Veille transphobie

[MamieCaro]

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce que c'est que le "queer paillettes" ?
Et la différence entre le queer paillettes et le queer pas paillettes.

J'ai du mal à comprendre ce terme. Je sais qu'il est assez péjoratif mais je vois pas à quoi il se rapporte.

J'y connais rien, mais y a cette interview de Marie-Hélène Bourcier qui en parle.

Je cite :

"En fait, pour moi le queer chic, c’est plutôt ce que d’autres appellent le «queer paillettes », ce qui les conduit généralement à s’affirmer comme anti-queer. Un « queer paillettes » très lié à une scène parisienne qui a misé sur du copy cat décevant et qui est aux antipodes de l’éthique queer et de la communauté San Franciscaine. On a eu droit depuis le milieu des années 2000 à un rapatriement appauvri du néo-burlesque US, une apparition du queer multitâches, pardon multi-talent ? qui rate tout ce qu’il entreprend : je tourne dans un dvd pédago sur l’éjac féminine avec la maîtresse du genre, Deborah Sudhal, mais je ne sais pas éjaculer ; je vais chez Cauet faire une démo d’une école de la fessée fantôme et je claque l’épaule à la place du cul ; j’écris des manifestes où tout le monde a le queer triste et où les femmes sont encore et toujours folles de génération en génération : c’est plus du gender fucking mais du Zola féru des théories de la dégénérescence ; certes, je tonne contre le viol dans les bouquins, mais je défend bec et talons aiguilles, un bad boy violent à l’endroit des femmes et des gouines parce qu’il me prend en photo et qu’il est un grand artiste ; je le fais tourner dans mes queer porn où j’ose – quand je vois que ça marche – faire signer des contrats aux actrices à 1 euro, etc. etc… Tout ça pour quoi : pour faire la couverture de la Dixième Muse… C’est un peu court, non ? Et ça fait des dégâts. Et comme nous ne sommes pas community based et que les starlettes queer se la jouent télé-réalité, on laisse pourrir pendant cinq ans…"

 

[AngelTen Richard II]

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce que c'est que le "queer paillettes" ?
Et la différence entre le queer paillettes et le queer pas paillettes.

J'ai du mal à comprendre ce terme. Je sais qu'il est assez péjoratif mais je vois pas à quoi il se rapporte.

J'y connais rien, mais y a cette interview de Marie-Hélène Bourcier qui en parle.

Je cite :

"En fait, pour moi le queer chic, c’est plutôt ce que d’autres appellent le «queer paillettes », ce qui les conduit généralement à s’affirmer comme anti-queer. Un « queer paillettes » très lié à une scène parisienne qui a misé sur du copy cat décevant et qui est aux antipodes de l’éthique queer et de la communauté San Franciscaine. On a eu droit depuis le milieu des années 2000 à un rapatriement appauvri du néo-burlesque US, une apparition du queer multitâches, pardon multi-talent ? qui rate tout ce qu’il entreprend : je tourne dans un dvd pédago sur l’éjac féminine avec la maîtresse du genre, Deborah Sudhal, mais je ne sais pas éjaculer ; je vais chez Cauet faire une démo d’une école de la fessée fantôme et je claque l’épaule à la place du cul ; j’écris des manifestes où tout le monde a le queer triste et où les femmes sont encore et toujours folles de génération en génération : c’est plus du gender fucking mais du Zola féru des théories de la dégénérescence ; certes, je tonne contre le viol dans les bouquins, mais je défend bec et talons aiguilles, un bad boy violent à l’endroit des femmes et des gouines parce qu’il me prend en photo et qu’il est un grand artiste ; je le fais tourner dans mes queer porn où j’ose – quand je vois que ça marche – faire signer des contrats aux actrices à 1 euro, etc. etc… Tout ça pour quoi : pour faire la couverture de la Dixième Muse… C’est un peu court, non ? Et ça fait des dégâts. Et comme nous ne sommes pas community based et que les starlettes queer se la jouent télé-réalité, on laisse pourrir pendant cinq ans…"

Je n'ai rigoureusement rien compris à cette explication, ya-t-il une bonne âme pour me faire un résumé ?

