Sur la question de l'éducation @AnnOmalie et @Ghost wind, je suis en plein semestre dessus (et j'ai eu un très bon cours l'année dernière aussi) donc je viens ajouter mon grain de sel.
L'enseignement des filles et des garçons a longtemps été séparé. Après la Révolution Industrielle, l'éducation a commencé à se développer et à se généraliser, y compris pour les filles mais jusqu'à la fin du XIXe, il est assuré uniquement par le clergé (bon l'enseignement religieux était présent aussi pour les garçons mais ce n'était pas forcément un religieux qui faisait cours) et les jeunes filles de bonne famille (puisqu'à l'époque il y a une séparation entre les riches et les pauvres également) ont bien un enseignement secondaire pour elles, mais qui leur apprend surtout à bien tenir la maison. On leur donne un peu de culture générale pour qu'elles puissent tenir la conversation dans les soirées chic, mais surtout pas de philo parce qu'elles en deviendraient folles ou athées (sisi !). Elles n'étudient que 4 ans (7 pour les garçons) et on ne va quand même pas leur donner le bac, hein, alors on leur donne un diplôme de fin d'études secondaires. Le fait d'avoir les mêmes programmes et le même baccalauréat pour les filles et les garçons, ç'a été décrété en 1925 (mais je n'en sais pas plus que la date sur ce point précis).
Sinon l'association "lecture/écriture" au féminin, pour moi c'est récent. Il y a bien sûr eu des femmes de lettres, même à la Renaissance, mais de l'impression que j'en ai c'est minoritaire et souvent pas très bien vu par les contemporains...Ma prof de socio de l'an dernier pensait d'ailleurs que si les filles étaient si douées en la matière et de façon plus générale, à l'école, c'était justement parce qu'il y avait eu cet écart et que du coup pour les filles c'était important de réussir à l'école, maintenant qu'elles ont le droit d'avoir les mêmes cours que les garçons (je schématise, j'arrive pas à tourner ça aussi bien qu'elle ><). En fait je pense qu'elle rapprochait ça du concept des héritiers de Bourdieu, c'est-à-dire que les enfants de familles aisées sont souvent ceux qui travaillent le moins parce que le système est adapté à eux.
Pour ma part, je pense que sans une certaine idée de la virilité, ils réussiraient peut-être mieux à l'école, puisqu'ils n'auraient pas besoin d'être turbulents pour affirmer qu'ils sont des hommes.
P.S. : J'ai eu des cours sur le sujet mais je ne suis ni historienne, ni spécialiste de l'éducation donc ouverte à toute critique ou précision sur ce que j'ai dit.
L'enseignement des filles et des garçons a longtemps été séparé. Après la Révolution Industrielle, l'éducation a commencé à se développer et à se généraliser, y compris pour les filles mais jusqu'à la fin du XIXe, il est assuré uniquement par le clergé (bon l'enseignement religieux était présent aussi pour les garçons mais ce n'était pas forcément un religieux qui faisait cours) et les jeunes filles de bonne famille (puisqu'à l'époque il y a une séparation entre les riches et les pauvres également) ont bien un enseignement secondaire pour elles, mais qui leur apprend surtout à bien tenir la maison. On leur donne un peu de culture générale pour qu'elles puissent tenir la conversation dans les soirées chic, mais surtout pas de philo parce qu'elles en deviendraient folles ou athées (sisi !). Elles n'étudient que 4 ans (7 pour les garçons) et on ne va quand même pas leur donner le bac, hein, alors on leur donne un diplôme de fin d'études secondaires. Le fait d'avoir les mêmes programmes et le même baccalauréat pour les filles et les garçons, ç'a été décrété en 1925 (mais je n'en sais pas plus que la date sur ce point précis).
Sinon l'association "lecture/écriture" au féminin, pour moi c'est récent. Il y a bien sûr eu des femmes de lettres, même à la Renaissance, mais de l'impression que j'en ai c'est minoritaire et souvent pas très bien vu par les contemporains...Ma prof de socio de l'an dernier pensait d'ailleurs que si les filles étaient si douées en la matière et de façon plus générale, à l'école, c'était justement parce qu'il y avait eu cet écart et que du coup pour les filles c'était important de réussir à l'école, maintenant qu'elles ont le droit d'avoir les mêmes cours que les garçons (je schématise, j'arrive pas à tourner ça aussi bien qu'elle ><). En fait je pense qu'elle rapprochait ça du concept des héritiers de Bourdieu, c'est-à-dire que les enfants de familles aisées sont souvent ceux qui travaillent le moins parce que le système est adapté à eux.
Pour ma part, je pense que sans une certaine idée de la virilité, ils réussiraient peut-être mieux à l'école, puisqu'ils n'auraient pas besoin d'être turbulents pour affirmer qu'ils sont des hommes.
P.S. : J'ai eu des cours sur le sujet mais je ne suis ni historienne, ni spécialiste de l'éducation donc ouverte à toute critique ou précision sur ce que j'ai dit.


!).
L'histoire du chat qui se mord la queue en fait "les études montrent que les hommes boivent de la bière, les femmes du vin" et après "oui mais moi je suis une fille, donc je bois du vin c'est scientifique, y'a une étude !".
), mais quand je pense à ma famille, c'est idem, toutes les femmes boivent de la bière, et ça n'a jamais dérangé personne (et j'ai jamais entendu de remarques déplacées).
Si par pur hasard il y a des Madz qui en font parti ça m'intéresse. Même si je suis pas encore étudiante !

si l'envie leur prend de venir par chez vous, c'est juste pour vous informer