Ça me perturbe...
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@babooz92i
Le livre, c'est Bi : Notes for a bisexual revolution, par Shiri Eisner. Il n'existe qu'en anglais par contre.
Le livre, c'est Bi : Notes for a bisexual revolution, par Shiri Eisner. Il n'existe qu'en anglais par contre.
Après je trouve qu'il ne faut pas oublier que c'est très difficile d'assumer son désir pour une autre femme ( enfin un désir non-hétérosexuel en général) -on grandit quand même dans une société où c'est considéré comme quelque chose de honteux voire monstrueux et ça influence forcément nos représentations - d'où le fait d'avoir des réactions de dégoûts potentiel à l'idée de faire autre chose que du french kiss. Une amie à moi embrassait des filles en soirée "pour exciter les mecs" (ma réaction à ce moment-là : 
) et tenait toutes sortes de propos dans le genre, ne se voyait pas coucher avec une fille... 1 an plus tard, et après moultes discussions et prises de conscience, elle s'est rendue compte qu'elle était lesbienne. Et ce n'est pas le seul cas dans mon entourage. Moi-même lorsque j'ai commencé à être amoureuse de mon ancienne copine, et après avoir osé en parler à des amies, qui m'ont répondu "est-ce que tu te verrais lui faire un cunni?" (oui 
), je me suis dit que non jamais, ça me dégouterait... et ça m'a convaincu un bout de temps que j'étais hétéro. Spoiler alert pas du tout en fait. 
Entre accepter qu'on puisse avoir suffisamment d'attirance pour embrasser une fille et s'imaginer une sexualité avec elle, il y a encore un monde parfois... J'ai tendance à être plutôt bienveillante avec ce type d'attitude en me souvenant de ces exemples.
Même si bien sûr, moi aussi ça me crispe qu'on utilise mon orientation sexuelle comme quelque chose de hype ou pour exciter les mecs
et ça peut être super homophobe et violent surtout quand on est utilisée "pour tester"...
) et tenait toutes sortes de propos dans le genre, ne se voyait pas coucher avec une fille... 1 an plus tard, et après moultes discussions et prises de conscience, elle s'est rendue compte qu'elle était lesbienne. Et ce n'est pas le seul cas dans mon entourage. Moi-même lorsque j'ai commencé à être amoureuse de mon ancienne copine, et après avoir osé en parler à des amies, qui m'ont répondu "est-ce que tu te verrais lui faire un cunni?" (oui ), je me suis dit que non jamais, ça me dégouterait... et ça m'a convaincu un bout de temps que j'étais hétéro. Spoiler alert pas du tout en fait. Entre accepter qu'on puisse avoir suffisamment d'attirance pour embrasser une fille et s'imaginer une sexualité avec elle, il y a encore un monde parfois... J'ai tendance à être plutôt bienveillante avec ce type d'attitude en me souvenant de ces exemples.Même si bien sûr, moi aussi ça me crispe qu'on utilise mon orientation sexuelle comme quelque chose de hype ou pour exciter les mecs
et ça peut être super homophobe et violent surtout quand on est utilisée "pour tester"...
La nouvelle politique de ma vétérinaire (enfin, "mes", il y en a au moins 2 et apparemment 3 depuis pas longtemps ^^ ) concernant les rendez-vous me perturbe. Les visites ne se feront plus que sur rendez-vous. Je comprends bien que c'est pas plus mal pour l'animal (surtout les félins ^ ^ , j'ai l'impression que les autres, même s'ils sont stressés, sont nettement moins démonstratifs), ça lui évite de patienter trop longtemps avant d'être pris en charge. Mais dans mon cas ça va clairement m'ajouter un stress, je n'y allais qu'aux heures sans rendez-vous. Parce qu'elle est à 30km de chez moi, et surtout parce que si je n'arrivais pas à foutre le chat dans le panier de transport (j'admets qu'un seul c'est facilement gérable, mais quand j'y vais avec les 2, ça tourne en eau de boudin 
), je reportais la visite à un autre jour.
