les multiplier, dans des domaines extrêmement différents voire contradictoires ; (oh que oui)
- grande beauté rehaussée par un détail rarissime (yeux couleur Améthyste...). L'auteur n'hésite pas à la décrire en détail en exprimant à quel point tout le monde est fasciné dans son entourage; (ses *** d'yeux gris + le fait qu'EL James nous matraque toutes le deux pages qu'il est trô bô)
- possède un objet ou un animal exotique et/ou magique (batte de baseball magique...); (son hélico)
- En contrepartie, l'auteur peut choisir de rajouter des défauts qu'il juge intéressants à son personnage, pour éviter qu'il ne soit entièrement parfait et donc qu'il soit impossible de s'identifier à lui :
- défaut à la mode évoqué mais idéalisé ou jamais interprété; (son comportement flippant jugé romantique)
- L'auteur veut que l'on plaigne son personnage, pour qu'il en ressorte grandi :
- un passé familial difficile, voire scabreux, impliquant négligences et abus, mais ne laissant que peu de traces dans son comportement (check)
- tendance au sacrifice (de sa vie ou autre).
Angsty Sue : désigne un personnage torturé jusqu'à l'excès, et/ou dont l'horreur du passé frise le ridicule, et se met en contraste avec celui des autres personnages de l'œuvre. Clichés communs : meurtre, viol, maltraitance ou abandon durant l'enfance, condition d'orphelin, etc. Les parents sont rarement épargnés. Par la surcharge du pathos, le personnage est censé acquérir la sympathie du lecteur ; il peut être dépressif, constamment exécré par tout ce qui l'entoure, ou obsédé par une vengeance sanguinaire. Stéréotypiquement, si le personnage porte une lourde culpabilité (parfois complètement injustifiée), l'histoire dévoilera en fait un détail jusqu'alors inconnu des faits qui l'absoudra de tout regret éthique. Au contraire, s'il n'a aucune culpabilité vis-và-vis de ses actes, il imposera sa vision des choses sans les moindre remords ou interrogations, écrasant tous ses opposants sur son passage (peu importe s'ils ont raison ou non). Dans tous les cas, c'est généralement une relation amoureuse avec un autre personnage qui le « sauvera » et lui apportera le bonheur. C'est souvent une déformation dénaturée du héros byronien.
Dernière édition :
@SuperGeekette
Quelque chose me dit que tu pourrais faire le même constat avec Edward Cullen de Twilight dont le personnage de Grey est inspiré
Quelque chose me dit que tu pourrais faire le même constat avec Edward Cullen de Twilight dont le personnage de Grey est inspiré
Ah ca, il est totalement abusé... grotesquement abusé.
Mais bon, je trouve un peu ridicule de crier à la Sue dés qu'un perso est abusé. C'est pas le seul stéréotype, quoi. Grey appartient plus, a mon avis, a la catégorie des prince-charmants méchants. La beauté, l'intelligence, la richesse (je range l'helico dans la richesse), c'est des trucs de prince charmant, "d'homme idéal" (oui, appliquer ce genre de terme a Grey me donne un peu envie de vomir), le coté creepy et son passé d'une originalité confondante, plus qu'un défaut-à-rendre-le-perso-attachant, c'est juste un procédé narratif éculé digne d'harlequins des années 60-70-80 (ca arrive encore dans les plus recents mais un peu moins. Ou alors je selectionne mieux que ma mere
).
C'est un héros-ténébreux-que-l'heroine-devra-sauver-(par-le-pouvoir-de-l'amour) et c'est loin d'etre le premier.
Le probleme de cette bouse vient a mon sens de son plagiat a peine déguisé et de la com qui a été faite autour, entre la glorification de ce plagiat, de la culture du viol qu'il contient (comme nombre d'autres romans a l'eau de rose, surtout ceux un peu anciens) et la "découverte" du "mommy porn"... L'histoire en elle meme est tristement banale.