 

[Black Phillip]

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce que c'est que le "queer paillettes" ?
Et la différence entre le queer paillettes et le queer pas paillettes.

J'ai du mal à comprendre ce terme. Je sais qu'il est assez péjoratif mais je vois pas à quoi il se rapporte.

J'y connais rien, mais y a cette interview de Marie-Hélène Bourcier qui en parle.

Je cite :

"En fait, pour moi le queer chic, c’est plutôt ce que d’autres appellent le «queer paillettes », ce qui les conduit généralement à s’affirmer comme anti-queer. Un « queer paillettes » très lié à une scène parisienne qui a misé sur du copy cat décevant et qui est aux antipodes de l’éthique queer et de la communauté San Franciscaine. On a eu droit depuis le milieu des années 2000 à un rapatriement appauvri du néo-burlesque US, une apparition du queer multitâches, pardon multi-talent ? qui rate tout ce qu’il entreprend : je tourne dans un dvd pédago sur l’éjac féminine avec la maîtresse du genre, Deborah Sudhal, mais je ne sais pas éjaculer ; je vais chez Cauet faire une démo d’une école de la fessée fantôme et je claque l’épaule à la place du cul ; j’écris des manifestes où tout le monde a le queer triste et où les femmes sont encore et toujours folles de génération en génération : c’est plus du gender fucking mais du Zola féru des théories de la dégénérescence ; certes, je tonne contre le viol dans les bouquins, mais je défend bec et talons aiguilles, un bad boy violent à l’endroit des femmes et des gouines parce qu’il me prend en photo et qu’il est un grand artiste ; je le fais tourner dans mes queer porn où j’ose – quand je vois que ça marche – faire signer des contrats aux actrices à 1 euro, etc. etc… Tout ça pour quoi : pour faire la couverture de la Dixième Muse… C’est un peu court, non ? Et ça fait des dégâts. Et comme nous ne sommes pas community based et que les starlettes queer se la jouent télé-réalité, on laisse pourrir pendant cinq ans…"

Je n'ai rigoureusement rien compris à cette explication, ya-t-il une bonne âme pour me faire un résumé ?

Je pense avoir compris. (je lis un de ses livres en parallèle donc je pense que ça m'a aidée à comprendre l'interview, et une fille à une soirée avait un peu commencée à m'en parler, d'où la question initiale)

En fait, au moment où le "mouvement queer" a été importé en France, il y a eu pas mal de personnes dont des cisgenres qui ont pété un plomb et qui se sont déclarés non binaires/trans/queer, ils ont sauté dans le queer comme dans un "lifestyle", en se coupant les cheveux, en "performant" leur genre à travers des trucs artistiques de type séances photos, participation à des films ou des pornos queer etc.
Comme si moi, alors que je me sens femme à la base et que je suis cisgenre, j'allais dire tout à coup : "j'adhère trop à la théorie queer parce que je suis féministe alors je vais être non binaire pour déconstruire le genre." (par exemple) et que tout à coup je me mettais à faire des trucs genre porno fist.
ça n'aurait pas de sens, puisque le genre n'est pas une "performance" pour les personnes trans ou non binaires, c'est un état, et c'est leur identité. Donc le mouvement queer qui a viré "paillettes" en France n'a pas de fond, c'est du paraître. Et les vraies revendications queer ont été noyées par ce mouvement (dont faisaient/font aussi partie de "vrais" queer)

C'est ça la critique qui est posée à ce que j'en ai compris.

 

[AngelTen Richard II]

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce que c'est que le "queer paillettes" ?
Et la différence entre le queer paillettes et le queer pas paillettes.

J'ai du mal à comprendre ce terme. Je sais qu'il est assez péjoratif mais je vois pas à quoi il se rapporte.

J'y connais rien, mais y a cette interview de Marie-Hélène Bourcier qui en parle.

