Al Jazeera America est Qatari et non Algérien dans son financement, Américain dans sa direction. Sinon c'est tout neuf (quelques mois seulement) mais je pense que c'est dans la même veine libérale, indépendante et fouillée qu'Al Jazeera English, surtout que ça a pris la suite de la chaine indépendante Current TV fondée par Al Gore entre autre.destynova;4441126 a dit :Truc à part : Est-ce que vous connaissez AlJazeera America? (aljazeera =djazair = algérie non?) Ce sont eux aussi qui ont interviewé la jeune fille qui s'est faite violer dans le Maryland il me semble. Est-ce qu'ils sont particulièrement sensible à cette cause? (j'ai trouvé cet article sur le site de Title IX mais je ne sais pas s'ils ont un lien particulier)
morganegirly;4441168 a dit :Al Jazeera America est Qatari et non Algérien dans son financement, Américain dans sa direction. Sinon c'est tout neuf (quelques mois seulement) mais je pense que c'est dans la même veine libérale, indépendante et fouillée qu'Al Jazeera English, surtout que ça a pris la suite de la chaine indépendante Current TV fondée par Al Gore entre autre.destynova;4441126 a dit :Truc à part : Est-ce que vous connaissez AlJazeera America? (aljazeera =djazair = algérie non?) Ce sont eux aussi qui ont interviewé la jeune fille qui s'est faite violer dans le Maryland il me semble. Est-ce qu'ils sont particulièrement sensible à cette cause? (j'ai trouvé cet article sur le site de Title IX mais je ne sais pas s'ils ont un lien particulier)
Sur le viol moins reconnu populairement (quand il n'y a pas de violence claire par exemple), je ne sais pas trop leur sensibilisation mais en général, les journalistes du réseau Al Jazeera sont très pertinents sur les sujets de droits humains et de droits des femmes.
Même si le Qatar n'a pas l'image la plus valorisante niveau droit des femmes, le réseau Al Jazeera est excellent, attire de très bons journalistes qui ont fait leur preuves sur des chaines comme CNN ou la BBC et a une très bonne déontologie journalistique.
destynova;4441126 a dit :Un article intéressant qui parle des viols sur les campus aux États Unis (ce qui semble être un vrai phénomène là bas).
L'article souligne le fait que les viols sur les campus sont souvent commis par des "serial rapists" (des recherches appuient cette théorie). 9 viols sur 10 (si j'ai bien saisi?) sur un campus seraient le fait de violeurs "récidivistes". Ainsi des jeunes filles qui trouvent enfin le courage de rapporter leur agression sont UN PEU abasourdie d'apprendre que leur agresseur a déjà été accusé du même genre de chose (parfois 3 ou 4 fois), mais que trop souvent, rien n'a été entrepris à son encontre. Aucune poursuite, parfois des expulsions, mais jamais définitive (yen a une qui raconte que la précédente "peine" contre son violeur était une sorte de punition écrite, une rédaction qu'il a du faire sur "pourquoi c'est mal").
Et rien dans l'article ne mentionne des sportifs, ou des personnes haut placées, donc on les protège sans "excuse" particulière. Le viol est juste accepté, et institutionnalisé (puisque pas poursuivi, voir caché) et les violeurs tolérés, même si leur acte n'est pas isolé.
Une partie de l'article est consacrée à des interview de ces "violeurs" (#trigger warning# dans l'article ça peut être un peu brutal). Et d'après les bouts choisis ils préméditent totalement leur acte en repérant les filles les plus soules dans les fêtes par exemple. Le langage qu'ils utilisent pour parler de leur acte n'est presque pas choquant tellement c'est banalisé, mais on voit bien que même quand les filles sont totalement déchirées, il n'y a pas vraiment "d’ambiguïté" sur ce qu'ils sont en train de faire ou non (je parle du fait de les violer) puisqu'ils disent bien que les filles les ont repoussé un moment etc. Et puis le simple fait de chercher quelqu'un de saoul c'est déjà un aveux je pense.
Enfin je dis ça pour dire que dans ces interview, le stéréotype du "viol quiproquo", "je croyais qu'elle le voulait, c'était pas clair" semble être un mythe.
(Je précise que ce n'est pas le cas de tous les viols, mais de viols commis par ces "serial rapists", estimés à 6% de la population du campus selon les recherches sur lesquelles se basent l'article, et qui ont commis en moyenne 6 viols, les agressions commises par ce genre de personnes représenterait 90% des viols sur les campus mais ne sont quasiment jamais punis).
astipalaya;4442301 a dit :Sinon, en parlant de prostitution. Je me demandais, les anti-abolutions donnent souvent l'argument "Il y a des personnes qui choisissent la prostitution de leur plein grès" mais a-t-on des chiffre du nombre de personne qui ont choisi ce métier? Et quand je dis choisi, est-ce qu'on parle de choix quand c'est la dernière solution pour ne pas se retrouver dehors?
Désolée si vous en avez déjà parler et que je ne l'ai pas vu.