Mais bon, je trouve un peu ridicule de crier à la Sue dés qu'un perso est abusé. C'est pas le seul stéréotype, quoi. Grey appartient plus, a mon avis, a la catégorie des prince-charmants méchants. La beauté, l'intelligence, la richesse (je range l'helico dans la richesse), c'est des trucs de prince charmant, "d'homme idéal" (oui, appliquer ce genre de terme a Grey me donne un peu envie de vomir), le coté creepy et son passé d'une originalité confondante, plus qu'un défaut-à-rendre-le-perso-attachant, c'est juste un procédé narratif éculé digne d'harlequins des années 60-70-80 (ca arrive encore dans les plus recents mais un peu moins. Ou alors je selectionne mieux que ma mere
). C'est un héros-ténébreux-que-l'heroine-devra-sauver-(par-le-pouvoir-de-l'amour) et c'est loin d'etre le premier.
Le probleme de cette bouse vient a mon sens de son plagiat a peine déguisé et de la com qui a été faite autour, entre la glorification de ce plagiat, de la culture du viol qu'il contient (comme nombre d'autres romans a l'eau de rose, surtout ceux un peu anciens) et la "découverte" du "mommy porn"... L'histoire en elle meme est tristement banale.
@lafeemandarine J'avais emprunté Le Guet des Orfèvres (Men at arms, effectivement) à la médiathèque, aussi ne l'ai-je plus près de moi pour relire le passage mais je ne l'avais pas du tout envisagé comme ça... De mes souvenirs, Carotte lui demande de rester quand elle se lève et va partir (même si ça ne veut effectivement pas dire qu'il est OK pour coucher avec elle), Angua ne lui dit pas exactement de lui obéir, ça je m'en souviens, elle lui "Ne dites rien" (enfin, en VF du moins) et j'avais eu l'impression qu'il y avait quand même une attirance mutuelle dans la façon dont c'était décrit. Le "Ne dites rien" d'Angua je le voyais plutôt comme une façon de couper court à d'éventuels discours et peut-être de lui faciliter la vie à elle puisqu'elle est quand même en train de se dire que ça ne va pas marcher et qu'il va bientôt falloir qu'elle se barre. Je ne suis pas non plus certaine que Carotte ait ce degré d'innocence que tu décris, on le dit assez : il est simple mais pas simplet... Mais il faudrait vraiment que je le relise en ayant ta suggestion d'interprétation en tête. 
Sinon, je passe en coup de vent, je n'ai pas eu le temps de lire l'article du Huffington Post mais de ce que vous en dites (surtout les extraits cités par @Peace&Love&It;3 ), ça craint !
Sinon, je passe en coup de vent, je n'ai pas eu le temps de lire l'article du Huffington Post mais de ce que vous en dites (surtout les extraits cités par @Peace&Love&It;3 ), ça craint !
Ah ca, il est totalement abusé... grotesquement abusé.
Mais bon, je trouve un peu ridicule de crier à la Sue dés qu'un perso est abusé. C'est pas le seul stéréotype, quoi. Grey appartient plus, a mon avis, a la catégorie des prince-charmants méchants. La beauté, l'intelligence, la richesse (je range l'helico dans la richesse), c'est des trucs de prince charmant, "d'homme idéal" (oui, appliquer ce genre de terme a Grey me donne un peu envie de vomir), le coté creepy et son passé d'une originalité confondante, plus qu'un défaut-à-rendre-le-perso-attachant, c'est juste un procédé narratif éculé digne d'harlequins des années 60-70-80 (ca arrive encore dans les plus recents mais un peu moins. Ou alors je selectionne mieux que ma mere
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Ah mais oui, moi non plus je n'aime pas crier aux Mary-Sue mais c'était plus une réaction face aux gens qui prétendent qu'Ana est une Mary-Sue alors que bon, déjà, ce terme est souvent utiliser pour critiquer tout perso féminin un peu fort mais là Ana est un véritable paillasson, elle n'a aucune personnalité et ne remplie aucun des critères qui pourraient la rapprocher de ce stéréotype.
Je ne suis pas du genre à m'insurger dès qu'un personnage se rapproche d'un-e Mary-Sue (en plus je suis sûre que plein de héro-ïne-s géniaux/ales s'en rapproche) c'était juste pour dire que quitte à en chercher un-e dans 50SoG, Grey a plus la tête de l'emploie qu'Ana
