Colocation je te hais

[Constanz]

Squatter mon étage du congélo, c'est suffisant comme raison pour résilier un bail?

 

[Aiika]

Lol pas ça mais je sais pas comment tu es organisée avec tes colocs : vous partagez le bail? L'un de vous a pris le bail et sous-loue les autres chambres?

Pcq bon en soi y a toujours une manière de quitter un appartement, t'es pas destinée à vivre avec eux pour toujours non plus

 

[mmanor]

ENFIN !
Enfin quelqu'un qui peut me comprendre ... parce que là... J'EN PEUX PLUS ! Je craque !
J'en suis arrivé à un point où, ses moindres faits et gestes m'insupportent.
Mais ce n'est plus qu'une question de semaines maintenant. Vivement la fin !
En attendant, ca fait du bien de vous lire =)

PS : Camille, je te soutiens ! Meme chose pour moi hier soir =( Pauvre de nous

 

[AnonymousUser]

J'ai eu une discussion très dure avec ma coloc française.
Elle veut faire une soirée (environ 30 personnes), je ne suis pas d'accord pour autant - au début de l'année, on était d'accord pour dire "soirée, petite, pas plus de 15" -, et elle me dit que je suis égoïste d'aller aux soirées des autres sans en faire chez moi. J'ai pas osé lui balancer le fait que sa pote bouffe chez nous tous les soirs...
Nos amies communes étaient là et je les ai entendu en parler après, toutes les trois, quand je suis partie. Ma coloc était, comme parfois, de mauvaise foi - "elle ne sait pas s'amuser mais moi je voudrais, etc" -, je me sens vraiment triste et démoralisée. Je l'aime bien mais c'est vraiment vache.

Edit, putain : 3.30 du matin, elle rentre et déménage des meubles pour faire dormir deux potes dans le salon. J'entends, je me réveille, je descends lui faire la remarque. Elle a dit "sorry" dix fois mais d'un ton assez énervé, comme si j'étais la chiante de la maison de lui demander du calme à 3.30 du mat. Elle a demandé "Qu'est-ce que tu veux que je dise de plus ?" d'un ton super énervé, je lui ai dit "arrête juste, ne le refais pas, sinon je déménage", et elle a répondu "ça n'arrive pas non plus toutes les trois semaines". Mais MERDE, je m'en fous. Une fois c'était déjà trop.

Honnêtement, vous trouvez que je déconne ? Elle me gonfle à être devenue aussi distante, froide et pas sympa alors qu'on était potes et qu'on s'entendait bien il y a quelques semaines. Il a suffit qu'elle rencontre d'autres assistantes qui boivent et sortent plus que moi pour décider que je n'étais plus assez cool pour elle. C'est blessant mais vivable ; mais si elle commence à s'en prendre à mon sommeil (en plus de ramener ses potes - que j'aime bien, mais tout de même - sans cesse, de tout décider, etc), j'ai envie de me casser. Ce qui me retient, c'est la difficulté de trouver un appart aussi peu cher, aussi bien placé et avec des colocs mieux, et aussi l'idée de me fâcher avec elle et de devenir la paria du groupe parce que je ne serais du coup plus fréquentable...

 

[Caradoc]

Aller, on se défoule, on fait des mini crasses

Muahaha

 

[klaireb64]

En ce qui me concerne, l'expérience de la colocation m' a été finalement bénéfique; Je m'explique: j'ai vécu 2 ans à Londres et en arrivant, je me suis jetée sur le premiere occasion de colocation venue, apres deux trois clics sur Gumtree (site bourré de fausses annonces: 3 tentatives d'arnaques à Western Union), j'ai vécu l'enfer pendant 9 mois avec une coloc junkie, au chômage, et amatrice de musique à fond les dimanche soirs tard (oui, le lundi matin, je rempile à 8h du mat, tout va bien).
Apres avoir pu la convaincre de quitter les lieux pour des raisons de santé publique (et surtout parce que j'etais à deux doigts de lui mettre de la mort au rat dans son porridge), de nouveaux colocs ont débrqué et ça a été parfait jusqu'à la fin du séjour: respect de la propreté, diners entre colocs des qu'on se retrouvait ensemble, bonne entente, bref "home sweet home"!

Là j'ai déménagé à Paris, et j'ai voulu rententer l'expérience, j'ai visité plein d'apparts que j'avais vus sur Appartager.com, et j'ai trouvé une colocation bien cool! Preil, colocs bon délire et respect de la vie de chacun.
Je n'ai pas failli me faire arnaquer (apparement toutes les annonces sont vérifiées) et j'ai trouvé en quelques jours. Bref, la colocation, c'est un bon concept pour moi, socialisation, bons délires et economies

 

[mmanor]

Edit, putain : 3.30 du matin, elle rentre et déménage des meubles pour faire dormir deux potes dans le salon. J'entends, je me réveille, je descends lui faire la remarque. Elle a dit "sorry" dix fois mais d'un ton assez énervé, comme si j'étais la chiante de la maison de lui demander du calme à 3.30 du mat. Elle a demandé "Qu'est-ce que tu veux que je dise de plus ?" d'un ton super énervé, je lui ai dit "arrête juste, ne le refais pas, sinon je déménage", et elle a répondu "ça n'arrive pas non plus toutes les trois semaines". Mais MERDE, je m'en fous. Une fois c'était déjà trop.