Je cite :

"En fait, pour moi le queer chic, c’est plutôt ce que d’autres appellent le «queer paillettes », ce qui les conduit généralement à s’affirmer comme anti-queer. Un « queer paillettes » très lié à une scène parisienne qui a misé sur du copy cat décevant et qui est aux antipodes de l’éthique queer et de la communauté San Franciscaine. On a eu droit depuis le milieu des années 2000 à un rapatriement appauvri du néo-burlesque US, une apparition du queer multitâches, pardon multi-talent ? qui rate tout ce qu’il entreprend : je tourne dans un dvd pédago sur l’éjac féminine avec la maîtresse du genre, Deborah Sudhal, mais je ne sais pas éjaculer ; je vais chez Cauet faire une démo d’une école de la fessée fantôme et je claque l’épaule à la place du cul ; j’écris des manifestes où tout le monde a le queer triste et où les femmes sont encore et toujours folles de génération en génération : c’est plus du gender fucking mais du Zola féru des théories de la dégénérescence ; certes, je tonne contre le viol dans les bouquins, mais je défend bec et talons aiguilles, un bad boy violent à l’endroit des femmes et des gouines parce qu’il me prend en photo et qu’il est un grand artiste ; je le fais tourner dans mes queer porn où j’ose – quand je vois que ça marche – faire signer des contrats aux actrices à 1 euro, etc. etc… Tout ça pour quoi : pour faire la couverture de la Dixième Muse… C’est un peu court, non ? Et ça fait des dégâts. Et comme nous ne sommes pas community based et que les starlettes queer se la jouent télé-réalité, on laisse pourrir pendant cinq ans…"

Je n'ai rigoureusement rien compris à cette explication, ya-t-il une bonne âme pour me faire un résumé ?

Je pense avoir compris. (je lis un de ses livres en parallèle donc je pense que ça m'a aidée à comprendre l'interview, et une fille à une soirée avait un peu commencée à m'en parler, d'où la question initiale)

En fait, au moment où le "mouvement queer" a été importé en France, il y a eu pas mal de personnes dont des cisgenres qui ont pété un plomb et qui se sont déclarés non binaires/trans/queer, ils ont sauté dans le queer comme dans un "lifestyle", en se coupant les cheveux, en "performant" leur genre à travers des trucs artistiques de type séances photos, participation à des films ou des pornos queer etc.
Comme si moi, alors que je me sens femme à la base et que je suis cisgenre, j'allais dire tout à coup : "j'adhère trop à la théorie queer parce que je suis féministe alors je vais être non binaire pour déconstruire le genre." (par exemple) et que tout à coup je me mettais à faire des trucs genre porno fist.
ça n'aurait pas de sens, puisque le genre n'est pas une "performance" pour les personnes trans ou non binaires, c'est un état, et c'est leur identité. Donc le mouvement queer qui a viré "paillettes" en France n'a pas de fond, c'est du paraître. Et les vraies revendications queer ont été noyées par ce mouvement (dont faisaient/font aussi partie de "vrais" queer)

C'est ça la critique qui est posée à ce que j'en ai compris.

 Ah oui, je vois. En effet, quand on est réellement queer, ça doit être agaçant de voir des gens qui font semblant juste pour faire le buzz.

Un peu comme ces personnalités qui écrivent un bouquin pour se donner l'air d'intellectuel-le-s trop profond-e-s mais dont l'oeuvre est complètement creuse. Ce que ça peut être agaçant quand on essaie soi-même d'écrire un livre avec un tant soit peu de recherche et de profondeur ^^

 

[AngelTen Richard II]

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce que c'est que le "queer paillettes" ?
Et la différence entre le queer paillettes et le queer pas paillettes.

J'ai du mal à comprendre ce terme. Je sais qu'il est assez péjoratif mais je vois pas à quoi il se rapporte.

J'y connais rien, mais y a cette interview de Marie-Hélène Bourcier qui en parle.

