@Salpêtre Je pense que c'est un cas assez extrême, quoique je pense qu'on peut trouver pire, mais ça reste que certaines pratiques sont ultra courantes. Je trouve que d'ailleurs l'article le met bien en avant que c'est pas un cas isolé. Et il met aussi bien en avant qu'il n'y a pas de réel contrôle des structures psy* et donc ça sous-entend que c'est la liberté à n'importe quoi.
«Ce qui nous a frappés, poursuit Adeline Hazan, c’est le sentiment d’une acceptation résignée de ces pratiques, par le personnel soignant comme par les malades.»
Cette phrase elle marque vraiment aussi la réalité de ces situations, le personnel il se résigne, l'équipe se gangrène, il y a un vrai effet de groupe. Une de mes collègues en EHPAD, était confrontée à des mauvais traitements de la part des aides-soignantes sur les patients. Toute l'équipe se tirait vers le bas, ne foutait pas grand chose et l'EHPAD devenait un mouroir. La psychologue était nouvelle, mais très vite elle s'est résignée, très vite elle n'a plus eu envie de changer les choses, de pousser les gens à faire mieux, d'arrêter les mauvais traitements. Bon elle-même, elle ne maltraitait pas les patients, mais elle ne faisait rien pour que la situation change.
Même si une équipe de soignants n'est pas solidaire, que ça se tire dans les pattes, l'effet de groupe reste. C'est comme les patients symptômes.
«Ce qui nous a frappés, poursuit Adeline Hazan, c’est le sentiment d’une acceptation résignée de ces pratiques, par le personnel soignant comme par les malades.»
Cette phrase elle marque vraiment aussi la réalité de ces situations, le personnel il se résigne, l'équipe se gangrène, il y a un vrai effet de groupe. Une de mes collègues en EHPAD, était confrontée à des mauvais traitements de la part des aides-soignantes sur les patients. Toute l'équipe se tirait vers le bas, ne foutait pas grand chose et l'EHPAD devenait un mouroir. La psychologue était nouvelle, mais très vite elle s'est résignée, très vite elle n'a plus eu envie de changer les choses, de pousser les gens à faire mieux, d'arrêter les mauvais traitements. Bon elle-même, elle ne maltraitait pas les patients, mais elle ne faisait rien pour que la situation change.
Même si une équipe de soignants n'est pas solidaire, que ça se tire dans les pattes, l'effet de groupe reste. C'est comme les patients symptômes.