Je ne vous avais pas parlé du Moche depuis longtemps car tout simplement il avait quitté mon étage et je ne le voyais plus vraiment, et puis mécanisme typique de moi, j'avais commencé à le blacklister dans ma tête et à en penser du mal.
Après cette fois où il ne m'avait pas parlé de toute la journée et était allé parler à quelqu'un d'autre, et je ressentais une espèce d'angoisse et d'attente intense qu'il vienne me parler tout en ayant l'impression qu'il préférait d'autres filles (et ce en sachant que je m'inventais une histoire à partir de rien), ce que je trouvais absolument horrible comme ressenti, j'avais commencé à me lister tous ses défauts dans ma tête et me dire que c'était vraiment pas une personne qui en vaut la peine, que d'ailleurs il a l'air d'être un pauvre type en vrai, que je ne comprends même pas comment il a pu m'intéresser, etc.
Au final, ces derniers mois, j'avais appris qu'il avait reçu une promotion et faisait désormais partie du management, qu'il était même le nouveau manager d'une copine, et je me disais OMG mais la pauvre, c'est un mec à qui on peut pas se fier, franchement à éviter le plus possible.
Je l'ai croisé quelquefois au cours des ces mois, mais j'avais fait semblant de ne pas le voir. Je l'ignorais totalement.
Ces derniers jours, il était à mon étage et je ne le regardais pas, en ignorant sa présence, mais pas de manière du tout envahissante pour moi, plus comme on ignore quelqu'un qu'on n'apprécie pas des masses et on espère qu'il ne nous verra pas. En bref, je crois qu'une partie de moi avait tellement peur de ne pas savoir faire les bons choix en matière de mecs que je l'avais absolument barré de mon esprit.
Aujourd'hui, il est passé à côté de moi, nos regards se sont croisés donc j'avais pas de choix que de lui dire "salut", mais on a chacun continuer notre chemin, et puis en fait, alors que je ne le regardais pas du tout, il a fait demi-tour et est venu me parler pour prendre de mes nouvelles.
J'était hyper surprise et je me suis sentie un peu bête car je me suis rendu compte que tout mon ressenti par rapport à lui (à la fois le fait qu'il ait préféré parler à d'autres qu'à moi il y a plusieurs mois qui m'a mise hyper mal, et le fait qu'après j'ai décidé d'en penser du mal) était un peu absurde.
Au final, on a parlé une bonne demi-heure et on a arrêté la conversation seulement parce que quelqu'un avait besoin de lui, et je me suis dit qu'en vrai, il était sympa et qu'il n'avait pas tant l'air que ça d'un connard, ni que j'étais juste un numéro anonyme pour lui telle une carte quelconque dans son cercle de sociabilité superficiel (ce dont je m'étais convaincue), car il se souvenait de trucs persos que je lui avais dit ya plusieurs mois, quand j'avais trouvé qu'on avait une bonne connexion. Bref, il ne m'attirait pas spécialement comme l'année dernière, mais je me suis rappelée pourquoi j'avais apprécié notre conversation par le passé et j'ai trouvé un peu bête d'avoir craché mon venin dans ma tête sur lui. J'avais même dit à une pote que c'était quelqu'un de pas fiable (car en vrai, j'avais pas trop apprécié un truc pro qu'il avait fait - c'était pas hyper grave en soi, mais avec ma hantise d'être dans un schéma où je m'intéresse à un gros connard, ça m'avait paru être un gros red flag sur sa personnalité).
Enfin, surtout le fait qu'il fasse spécifiquement demi-tour pour bavarder alors qu'il aurait pu continuer son chemin et que je ne lui avais pas accordé plus d'attention que ça qui l'aurait fait se sentir obliger de venir me parler, ça m'a fait réaliser que je m'étais probablement un peu monté la tête, que j'avais vraiment ressenti que je n'étais "rien" à ses yeux, que moi je le voyais comme une relation un peu construite du bureau, alors que lui ne me vois que comme une vague présence qu'il reconnait à peine, alors qu'en fait, ce n'est pas le cas.
