@Anera Je recommande aussi vraiment de lire
La mort est mon métier, raconté du point de vue de l'homme qui a conçu et """"amélioré"""" le système des chambres à gaz. Mais en même temps ça lance des pistes pour essayer de comprendre
comment des gens ont volontairement participé à l'organisation et à la mise en action du génocide.
Il y a aussi des classiques comme
L'Espèce humaine de Robert Antelme, qui raconte son expérience en tant que prisonnier dans un camp - je sais plus si c'était de concentration ou de déportation - mais c'est aussi un récit vraiment fort (qui aborde surtout le sentiment de déshumanisation créé par les camps).
En lien avec Robert Antelme, il y a
La Douleur de Marguerite Duras (qui était/a été sa femme à cette période). C'est écrit à partir de son propre journal qu'elle tenait pendant la guerre et surtout pendant que son mari était emprisonné dans un camp et donc pendant qu'elle attendait son retour ou de ses nouvelles. Ça permet aussi d'appréhender cette période du point de vue des familles des déportés.
Et sinon un classique sur ce sujet mais en BD :
Maus d'Art Spiegelman. Les Juifs sont représentés par des souris et les nazis par des chats. D'ailleurs quand je cite ce livre je me souviens toujours d'une case assez horrible où on voit des souris/Juifs en train d'agoniser dans une chambre à gaz, j'en avais pleuré. Là c'est un récit autobio, ça fait longtemps que je l'ai lu mais je crois que c'est le père de l'auteur qui a survécu aux camps de concentration donc il s'interroge un peu sur son "héritage" et il retrace en même temps le parcours des Juifs qui ont été enfermés dans les camps.
(Par contre le titre du livre de Primo Levi c'est
Si c'est un homme 
)