Whitemountain
- You see the moon is bright in that treetop night
@Poule.Heureuse Je n'ai pas de compte là-bas mais ce qui me fait peur c'est qu'on puisse voir qui a vu son profil 
Ça me perturbe...
- Initiateur de la discussion Pinceau_
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- les essentiels
Comment on peut voir qui a vu son profil si on n'a besoin d'avoir un compte LinkedIn pour consulter les profils? (Pour voir un profil je fais juste une recherche avec le nom de la personne)
Ou alors tous les profils ne sont pas consultables quand on n'est pas connecté?
Ou alors tous les profils ne sont pas consultables quand on n'est pas connecté?
Un truc m'a perturbée aujourd'hui: ma mère (médecin) m'a sortie que petite j'avais de l'hystérie.... alors que j'avais juste des sensibilités sensorielles! Je suis choquée que l'hystérie ne soit apparemment pas considérée comme une invention ridicule du passée par les médecins. 
La blogueuse/youtubeuse Coline a sorti une vidéo au sujet de sa dépression, que je n'ai pas encore vue, en revanche j'ai vu son post Instagram l'annonçant. Et j'avoue que ça me perturbe toujours beaucoup quand on présente la dépression comme un sujet tabou dont on ne parle pas. Autant la santé mentale en générale il y a de grosses lacunes et d'énormes tabous mais justement, la dépression, j'ai l'impression qu'on en parle tout le temps ! Ce n'est pas du tout un reproche, c'est très important d'en parler, mais du coup je me demande si c'est moi qui délire ou si d'autres ont ce même sentiment.
Il y a pourtant pléthore de films, de livres, de chansons, d'articles - scientifiques ou non -, de témoignages, d'œuvres plastiques, etc. qui traitent de la dépression.
Je le vois aussi dans mon entourage d'ailleurs : "machin est en dépression il a tel traîtement", "truc a vraiment changé depuis qu'elle est sortie de sa dépression" etc.
Donc voilà je suis perturbée !
Il y a pourtant pléthore de films, de livres, de chansons, d'articles - scientifiques ou non -, de témoignages, d'œuvres plastiques, etc. qui traitent de la dépression.
Je le vois aussi dans mon entourage d'ailleurs : "machin est en dépression il a tel traîtement", "truc a vraiment changé depuis qu'elle est sortie de sa dépression" etc.
Donc voilà je suis perturbée !
V
Vogel
Guest
@-Loreleï- Ton message me fait réfléchir 
En fait j'aurais spontanément eu tendance à dire que la dépression est un tabou, mais tu as raison, c'est un sujet dont on parle quand même beaucoup. Donc je dirais plutôt que la dépression est très stigmatisée. Exemple tout con, à mon dernier repas de famille, à chaque fois qu'on a mentionné la dépression de quelqu'un, il était sous-entendu que c'était un mensonge pour être en arrêt, ou que c'était une plaie pour une entreprise... Donc finalement, même si la dépression n'est pas si tabou, il y a quand même un ressenti similaire autour de l'incompréhension, de la honte, du non-dit. Sachant qu'en plus qu'un des symptômes majeurs de la dépression est la culpabilité excessive, les gens en dépression ressentent ces sentiments de manière exacerbée. Je généralise, mais ça fait presque partie d'eux d'avoir honte et de se sentir incompris.
Donc pas tabou, non, mais c'est presque comme si.
En fait j'aurais spontanément eu tendance à dire que la dépression est un tabou, mais tu as raison, c'est un sujet dont on parle quand même beaucoup. Donc je dirais plutôt que la dépression est très stigmatisée. Exemple tout con, à mon dernier repas de famille, à chaque fois qu'on a mentionné la dépression de quelqu'un, il était sous-entendu que c'était un mensonge pour être en arrêt, ou que c'était une plaie pour une entreprise... Donc finalement, même si la dépression n'est pas si tabou, il y a quand même un ressenti similaire autour de l'incompréhension, de la honte, du non-dit. Sachant qu'en plus qu'un des symptômes majeurs de la dépression est la culpabilité excessive, les gens en dépression ressentent ces sentiments de manière exacerbée. Je généralise, mais ça fait presque partie d'eux d'avoir honte et de se sentir incompris. Donc pas tabou, non, mais c'est presque comme si.