Je cite :

"En fait, pour moi le queer chic, c’est plutôt ce que d’autres appellent le «queer paillettes », ce qui les conduit généralement à s’affirmer comme anti-queer. Un « queer paillettes » très lié à une scène parisienne qui a misé sur du copy cat décevant et qui est aux antipodes de l’éthique queer et de la communauté San Franciscaine. On a eu droit depuis le milieu des années 2000 à un rapatriement appauvri du néo-burlesque US, une apparition du queer multitâches, pardon multi-talent ? qui rate tout ce qu’il entreprend : je tourne dans un dvd pédago sur l’éjac féminine avec la maîtresse du genre, Deborah Sudhal, mais je ne sais pas éjaculer ; je vais chez Cauet faire une démo d’une école de la fessée fantôme et je claque l’épaule à la place du cul ; j’écris des manifestes où tout le monde a le queer triste et où les femmes sont encore et toujours folles de génération en génération : c’est plus du gender fucking mais du Zola féru des théories de la dégénérescence ; certes, je tonne contre le viol dans les bouquins, mais je défend bec et talons aiguilles, un bad boy violent à l’endroit des femmes et des gouines parce qu’il me prend en photo et qu’il est un grand artiste ; je le fais tourner dans mes queer porn où j’ose – quand je vois que ça marche – faire signer des contrats aux actrices à 1 euro, etc. etc… Tout ça pour quoi : pour faire la couverture de la Dixième Muse… C’est un peu court, non ? Et ça fait des dégâts. Et comme nous ne sommes pas community based et que les starlettes queer se la jouent télé-réalité, on laisse pourrir pendant cinq ans…"

Je n'ai rigoureusement rien compris à cette explication, ya-t-il une bonne âme pour me faire un résumé ?

Je pense avoir compris. (je lis un de ses livres en parallèle donc je pense que ça m'a aidée à comprendre l'interview, et une fille à une soirée avait un peu commencée à m'en parler, d'où la question initiale)

En fait, au moment où le "mouvement queer" a été importé en France, il y a eu pas mal de personnes dont des cisgenres qui ont pété un plomb et qui se sont déclarés non binaires/trans/queer, ils ont sauté dans le queer comme dans un "lifestyle", en se coupant les cheveux, en "performant" leur genre à travers des trucs artistiques de type séances photos, participation à des films ou des pornos queer etc.
Comme si moi, alors que je me sens femme à la base et que je suis cisgenre, j'allais dire tout à coup : "j'adhère trop à la théorie queer parce que je suis féministe alors je vais être non binaire pour déconstruire le genre." (par exemple) et que tout à coup je me mettais à faire des trucs genre porno fist.
ça n'aurait pas de sens, puisque le genre n'est pas une "performance" pour les personnes trans ou non binaires, c'est un état, et c'est leur identité. Donc le mouvement queer qui a viré "paillettes" en France n'a pas de fond, c'est du paraître. Et les vraies revendications queer ont été noyées par ce mouvement (dont faisaient/font aussi partie de "vrais" queer)

C'est ça la critique qui est posée à ce que j'en ai compris.

 Ah oui, je vois. En effet, quand on est réellement queer, ça doit être agaçant de voir des gens qui font semblant juste pour faire le buzz.

Un peu comme ces personnalités qui écrivent un bouquin pour se donner l'air d'intellectuel-le-s trop profond-e-s mais dont l'oeuvre est complètement creuse. Ce que ça peut être agaçant quand on essaie soi-même d'écrire un livre avec un tant soit peu de recherche et de profondeur ^^

