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Membre supprimé 276733
Guest
@Valentina- Surtout qu'on peut avoir des combats dans le social qui comptent plus pour nous que d'autres, et d'autres qui nous laissent de marbre, voire nous semblent abscons. C'est vaste tout ça, et tout le monde ne va pas être sensibilisés à toutes les questions que cela soulève, on pourrait même avoir des avis problématiques sur d'autres sujets.
Ce qui fait que ce n'est pas évident de cerner ce genre de personnes, c'est qu'il faut peut-être avoir une approche encore moins manichéenne de ces gens.
Ma mère par exemple : elle est très sensibilisée à énormément de causes du social, elle travaille dans ce milieu, et elle a des désirs et des idéaux d'égalité et d'altruisme envers tout le monde. À côté de ça, elle va avoir beaucoup moins de bienveillance envers les personnes neuroatypiques (autres que les surdoués, je pense aux autistes, aux bipolaires, aux schizophrènes, etc.), elle va haïr les personnes qui souffrent de TCA si elles arrivent à être minces grâce à ça (parce qu'elle va les envier et qu'elle est une boulimique qui ne parvient pas à garder la ligne malgré ça), et elle va accepter les difficultés de ses élèves dans certains cas mais pas dans d'autres (concrètement, s'il a une dys, elle va râler de devoir faire attention à lui et de devoir s'adapter, car il ne ferait pas le moindre effort à ses yeux).
Ce n'est pas flatteur comme portrait. Mais ce serait réducteur de ne la voir qu'à travers ça. Quand les causes la touchent, elle est d'une énergie et d'une implication rares. Et il y en a des tas qui la touchent.
Même chose si elles sont prêtes à l'aider pour autre chose... Peut-être qu'elles font parties de ces personnes qui se sentent le droit de critiquer une personne à partir du moment où on l'aide dans les moments où on attend de nous de l'aider. Il y a une différence entre avoir un sens moral, et considérer la personne comme un être humain à respecter.
Peut-être que tu pourrais essayer de parler avec ces filles pour comprendre si cet humour a pour source un manque de renseignements, du mépris ou un manque d'empathie pour ce type de pathologie ?
Ce qui fait que ce n'est pas évident de cerner ce genre de personnes, c'est qu'il faut peut-être avoir une approche encore moins manichéenne de ces gens.
Ma mère par exemple : elle est très sensibilisée à énormément de causes du social, elle travaille dans ce milieu, et elle a des désirs et des idéaux d'égalité et d'altruisme envers tout le monde. À côté de ça, elle va avoir beaucoup moins de bienveillance envers les personnes neuroatypiques (autres que les surdoués, je pense aux autistes, aux bipolaires, aux schizophrènes, etc.), elle va haïr les personnes qui souffrent de TCA si elles arrivent à être minces grâce à ça (parce qu'elle va les envier et qu'elle est une boulimique qui ne parvient pas à garder la ligne malgré ça), et elle va accepter les difficultés de ses élèves dans certains cas mais pas dans d'autres (concrètement, s'il a une dys, elle va râler de devoir faire attention à lui et de devoir s'adapter, car il ne ferait pas le moindre effort à ses yeux).
Ce n'est pas flatteur comme portrait. Mais ce serait réducteur de ne la voir qu'à travers ça. Quand les causes la touchent, elle est d'une énergie et d'une implication rares. Et il y en a des tas qui la touchent.
Même chose si elles sont prêtes à l'aider pour autre chose... Peut-être qu'elles font parties de ces personnes qui se sentent le droit de critiquer une personne à partir du moment où on l'aide dans les moments où on attend de nous de l'aider. Il y a une différence entre avoir un sens moral, et considérer la personne comme un être humain à respecter.
Peut-être que tu pourrais essayer de parler avec ces filles pour comprendre si cet humour a pour source un manque de renseignements, du mépris ou un manque d'empathie pour ce type de pathologie ?