C'est dur, très dur, quand on manque de sommeil tout devient encore plus énervant.. En plus t'as beau lui répéter elle comprend pas que toi, tu as besoin de dormir. Je te comprend, c'est insuportable de pas pouvoir dormir quand on en a vraiment envie et besoin.
Pour ma part, c'est fini ! ENFIN ! Je refais des nuit complète sans qu'à 1h du mat' je sois réveillé parce qu'elle se dispute au téléphone avec son copain.
Certes ca fait mal de payer un loyer mais qu'est ce que ca fait du bien d'avoir sa tranquilité et son chez soi.
Je te souhaite beaucoup de courage. Et surtout, de la patience, parce qu'il en faut énormément. Faut savoir prendre sur soi et parler clairement des problèmes avec l'autre. Facile à dire.. je n'ai pas su le faire !

 

[AnonymousUser]

Ce topic fait quand même vachement relativiser... Moi mes colocs je les aime.

 

[AnonymousUser]

En fait vous n'avez pas le même tempérament, apparemment elle est beaucoup plus fêtarde que toi, ce qui rend la colocation problématique, et ce n'était pas prévu au départ. Je dois dire que pour les 30 personnes au lieu de 15, je ne saisis pas trop pourquoi ça te gêne... Si tu n'étais pas d'accord du tout pour faire une soirée, ok, mais là, de 15 à 30, les inconvénients sont bien moins lourds que quand on passe de 0 à 15.
Et elle n'a pas tort, d'un point de vue social, si vous allez dans des soirées, ça peut être bien de les "rendre"... et ce n'est pas une péquenotte qui passe dîner, aussi souvent que ce soit, qui fera que cette soirée sera "rendue". Ce n'est pas dans le même registre.

En revanche, pour ton temps de sommeil, reste intraitable.

Eh, elle va à des soirées, genre deux par semaines. J'ai été à cinq soirées depuis le début, je n'ai pas l'impression de profiter de qui que ce soit. Non, mais le truc c'est que c'est toujours aléatoire, les nombres d'invités... si on en invite 15, on en aura 30 parce qu'il faudra faire avec les amis des amis, etc, etc, etc et ça sera ingérable. Puis merde, au début on était toutes les deux d'accord, on ne voulait pas ça.

Je me découvre un potentiel adaptatif (ou d'adaptation) énorme, que je n'aurais jamais cru ouvert à l'intérieur de moi. Je fais le tri, je dis. C'est comme du naturel, c'est automatisé, bien fait. Je ne laisse pas les problèmes traîner (car il faut le dire, vivre à plusieurs entraîne obligatoirement des ajustements mutuels, réciproques, des changements globaux, au début tout le monde découvre les limites de tout le monde, où suis-je, où est l'autre, où commence-je, où termine t-il ?). A force d'une purge personnelle, je vois beaucoup plus facilement et plus rapidement où sont les vrais problèmes, je ne me leurre plus (parce que c'est une perte de temps et que je sais que je reste sur une courte durée). Je ne laisse rien transparaître : exit les ruminations (pas le temps), les sous-entendus, les petites piques diffuses. J'attaque de front. Tout est clair, limpide. Il n'y a aucune violence, j'utilise l'émotion au bon moment, pour repérer les abus non reconnus (parce qu'on ne peut pas deviner ce qui gêne l'autre, de la même façon que ce-dernier ne peut pas savoir quels sont nos besoins, ce qui nous dérange, il faut lui dire, non pas l'attaquer comme s'il savait, l'autre veut toujours apprendre - et moi je veux toujours apprendre, c'est une constante). Dès que le dit est dit, l'émotion disparaît et je peux reprendre l'amitié, la douceur, aimer et continuer. Je vous admire de travailler ces relations sur le long terme. Elles ont beau être parfois fatigantes, violentes, les autres ont des comportements insupportables, nous-même abusons, c'est très riche. S'en plaindre est sain aussi. A la fin je crois que c'est là où on se rend compte que l'on a développé des trucs en soi, globalement. Du changement.

Pas faux. Inspirant, assez.
Là il est 22h et elle vient de commencer à cuisiner, avec sa bande de potes. Ils sont cinq et ma chambre est au dessus de la cuisine - et demain, y'a la fameuse soirée. Du coup j'ai un peu l'impression que tous les soirs il y a quelque chose, sa soirée de merde, ses potes qui viennent tout le temps, ça me tape sur les nerfs. Je sais que ma limite de tolérance est faible, parce que ça conviendrait à pas mal de monde, tout ça, alors que moi ça me gave. Je n'arrive pas à dormir, je ne peux pas descendre si je ne veux pas croiser des inconnus alors que je suis en pyjama, je les entends rire et parler et déplacer la vaisselle, etc, ça me gonfle. Je lui en ai parlé mais elle a toujours une réponse toute faite et c'est vrai que si j'insiste trop, je me sens coupable - j'ai l'impression de l'empêcher de vivre si je lui demande de ne pas s'installer dans la cuisine pour parler et cuisiner bruyamment vers 22h... Elle est autoritaire et égoïste, même si elle est quelquefois d'une grande gentillesse, et elle est persuadée d'avoir toujours raison. Je ne supporte pas tout ça, et j'ai parfois le sentiment d'avoir presque peur d'elle- parce que j'ai essayé de lui parler et que ses réactions sont toujours vives et impulsives, je m'en sens prisonnière.