@Vogel Du coup j'ai l'impression que, vu que c'est stigmatisé, c'est "tabou" dans le sens ou une personne dépressive aura plus tendance à cacher sa dépression, à ne pas en parler alors qu'elle en a besoin; mais pas tellement tabou pour les autres
Whitemountain
- You see the moon is bright in that treetop night
@Griffith Pour moi c'est tellement une réflexion d'ados où la cohésion de groupe est assez importante, depuis que je travaille je vois mes collègues qui mangent seuls par choix parce qu'ils ont besoin de couper ou alors quand on est seul à une table, quelqu'un peut venir spontanément s'asseoir avec cette personne et pas en mode " tu me fais pitié"... Bon après mes collègues sont super mais j'imaginais que la "honte" de manger seul disparaîssait quand même plus en étant adulte
Ou alors en étant mature ce que les personnes que tu décris ne sont manifestement pas
Ou alors en étant mature ce que les personnes que tu décris ne sont manifestement pas
@-Loreleï- @Vogel C'est marrant, je me suis fait la même réflexion récemment après une énième publication sur les réseaux sociaux "osant" parler de problèmes de santé mentale, ce qui me paraît complètement banal aujourd'hui. Mais je pense qu'on est biaisé.e.s par le fait qu'on baigne justement dans un milieu où le sujet est facilement abordé/qu'on consomme des médias qui en parlent beaucoup alors qu'en fait c'est pas du tout représentatif de la population globale. Du coup, c'est vrai que ça revient un peu à "briser un tabou" là où il a déjà été brisé depuis longtemps.
Parce que effectivement, avec mes ami.e.s ou même des connaissances des jeunes générations, c'est hyper courant de parler de santé mentale (ce qui veut par contre pas dire que c'est facile de parler de SES problèmes concrets), mais avec la génération de mes parents, c'est pas la même histoire. D'ailleurs beaucoup de gens des générations plus âgées sont convaincus que certaines maladies comme la dépression n'existaient quasiment pas de leur temps et que aujourd'hui les jeunes s'inventent des maladies. Et j'imagine que la stigmatisation est aussi très forte dans les milieux réacs de tous âges. Donc en soi, c'est pas faux de dire qu'il existe encore un tabou à ce sujet, c'est juste que peut-être que la parole ne se libère qu'en vase clos.
Et puis, il y a un fossé entre admettre l'existence et la gravité des troubles mentaux, et comprendre ce que ça signifie concrètement au quotidien. Genre même si on parle beaucoup de dépression, ça reste très mal compris par ceux qui ne la vivent pas, et y'a pas mal d'idées reçues. Les diagnostics experts de type "telle personne dit qu'elle est dépressive, et pourtant je l'ai vue rire et passer un bon moment, donc elle doit exagérer", on connaît.
(C'est pas mon moment le plus fier, mais un jour une copine m'a confié "je pense que je suis bipolaire" et j'ai répondu "mais non, c'est pas aussi grave" et bon, elle avait raison, hein.
Donc clairement, entre la théorie et la pratique, je sais que j'ai un peu de chemin à faire.)