Oui. Mais je pense que la majorité des personnes ne font pas ça pour le buzz. Enfin, je pense que ça part d'une volonté de "déconstruire" ou de faire proliférer les genres à travers ses propres actions. Je pense que ça peut-être tentant de se lancer dans la performance de genres pour dire "merde" à l'état des choses quand on partage une vision du monde féministe et tout ce que ça inclue. Je pense pas que ça parte d'une mauvaise intention. Même si du coup ça a un peu entraîné l'effacement de certaines revendications du mouvement queer.
Pour moi le vrai problème c'est qu'il faut pas tout mélanger. On peut pas se dire transgenre quand c'est une performance. Jpense qu'il faut faire la différence entre les choses, comme on fait la différence entre les travestis qui sont dans la performance, et les transidendités qui sont un état et pas un jeu ni un déguisement.
Du coup je me demande si on peut considérer les gens qui sont dans la performance comme queers, et si ils sont en légitimité de se déclarer comme tels. Peut-être que c'est un peu ça le problème aussi.
Enfin c'est une question que je me pose.

C'est toujours ce vieux problème de conflit entre l'être et le paraître...

 

[katnissvsw]

Pour Le Point, être transgenre est une maladie au même titre qu'être porteur/se du VIH
Une transsexuelle lui répond dans l'article que j'ai linké
   

 

[AngelTen Richard II]

Pour Le Point, être transgenre est une maladie au même titre qu'être porteur/se du VIH
Une transsexuelle lui répond dans l'article que j'ai linké
   

De toute façon, le magazine le Point n'est pas spécialement connu pour sa tolérance et son respect... je me souviens d'un article particulièrement scandaleux fait au sujet de mon lycée, qui faisait preuve d'une xénophobie et islamophobie à peine dissimulée en reliant la présence d'élèves pas aussi "français" qu'on voudraient qu'ils le soient (comprendre : mat de peau/musulmans/noirs) avec les problèmes rencontrés par ce lycée (problème qui en fait sont rencontrés dans la plupart des lycées, peut importe la couleur et l'origine de ses étudiants).

Enfin bref, moi j'attends de pied ferme la Barbie et le Ken transgenres.

 

[AngelTen Richard II]

J'aimerais bien comprendre mon genre un jour.
(Du coup depuis hier je suis en train de remonter tout le topic)
Depuis que je me suis coupé les cheveux des fois je me surprends à chercher le ShinyPony masculin dans le miroir.
J'hésite à m'acheter des brassières de sport pour me déguiser en garçon (parce que j'ose me déguiser en fille régulièrement, mais en garçon moins, déjà parce que je trouve la mode masculine moins intéressante et en plus parce que mon corps est féminin et que du coup, être déguisée en fille aux yeux des autres ça passe)
Et si je pourrais oser franchir ce cap ici je me vois mal le faire en France

Ensuite me définir m'angoisse profondément. Je sais que je ne me sens pas femme mais en même temps la société me dit femme, mon corps dit femme, mes minishorts disent femme, mon manque d'ambition / d'esprit de compétition, ma douceur, mes bavardages disent femme aussi. (ah et mon plus grand fantasme c'est de réussir à inspirer suffisamment un-e artiste pour être sa muse  'arrive pas à savoir si c'est juste un manque de maturité ma sensation d'être agenre ou si réellement j'ai le droit de me revendiquer comme tel
Après je me dis que le genre ça bouge, que rien ne m'interdit de me définir comme agenre maintenant et de devenir cis plus tard.

Ce qui fait que je préfère les questionnaires où ils demandent le sexe et pas le genre, le sexe, c'est facile à définir pour moi, j'ai pas l'impression de mentir en cochant F par contre quand on me propose "Genre" avec aucun autre choix que masculin et féminin je sais jamais quoi cocher

Oh boy
Es-tu moi ?
Non, ou alors j'ai un sérieux problème de schisme interpersonnel quantique de téléportation fromagère arc-en-ciel instantanée (dis-le trois fois sans respirer).

