A
Ana Ivanovna
Guest
Entre autres, j'ai récemment lu la Correspondance de Flaubert - qui ne fait que prendre de plus en plus de place dans mon petit cœur de lectrice 
- et quelques livres d'Annie Ernaux. J'avais beaucoup aimé La Place qui m'a beaucoup parlé cet été, mais j'ai détesté sa toute première publication, Les armoires vides, lue la semaine passée. Je l'ai trouvée d'une rudesse, d'une insolence empreinte de mauvaise foi et de rancœur injustes au possible. J'ai cependant enchainé cette grande déception avec L'écriture comme un couteau, qui consiste en la retranscription d'un long échange de mails entre Pierre-Yves Jeannet (que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam) et Annie Ernaux, et dans lequel cette dernière est amenée à "expliquer" ce qui l'a menée à l'écriture et ses différents "processus". Très intéressant à lire quand on s'intéresse à l’éclectisme de son oeuvre (qui n'est finalement, pour moi, pas si hétérogène que cela...), mais la forme paraît un peu datée aujourd'hui et certaines remarques sont complètement redondantes. Je crois que le personnage Ernaux m'exaspère autant qu'il m'intrigue ! J'ai donc commandé L'occupation (pour son sujet), trouvé La femme gelée (pour sa proclamation purement autobiographique) chez Emmaüs et emprunté Les Années à la bibliothèque. 
En parallèle j'essaie de lire Les fleurs bleues de Queneau mais j'ai un mal de chien à m'y plonger pour de bon, bien que je ne cesse d'apprécier l'abondance de références, quiproquos, jeux de mots qui partent en tous sens. Je suis certaine de passer à côté de bon nombre d'entre eux, pourtant c'est un livre qui a été présenté au bac par quelques amis à moi il y a quelques années, je suis assez surprise : qu'en ont-ils donc compris ?
- et quelques livres d'Annie Ernaux. J'avais beaucoup aimé La Place qui m'a beaucoup parlé cet été, mais j'ai détesté sa toute première publication, Les armoires vides, lue la semaine passée. Je l'ai trouvée d'une rudesse, d'une insolence empreinte de mauvaise foi et de rancœur injustes au possible. J'ai cependant enchainé cette grande déception avec L'écriture comme un couteau, qui consiste en la retranscription d'un long échange de mails entre Pierre-Yves Jeannet (que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam) et Annie Ernaux, et dans lequel cette dernière est amenée à "expliquer" ce qui l'a menée à l'écriture et ses différents "processus". Très intéressant à lire quand on s'intéresse à l’éclectisme de son oeuvre (qui n'est finalement, pour moi, pas si hétérogène que cela...), mais la forme paraît un peu datée aujourd'hui et certaines remarques sont complètement redondantes. Je crois que le personnage Ernaux m'exaspère autant qu'il m'intrigue ! J'ai donc commandé L'occupation (pour son sujet), trouvé La femme gelée (pour sa proclamation purement autobiographique) chez Emmaüs et emprunté Les Années à la bibliothèque. En parallèle j'essaie de lire Les fleurs bleues de Queneau mais j'ai un mal de chien à m'y plonger pour de bon, bien que je ne cesse d'apprécier l'abondance de références, quiproquos, jeux de mots qui partent en tous sens. Je suis certaine de passer à côté de bon nombre d'entre eux, pourtant c'est un livre qui a été présenté au bac par quelques amis à moi il y a quelques années, je suis assez surprise : qu'en ont-ils donc compris ?
j'ai un peu du mal à expliquer pour quoi, il faut dire qu'il m'a vraiment personnellement beaucoup touchée et j'ai donc du mal à faire la différence entre ce qui relève de mon vécu personnel et ce qui relève des qualités intrinsèques du livre
Bonne lecture pour Beauvoir, c'est vraiment un ouvrage fascinant sur la façon dont on peut se (dé)construire par rapport à son éducation et tout ça. Shaïne Cassim a une place vraiment importante dans mon petit cœur de lectrice, j'espère que ça te plaira !
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