@Adwi Je trouve ça super intéressant. Par contre comme ils le disent ça me parait très délicat tout ça
Car comme ils le disent il est vrai qu'un manque d'amour (qui peut s'exprimer par autre chose que des gestes physiques) peut entraîner des troubles psychologiques et affectifs plus ou moins graves (ça peut même avoir des conséquences sur le fonctionnement cognitif, comme résulter en des problèmes d'apprentissage). Mais il est vrai qu'une personne comme ça (moi même j'ai beau vouloir changer, j'ai des problèmes affectifs) ne le fait pas exprès et va encore moins changer après une condamnation (enfin peut-être que si mais punir parce qu'on n'aime pas, je ne sais pas c'est radical).
Quid aussi des parents absents? Moi par exemple, j'ai une mère qui bon m'aime parce que je suis son enfant, mais aussi m'a toujours détesté je ne sais pas pourquoi. Et comme ce genre de truc va toujours de génération en génération ben ma grand mère était froide à la fois avec ma mère (c'est pour ça que je lui pardonne un peu), et reportait sa colère envers ma mère sur moi. Ça m'a toujours fait du mal, et je lutte contre beaucoup de choses à cause de ça. Mais j'ai un ami par exemple qui a toujours eu des conflits avec un parent, mais dont l'autre compensait énormément (tant avec des câlins que des encouragements). Sauf que dans mon cas mon père était totalement absent (dans tous les sens du terme). Donc je trouve ça un peu facile de condamner le parent qui est là, ne te donne pas d'affection mais t'assume(*), et à côté de ça, oublier le parent qui ne fait ni l'un ni l'autre (d'ailleurs c'est totalement injuste parce que souvent, on a tendance à plus s'entendre avec le parent absent, car il ne nous interdit jamais rien, ne nous dit jamais rien de blessant, mais c'est normal car il n'a pas à gérer le quotidien).
Ça fait très psychanalyse cette loi /cet article avec l’idée d'une mère chaude/mère froide, et aucun papa.
Mais bon j'ai l'impression que la loi vise des cas extrêmes de maltraitance psychologique. Ils parlent de "cruauté émotionnelle" donc je pense qu'il faut que ça s'illustre par des faits concrets. La témoin qu'ils font parler dans l'article parle d'absence de câlins, mais si elle porte plainte j'imagine que c'est parce que ce refus de donner des câlins s'inscrit dans un schéma beaucoup plus large d'abus émotionnel, voir d'une forme de négligence ou d'abandon.
Concernant le fait d'être tactile ou non, je suis désolée de ce que vous avez vécu, je pense qu'au lieu d'apprendre à l'être ou pas aux enfants, on devrait juste enseigner le consentement en ce qui concerne les contacts avec l'autre
(edit) * Je précise que je suis d'accord qu'assumer financièrement ne fait pas tout. Que dans certains cas le manque d'affection peut engendrer des problèmes bien plus graves que de grandir dans une famille aimante mais sans le sou.
Mais je voulais quand même souligner qu'il est difficile d'assumer un enfant seul. Et il se trouve que dans beaucoup de familles monoparentales c'est la mère qui reste, l'abandon de famille ( = parent qui disparaît et ne paye pas la pension alimentaire) c'est beaucoup de pères qui le font. Donc pénaliser la personne qui ne donne pas d'amour ça peut être encore un outil de discrimination vis à vis des mères
Car comme ils le disent il est vrai qu'un manque d'amour (qui peut s'exprimer par autre chose que des gestes physiques) peut entraîner des troubles psychologiques et affectifs plus ou moins graves (ça peut même avoir des conséquences sur le fonctionnement cognitif, comme résulter en des problèmes d'apprentissage). Mais il est vrai qu'une personne comme ça (moi même j'ai beau vouloir changer, j'ai des problèmes affectifs) ne le fait pas exprès et va encore moins changer après une condamnation (enfin peut-être que si mais punir parce qu'on n'aime pas, je ne sais pas c'est radical).
Quid aussi des parents absents? Moi par exemple, j'ai une mère qui bon m'aime parce que je suis son enfant, mais aussi m'a toujours détesté je ne sais pas pourquoi. Et comme ce genre de truc va toujours de génération en génération ben ma grand mère était froide à la fois avec ma mère (c'est pour ça que je lui pardonne un peu), et reportait sa colère envers ma mère sur moi. Ça m'a toujours fait du mal, et je lutte contre beaucoup de choses à cause de ça. Mais j'ai un ami par exemple qui a toujours eu des conflits avec un parent, mais dont l'autre compensait énormément (tant avec des câlins que des encouragements). Sauf que dans mon cas mon père était totalement absent (dans tous les sens du terme). Donc je trouve ça un peu facile de condamner le parent qui est là, ne te donne pas d'affection mais t'assume(*), et à côté de ça, oublier le parent qui ne fait ni l'un ni l'autre (d'ailleurs c'est totalement injuste parce que souvent, on a tendance à plus s'entendre avec le parent absent, car il ne nous interdit jamais rien, ne nous dit jamais rien de blessant, mais c'est normal car il n'a pas à gérer le quotidien).
Ça fait très psychanalyse cette loi /cet article avec l’idée d'une mère chaude/mère froide, et aucun papa.
Mais bon j'ai l'impression que la loi vise des cas extrêmes de maltraitance psychologique. Ils parlent de "cruauté émotionnelle" donc je pense qu'il faut que ça s'illustre par des faits concrets. La témoin qu'ils font parler dans l'article parle d'absence de câlins, mais si elle porte plainte j'imagine que c'est parce que ce refus de donner des câlins s'inscrit dans un schéma beaucoup plus large d'abus émotionnel, voir d'une forme de négligence ou d'abandon.
Concernant le fait d'être tactile ou non, je suis désolée de ce que vous avez vécu, je pense qu'au lieu d'apprendre à l'être ou pas aux enfants, on devrait juste enseigner le consentement en ce qui concerne les contacts avec l'autre
(edit) * Je précise que je suis d'accord qu'assumer financièrement ne fait pas tout. Que dans certains cas le manque d'affection peut engendrer des problèmes bien plus graves que de grandir dans une famille aimante mais sans le sou.
Mais je voulais quand même souligner qu'il est difficile d'assumer un enfant seul. Et il se trouve que dans beaucoup de familles monoparentales c'est la mère qui reste, l'abandon de famille ( = parent qui disparaît et ne paye pas la pension alimentaire) c'est beaucoup de pères qui le font. Donc pénaliser la personne qui ne donne pas d'amour ça peut être encore un outil de discrimination vis à vis des mères
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