Et autre truc dans le genre, j'ai deux copines de mon ancienne équipe avec qui j'ai fait pas mal de choses en dehors du boulot. Et puis, quand j'ai changé d'équipes, elles ont commencé à trainer avec d'autres gens et ne m'invitaient pas. Ce n'est pas grave du tout, je trouve ça normal d'avoir plusieurs groupes d'amis, mais j'ai commencé à avoir l'impression qu'elles étaient en fait réellement potes l'une avec l'autre mais que seule moi les considéraient comme des amies, et que ce n'était pas réciproque. Encore une fois, je commençais à avoir très peur d'être dans une relation à sens unique.
Finalement, on est partis en weekend toutes les trois, on a eu un moment où on s'est vite fait accrochées avec l'une, puis c'est revenu à la normale, mais ça m'a vraiment stressée. Depuis, on ne s'est vues qu'une fois, et j'avais vraiment l'impression que celle avec qui je m'étais accrochée m'ignorait un peu et ne m'appréciait plus. On était à côté au resto mais elle me parlait à peine, je lui ai posé une question, elle m'a semblé esquiver, puis elle est partie très vite car elle avait autre chose de prévu.
Donc depuis, j'ai renoncé à les voir ou leur parler, parce que je me suis mise en tête qu'elles ne m'appréciaient pas tant que ça, et que je ne devais pas m'accrocher à une relation inexistante. Je n'aurais probablement pas réagi comme ça si je les connaissais depuis plus longtemps, mais je me suis vraiment monter toute cette histoire dans ma tête comme quoi on était un peu en froid, et je commençais à me dire qu'en vrai, ces filles et moi on n'a pas tant de choses en commun et que je serais de toute façon mieux avec d'autres amies.
Mais justement, le Moche est le manager de l'une d'elles, donc après lui avoir parlé, j'ai écrit un message à ces deux copines en leur disant que j'espérais les voir à une soirée prochaine. Et celle qui je pensais ne m'aimait plus trop a été la première à répondre (et très vite) que ça faisait longtemps, et que oui, on se verrait à la soirée.
Bon, peut-être qu'il y a vraiment un vague froid depuis mon accrochage, mais sa réaction rapide me donne un peu l'impression que je me suis aussi monté la tête à me dire qu'elle ne m'aimait pas parce qu'elle aurait pu laisser l'autre répondre par exemple.
Bref, voilà encore une fois j'ai l'impression que j'ai parfois du mal à distinguer mon instinct me disant "cette personne n'est pas pour moi" à bon escient avec mes peurs qu'on me rejette et qui me font prendre de la distance.
Après cette fois où il ne m'avait pas parlé de toute la journée et était allé parler à quelqu'un d'autre, et je ressentais une espèce d'angoisse et d'attente intense qu'il vienne me parler tout en ayant l'impression qu'il préférait d'autres filles (et ce en sachant que je m'inventais une histoire à partir de rien), ce que je trouvais absolument horrible comme ressenti, j'avais commencé à me lister tous ses défauts dans ma tête et me dire que c'était vraiment pas une personne qui en vaut la peine, que d'ailleurs il a l'air d'être un pauvre type en vrai, que je ne comprends même pas comment il a pu m'intéresser, etc.
Au final, ces derniers mois, j'avais appris qu'il avait reçu une promotion et faisait désormais partie du management, qu'il était même le nouveau manager d'une copine, et je me disais OMG mais la pauvre, c'est un mec à qui on peut pas se fier, franchement à éviter le plus possible.
Je l'ai croisé quelquefois au cours des ces mois, mais j'avais fait semblant de ne pas le voir. Je l'ignorais totalement.
Ces derniers jours, il était à mon étage et je ne le regardais pas, en ignorant sa présence, mais pas de manière du tout envahissante pour moi, plus comme on ignore quelqu'un qu'on n'apprécie pas des masses et on espère qu'il ne nous verra pas. En bref, je crois qu'une partie de moi avait tellement peur de ne pas savoir faire les bons choix en matière de mecs que je l'avais absolument barré de mon esprit.
Aujourd'hui, il est passé à côté de moi, nos regards se sont croisés donc j'avais pas de choix que de lui dire "salut", mais on a chacun continuer notre chemin, et puis en fait, alors que je ne le regardais pas du tout, il a fait demi-tour et est venu me parler pour prendre de mes nouvelles.
J'était hyper surprise et je me suis sentie un peu bête car je me suis rendu compte que tout mon ressenti par rapport à lui (à la fois le fait qu'il ait préféré parler à d'autres qu'à moi il y a plusieurs mois qui m'a mise hyper mal, et le fait qu'après j'ai décidé d'en penser du mal) était un peu absurde.