Et tant qu'à faire, j'ai eu du bol de voir sa publication sur facebook (je compte m'y rendre dans les jours à venir justement), ça me perturbe aussi que même en insistant pour avoir le classement des publications "les plus récentes", y'a plus aucune logique temporelle à ce niveau depuis un moment. Pire que me perturber, ça me gave littéralement en fait ^^
), je reportais la visite à un autre jour. Et tant qu'à faire, j'ai eu du bol de voir sa publication sur facebook (je compte m'y rendre dans les jours à venir justement), ça me perturbe aussi que même en insistant pour avoir le classement des publications "les plus récentes", y'a plus aucune logique temporelle à ce niveau depuis un moment. Pire que me perturber, ça me gave littéralement en fait ^^
@Whitemountain Ca m'arrive aussi souvent, notamment en matière de musique !
@Whitemountain : je fais pareil ^^ je vais aller lire tous les avis sur le film, écouter en boucle la chanson... J'ai un amià qui ça fait ça avec la nourriture, genre il va faire un gâteau au yaourt, et ça va devenir SA recette pendant 4 semaines non-stop. Je ne sais pas d'où ça vient.
Un truc qui me perturbe: depuis que je m'intéresse à la zététique, j'ai appris à reconnaître les biais argumentatifs. Le problème, c'est que désormais, je bute à chaque fois que j'en vois un, et ça perturbe ma lecture. Un que je rencontre hyper souvent est le biais d'appel à la nature, où le mot «chimique» a une connotation péjorative.
Ça n'a aucun putain de sens. TOUT est chimique, y compris l'eau quand elle ne contient que de l'hydrogène et de l'oxygène. L'amalgame «produit chimique = produit toxique de synthèse» est absurde et pas du tout cohérente avec ce qu'est la chimie par définition. Et je vois PARTOUT l'expression «c'est chimique, donc c'est beurk». Et ça me rend dingue.
Ça n'a aucun putain de sens. TOUT est chimique, y compris l'eau quand elle ne contient que de l'hydrogène et de l'oxygène. L'amalgame «produit chimique = produit toxique de synthèse» est absurde et pas du tout cohérente avec ce qu'est la chimie par définition. Et je vois PARTOUT l'expression «c'est chimique, donc c'est beurk». Et ça me rend dingue.
Je le voyais pas du tout comme ça, j'utilisais une source externe parce que j'estimais qu'elle l'expliquait bien mieux que je ne le ferais, et que ça ne passe pas pour un argument que je sors de mon chapeau. Je ne cherchais pas du tout à clore le débat, et je m'excuse de t'avoir fait penser le contraire.
@skippy01 : Je rebondis sur ton message pour parler de quelque chose qui me perturbe quand on parle des biais et de zététique .
Ça me perturbe quand on parle de l'argument de 'l'homme de paille", qui est une traduction littérale de "straw man", car j'ai réalisé seulement récemment qu'en fait en français ça veut dire ... épouvantail !! Je trouve ça trop bizarre, d'autant plus que le mot "épouvantail" est tellement plus évocateur qu'homme de paille.
.Ça me perturbe quand on parle de l'argument de 'l'homme de paille", qui est une traduction littérale de "straw man", car j'ai réalisé seulement récemment qu'en fait en français ça veut dire ... épouvantail !! Je trouve ça trop bizarre, d'autant plus que le mot "épouvantail" est tellement plus évocateur qu'homme de paille.
S
Sadala
Guest
,Ca me perturbe que lorsque j'ai un coup de coeur pour une musique/ un film / un livre, mon cerveau soit littéralement obsédé par ça pendant une à plusieurs semaines, genre je réécoute la chanson 4000 fois dans la journée en boucle, je fais des recherches sur le livre et je le relis, je revisionne plusieurs fois le film, vais voir des extraits sur internet, etc etc
Je suis comme ça, surtout en ce qui concerne séries télé ou sagas littéraire dont je suis vraiment fan :
Je me renseigne sur l'auteur, les acteurs, les thématiques abordées, je lis plein plein de critiques, je me rejoue des scènes de l'oeuvre dans ma tête, en variant selon mes envies...
Pour moi c'est clairement un besoin de "s'évader" dans un autre monde... je fais ça depuis toute petite.
Ecouter une chanson en boucle c'est hyper courant par contre.
@Praeterae : Ah bah je connaissais pas du tout cette définition d'homme de paille en français !
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