Un petit coup de gueule. Un ! (Pavé en cours d'approche)
Pour remettre dans le contexte, je suis à ma troisième année à l'école.
Dans ma première colocation, nous étions cinq. C'est des personnes que j'apprécie beaucoup encore aujourd'hui, mais nous n'avons absolument pas le même rythme de vie (Plutôt fêtarde et moi dodo à 22h22 alors imaginer ma joie lorsque je les entends rentrer à 3h du mat complètement bourrée). Bon, c'est pas grave, on a passé des bons moments ensemble et on ne se remet pas ensemble l'année prochaine. Avec une amie qui est aussi en colocation à cinq, on décide de se mettre ensemble (Amitié +1 an de Colocation précédente + même rythme de vie = Bonheur. A celle qui se demande si c'est possible de vivre en colocation, je réponds : oui).Cependant, mon amie avait une de ses coloc extrêmement réservée, appelons là X qui nous demande si elle peut venir avec nous en colloc à trois. On sait qu'elle est pas énervante, juste très timide donc on dit oui.
Deuxième année, tout se passe bien, chacun fait sa bouf de son côté, on mange ensemble, on fait le ménage ensemble et on va en cours ensemble. Pour avoir un peu de conversation, on s'intéresse à notre coloc en lui demandant comment se passait les cours, lors des soirées on lance des sujets, on en apprends un peu plus d'elle, mais c'est vraiment par miette. Mon amie l'invite même pendant les vacances d'été une semaine dans sa maison de campagne. Et là, c'est le drame. C'est là où ça commence à se fissurer.
Le plan, c'était que certaines d'entre nous, dont X prends le train pour rejoindre notre amie et partir en voiture (c'est sur le trajet). Et que se passe-t-il ? Et ben miss X loupe le train (J'aime pas les gens en retard et la moindre des choses, quand on prends un train ou un avion, c'est d'arriver en avance). Bon, on lui dit de prendre un autre train qui va jusqu'à une ville étape et on la récupère là-bas( c'est sur le trajet aussi). Ah oui, mais ça coûte un peu plus chère (fallait y réfléchir avant de louper le train). Donc X prends le train pour une ville situé avant la ville où l'on devait rejoindre notre amie (ça porte le même nom, mais la ville est grande) donc est obligé de la chercher en faisant un détour. Ambiance. On comprends que mon amie soit un peu énervée contre X, mais on passe de bonnes vacances finalement.
Troisième année donc, X nous parle plus du tout. Encore une fois, si on ne lance pas de sujet de conversation, elle ne dit rien, ne s'intéresse pas à nous et mange tranquillement dans son coin. Je préfère vous dire que toujours aller chercher les gens, quémander des mots pour avoir une conversation, au bout de 1 AN ET DEMI, c'est lourd, c'est relou et c'est surtout épuisant ! J'en suis à préféré de manger toute seule qu'avec elle en face à face.
Un autre problème est qu'elle n'est pas du tout débrouillarde (comme on a pu le voir avec le train). Je ne juge pas les tupperwares fait par maman ou papa, ça s'est pas le problème. Mais le rouleau de PQ, quand il est vide. Faut le changer. La base. Tu n'attends pas que mon amie vienne juste après toi pour le changer.
Le ménage aussi. Avant chaque vacances, on fait un piti nettoyage de printemps. On en discute à table, on dit une heure et personne ne trouve rien à dire. Mon amie, voyant que X ne réponds pas (et qu'elle est toujours en colère contre elle) lui demande si l'horaire lui convient "Ah oui, mais j'ai TP à ce moment là"... Tu penses pas que c'est bien de le préciser avant de dire oui pour un horaire ?J'aime pas faire le ménage non plus mais je le fais tout de même !
Et au bout d'un moment, devant si peu de reconnaissance, ben on en devient à être méchant et à faire des coups bas. Faut le dire. Devant son inaction (je pensais pas qu'on pouvait être énervé devant quelqu'un qui ne fait rien, c'est fort), on lui dit que c'est elle qui fait le sol (puisqu'elle ne propose rien, autant qu'elle fasse le truc le plus chiant. Même si ça t'énerve, oui X , je t'ai entendu soufflé) puis à partir en cours sans elle. Je suis désolée pour toutes les personnes timides, mais on a beaucoup donné pour X, on a fait des efforts et au retour on a que dalle, alors pfiou, ras les fesses.
J'envisage même d'arrêter de faire les courses communes avec elle (on partage le nécessaire : lait, PQ, sac poubelle etc), déjà parce qu'elle ne vient pas avec nous (bon faire les courses à trois ne sert à rien, je suis d'accord, je suis de mauvaise foi), mais ensuite, comme madame ne veut plus manger avec nous (elle est capable de rester jusqu'à 22h dans sa chambre sans bouffer.), je suis obligée de la courser pour avoir mon remboursement. Qu'elle veut plus nous parler, d'accord. Qu'elle veut plus manger avec nous, bon Ok, c'est son choix. Par contre, quand je laisse le ticket de courses, que je me donne la peine d'indiquer le montant totale à me rembourser, en surlignant, avec son nom en évidence et que je n'ai toujours rien. Là, ça va pas le faire ! J'ai pas que cela à faire de courir après 5,60 euros (je sais, c'est rien, mais sur le principe).
S'il me faut une semaine pour avoir mes sous, je vais dire à mon amie qu'on planque le lait, le PQ et tout le reste dans nos chambres, que l'on sent sert quand on a besoin et qu'on ne met plus dans la partie commune. Je sais que les sous, c'est pas rigolo, mais tout de même !
Bon, j'ai entendu dire qu'elle aimait bien être seule. D'accord. Mais la colocation, c'est une vie à plusieurs. En plus, on est pas spécialement chiante. On passe pas notre temps H24 ensemble, l'après midi chacune fait ce qu'elle veut donc on a chacune nos moments solitaires, on ne fait pas des soirées tout le temps... Donc ça va. Il y a peut-être mieux, mais il y a pire !
Mais devant tant de je m'en foutisme, ben on tiens pas. Donc si j'ai pas mes sous, on arrête de faire les courses pour nous, elle se démerdera toute seule. Pour le ménage, elle se le tartera tout de même. Pour la voiture où quand on y va à pied, ben elle sera devant ou derrière, c'est pas mon problème et si elle a un problème, et ben je répondrais que j'ai aquaponey.
Je conclurais par : Si tu n'aides pas les autres, ne soit pas étonner que les autres ne t'aident pas.