Mais je pense qu'on est biaisé.e.s par le fait qu'on baigne justement dans un milieu où le sujet est facilement abordé/qu'on consomme des médias qui en parlent beaucoup alors qu'en fait c'est pas du tout représentatif de la population globale. Du coup, c'est vrai que ça revient un peu à "briser un tabou" là où il a déjà été brisé depuis longtemps.Parce que effectivement, avec mes ami.e.s ou même des connaissances des jeunes générations, c'est hyper courant de parler de santé mentale (ce qui veut par contre pas dire que c'est facile de parler de SES problèmes concrets), mais avec la génération de mes parents, c'est pas la même histoire. D'ailleurs beaucoup de gens des générations plus âgées sont convaincus que certaines maladies comme la dépression n'existaient quasiment pas de leur temps et que aujourd'hui les jeunes s'inventent des maladies. Et j'imagine que la stigmatisation est aussi très forte dans les milieux réacs de tous âges. Donc en soi, c'est pas faux de dire qu'il existe encore un tabou à ce sujet, c'est juste que peut-être que la parole ne se libère qu'en vase clos.
Et puis, il y a un fossé entre admettre l'existence et la gravité des troubles mentaux, et comprendre ce que ça signifie concrètement au quotidien. Genre même si on parle beaucoup de dépression, ça reste très mal compris par ceux qui ne la vivent pas, et y'a pas mal d'idées reçues. Les diagnostics experts de type "telle personne dit qu'elle est dépressive, et pourtant je l'ai vue rire et passer un bon moment, donc elle doit exagérer", on connaît.
(C'est pas mon moment le plus fier, mais un jour une copine m'a confié "je pense que je suis bipolaire" et j'ai répondu "mais non, c'est pas aussi grave" et bon, elle avait raison, hein.
Donc clairement, entre la théorie et la pratique, je sais que j'ai un peu de chemin à faire.)
A
Asli
Guest
@Griffith alors que manger seul.e c'est si chouette !
Quand je vois le nombre de couple qui mangent au resto et qui ne s'adressent pas la parole... Autant être seul.e et sortir un livre, son tel ou juste apprécier.
Et puis quand tu es célibataire, nouveau.lle dans la ville, sans ami, et que tu aimes les resto, tu fais quoi tu te prives ??
Mais bon pas plus tard que samedi dernier, je réserve dans un bon resto via une appli, et là le resto me rappelle en me demandant si je ne me suis pas trompée car j'ai réservé pour une seule personne
j'ai failli lui faire le leçon et annuler, mais j'avais faim 
Quand je vois le nombre de couple qui mangent au resto et qui ne s'adressent pas la parole... Autant être seul.e et sortir un livre, son tel ou juste apprécier.
Et puis quand tu es célibataire, nouveau.lle dans la ville, sans ami, et que tu aimes les resto, tu fais quoi tu te prives ??
Mais bon pas plus tard que samedi dernier, je réserve dans un bon resto via une appli, et là le resto me rappelle en me demandant si je ne me suis pas trompée car j'ai réservé pour une seule personne
j'ai failli lui faire le leçon et annuler, mais j'avais faim
A
Asli
Guest
@TennanTen c'est exactement ça 
@Griffith au moment où tu leur dis que tu es seule, tu vois une lueur d'incompréhension totale dans leur regard
Oui je suis seule, oui même pour dîner, boire un verre dans un bar, partir en vacances, dormir en camping, aller au parc d'attraction, au musée...
Oui c'est possible, c'est faisable, on n'en meurt ni d'ennui ni de honte
@Griffith au moment où tu leur dis que tu es seule, tu vois une lueur d'incompréhension totale dans leur regard
Oui je suis seule, oui même pour dîner, boire un verre dans un bar, partir en vacances, dormir en camping, aller au parc d'attraction, au musée...
Oui c'est possible, c'est faisable, on n'en meurt ni d'ennui ni de honte
A
Asli
Guest
@TennanTen moi je me dis que c'est plus ridicule de venir en couple et de ne jamais se regarder ni se parler pendant le repas voire de mater chacun séparément son tél, que d'être tout.e seul.e
Depuis que je travaille dans un ciné j'aime bien rassurer les gens qui appréhendent le fait de se faire une séance tous seuls: c'est tellement répandu qu'un bon tiers de nos clients viennent solo!
J'adore aller au ciné toute seule moi, je préfère même.
J'adore aller au ciné toute seule moi, je préfère même.
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