Plus sérieusement (ça risque d'être difficile car j'ai dit "fromage"), ça m'arrive souvent d'éprouver le besoin d'être vêtue en garçon (ou homme... dites-le comme vous voulez). J'appellerais pas ça un déguisement, c'est juste qu'être une fille, chez moi, ça fonctionne. Et puis parfois c'est être un garçon qui fonctionne. Manque de bol, j'ai un corps féminin incachable (cachez ce sein que je ne saurais voir). C'est source de sacrées complications pour moi : certains jours je déteste avoir tant de seins et de fesses et de tout que je ne peux pas juste enfiler un costume et devenir complètement un garçon.
Et puis, quelquefois, état de grâce, je me sens bien en fille, j'accepte d'être une fille. Mais c'est tellement rare... je plus souvent j'essaie de composer entre les deux extrêmes, de faire avec pour être à la fois acceptable à mes yeux et aux yeux du reste du monde... Et d'autres jours bénis (comprendre : représentations théâtrales ou festivaux de geeks où je peux enfiler un costume/personnage masculin) où je peux être tranquillement dans mon 2e genre, sans songer au qu'en-dira-t'on.

Life so complicated

 

[MaliceMizer]

Salut à toutes, voilà je ne savais pas où poster mon message, mais j'ai besoin de trouver un psychiatre ou un endocrino dans Lille et ses alentours (nord de la France), vous vous doutez que c'est pour entamer une transition. Mais je ne veux pas tomber sur un psy intolérant qui ruinerait tous mes espoirs! Quelqu'un aurait il connaissance d'un bon psy ayant déjà suivi des trans pour avoir l'attestation afin de commencer le traitement hormonal substitutif, dans ce secteur? Le nord de la france est vraiment un endroit sinistré sur les questions de transidentité, la plupart ne savent même pas ce que c'est! J'aurai préféré naître aux USA tiens!

note: je suis étudiante donc pas vraiment les moyens d'aller loin pour un rendez vous chez le psy ou endocrino

 

[AngelTen Richard II]

Salut à toutes, voilà je ne savais pas où poster mon message, mais j'ai besoin de trouver un psychiatre ou un endocrino dans Lille et ses alentours (nord de la France), vous vous doutez que c'est pour entamer une transition. Mais je ne veux pas tomber sur un psy intolérant qui ruinerait tous mes espoirs! Quelqu'un aurait il connaissance d'un bon psy ayant déjà suivi des trans pour avoir l'attestation afin de commencer le traitement hormonal substitutif, dans ce secteur? Le nord de la france est vraiment un endroit sinistré sur les questions de transidentité, la plupart ne savent même pas ce que c'est! J'aurai préféré naître aux USA tiens!

note: je suis étudiante donc pas vraiment les moyens d'aller loin pour un rendez vous chez le psy ou endocrino

Je n'habite pas Lille mais j'ai trouvé la liste des endocrinologue sur Lille sur les pages jaunes :
http://www.pagesjaunes.fr/annuaire/lille-59/endocrinologue

Si tu veux, ce qu'on peut faire (moi ou quelqu'un d'autre yen a quand même dix) c'est les appeler les uns après les autres pour les tester (je peux comprendre que si c'est toi qui le fait et que tu te prends des réflexions, au bout de dix ça commence à faire chier) en se faisant passer pour un-e trans. Comme ça on sera fixé.

(la ruse, les enfants, la ruse)

Sinon, tu peux aussi demander aux assos LGBT de ta région, peut-être trouveras-tu quelqu'un qui pourra t'aiguiller.

 

[Black Phillip]

@MaliceMizer
Il y a aussi cette association qui a l'air cool sur Lille: http://www.cestpasmongenre.com/
je pense qu'ils pourront t'aiguiller.

 

[MaliceMizer]

@MaliceMizer
Il y a aussi cette association qui a l'air cool sur Lille: http://www.cestpasmongenre.com/
je pense qu'ils pourront t'aiguiller.

merci à toutes, je vais me renseigner, le plus important étant je pense la visite chez le psy pour l'attestation (je me vois mal arriver comme un Rafflesia (une fleur quoi) chez un endocrino pour demander un ths sans papier du psy, ou alors ce n'est pas obligé?)


prochaine étape: trouver un psy gentil pas trop loin de chez moi (si je dois y aller en train j'irai, tant pis pour ma maigre bourse étudiante)