Au final, on a parlé une bonne demi-heure et on a arrêté la conversation seulement parce que quelqu'un avait besoin de lui, et je me suis dit qu'en vrai, il était sympa et qu'il n'avait pas tant l'air que ça d'un connard, ni que j'étais juste un numéro anonyme pour lui telle une carte quelconque dans son cercle de sociabilité superficiel (ce dont je m'étais convaincue), car il se souvenait de trucs persos que je lui avais dit ya plusieurs mois, quand j'avais trouvé qu'on avait une bonne connexion. Bref, il ne m'attirait pas spécialement comme l'année dernière, mais je me suis rappelée pourquoi j'avais apprécié notre conversation par le passé et j'ai trouvé un peu bête d'avoir craché mon venin dans ma tête sur lui. J'avais même dit à une pote que c'était quelqu'un de pas fiable (car en vrai, j'avais pas trop apprécié un truc pro qu'il avait fait - c'était pas hyper grave en soi, mais avec ma hantise d'être dans un schéma où je m'intéresse à un gros connard, ça m'avait paru être un gros red flag sur sa personnalité).
Enfin, surtout le fait qu'il fasse spécifiquement demi-tour pour bavarder alors qu'il aurait pu continuer son chemin et que je ne lui avais pas accordé plus d'attention que ça qui l'aurait fait se sentir obliger de venir me parler, ça m'a fait réaliser que je m'étais probablement un peu monté la tête, que j'avais vraiment ressenti que je n'étais "rien" à ses yeux, que moi je le voyais comme une relation un peu construite du bureau, alors que lui ne me vois que comme une vague présence qu'il reconnait à peine, alors qu'en fait, ce n'est pas le cas.
Et autre truc dans le genre, j'ai deux copines de mon ancienne équipe avec qui j'ai fait pas mal de choses en dehors du boulot. Et puis, quand j'ai changé d'équipes, elles ont commencé à trainer avec d'autres gens et ne m'invitaient pas. Ce n'est pas grave du tout, je trouve ça normal d'avoir plusieurs groupes d'amis, mais j'ai commencé à avoir l'impression qu'elles étaient en fait réellement potes l'une avec l'autre mais que seule moi les considéraient comme des amies, et que ce n'était pas réciproque. Encore une fois, je commençais à avoir très peur d'être dans une relation à sens unique.
Finalement, on est partis en weekend toutes les trois, on a eu un moment où on s'est vite fait accrochées avec l'une, puis c'est revenu à la normale, mais ça m'a vraiment stressée. Depuis, on ne s'est vues qu'une fois, et j'avais vraiment l'impression que celle avec qui je m'étais accrochée m'ignorait un peu et ne m'appréciait plus. On était à côté au resto mais elle me parlait à peine, je lui ai posé une question, elle m'a semblé esquiver, puis elle est partie très vite car elle avait autre chose de prévu.
Donc depuis, j'ai renoncé à les voir ou leur parler, parce que je me suis mise en tête qu'elles ne m'appréciaient pas tant que ça, et que je ne devais pas m'accrocher à une relation inexistante. Je n'aurais probablement pas réagi comme ça si je les connaissais depuis plus longtemps, mais je me suis vraiment monter toute cette histoire dans ma tête comme quoi on était un peu en froid, et je commençais à me dire qu'en vrai, ces filles et moi on n'a pas tant de choses en commun et que je serais de toute façon mieux avec d'autres amies.
Mais justement, le Moche est le manager de l'une d'elles, donc après lui avoir parlé, j'ai écrit un message à ces deux copines en leur disant que j'espérais les voir à une soirée prochaine. Et celle qui je pensais ne m'aimait plus trop a été la première à répondre (et très vite) que ça faisait longtemps, et que oui, on se verrait à la soirée.
Bon, peut-être qu'il y a vraiment un vague froid depuis mon accrochage, mais sa réaction rapide me donne un peu l'impression que je me suis aussi monté la tête à me dire qu'elle ne m'aimait pas parce qu'elle aurait pu laisser l'autre répondre par exemple.
Bref, voilà encore une fois j'ai l'impression que j'ai parfois du mal à distinguer mon instinct me disant "cette personne n'est pas pour moi" à bon escient avec mes peurs qu'on me rejette et qui me font prendre de la distance.