C'est dur, très dur, quand on manque de sommeil tout devient encore plus énervant.. En plus t'as beau lui répéter elle comprend pas que toi, tu as besoin de dormir. Je te comprend, c'est insuportable de pas pouvoir dormir quand on en a vraiment envie et besoin.
Pour ma part, c'est fini ! ENFIN ! Je refais des nuit complète sans qu'à 1h du mat' je sois réveillé parce qu'elle se dispute au téléphone avec son copain.
Certes ca fait mal de payer un loyer mais qu'est ce que ca fait du bien d'avoir sa tranquilité et son chez soi.
Je te souhaite beaucoup de courage. Et surtout, de la patience, parce qu'il en faut énormément. Faut savoir prendre sur soi et parler clairement des problèmes avec l'autre. Facile à dire.. je n'ai pas su le faire !

Je voudrais bien parfois vivre seule, mais là je n'ai clairement ni les moyens de payer un loyer seule, ni les moyens de payer les frais pour quitter mon logement actuel si je veux le quitter avant la fin du contrat (fin mai). Franchement, si je pouvais, je crois que je le ferais. J'y perdrais un bon nombre d'amis qui nous fréquentent toutes les deux, mais j'y gagnerais tellement en paix.

 

[AnonymousUser]

Putain et ses pouffiasses de copines qui bronchent jamais quand je suis là, ça aussi ça me gonfle...

 

[Gringo]

Ce n'est pas vraiment le bon sujet, mais je ne vais pas poster ça dans colocation mon amour.

Mon problème étant que je vis en coloc depuis 4 ans. On faisait des baux de 10 mois à chaque fois, et j'étais déclaré seule dans l'apart pour toucher les APL plein pots vu que mes colocs n'y avait pas le droit.
Là en septembre elles ont pu les toucher mais ne l'ont déclaré qu'en novembre. Donc de septembre à novembre j'ai continué de toucher 170 euros d'APL et elles rien. Là comme elle se sont déclarées, la CAF va leur rembourser les 3 mois qu'elles n'ont pas eu puisqu'elles y avaient le droit et à moi ils me réclament l'argent que j'ai eu en trop.
Soit 450 euros environ, je n'ai plus le droit qu'à 32,15 euros d'APL depuis qu'elles sont déclarées et je dois leur donner 450 euros en échelonnant les paiements.

Seulement 32,15 euros c'est très très peu, et en plus je n'y vis plus dans cet appart!
J'ai emménagé chez mon copain depuis l'année dernière et je lui donne 30 euros par mois pour dire de participer.

Donc au final je paie 315 euros de loyer dans le vent, je dois 450 euros à la CAF, eux ils vont m'en donner 30 par mois et moi je dois en donner 30 à mon copain.
Je suis dans le merde au niveau finances, le mieux serait de lâcher la coloc et de m'installer chez mon copain définitivement, mais je ne peux pas me barrer de la coloc sans trouver un remplaçant.

Le problème étant que les colocs sont des amies et que je ne suis pas sure qu'elles acceptent d'avoir une inconnue qui débarque chez elles et qui me remplace.
Comment je peux leur amener ça, comment faire pour qu'elles ne se braquent pas, comment gérer ça?
Est-ce que trouver une remplaçante c'est facile, comment petre sure que la nouvelle ne sera pas une chieuse finie. Et puis pour la nouvelleça risque d'être dur de s'intégrer dans une coloc où les deux autres ont leur habitudes depuis 4ans...

 

[Aiika]

Tu as le droit de partir quand tu veux de ta coloc. Après c'est pas à toi d'assumer si la nouvelle coloc est une chieuse (tes amies peuvent aussi être là lors des visites pour qu'elles puissent voir les gens) et surtout surtout tu ne dois PAS te soucier de si la nouvelle aura des problèmes d'intégration. Si elle arrive dans une coloc comme ça elle sait très bien que les gens se connaissent et qu'elle doit s'habituer. Bref donc pour moi c'est pas du tout un problème tout ça, du moment ou tu trouves une remplaçante qui semble potable tu as fait ton job.

Après c'est sûr que comme c'est tes amies ça peut être dur de leur dire que tu veux partir, mais explique-leur tranquillement que niveau financier cette situation est pas l'idéal vu que tu paies un appart où tu ne vis pas. Qu'à ce taux-là autant vivre avec ton copain et partager le loyer avec lui. ça reviendra moins cher à toi et même ton copain sera plus content! Elles seront peut-être un peu déçues au début mais elles comprendront.