@Poquette Merci pour ta réponse sincère et très développée. Merci d'avoir pris le temps de décrire un peu plus comment ça se passe de ton côté.
@Clèves bah, tu vois moi, je ne sais pas si c'est si simple. Bien sûr qu'un serial trompeur a des chances de recommencer. Mais il est aussi fort possible qu'il se soit s'agit d'une période de la vie, de circonstances qui sans êtres excusables ne se reproduiront pas forcément.
Il y a plein d'exemples de couples qui se sont rencontrés quand ils étaient en couples, ont fauté avant de larguer et n'ont pas retrompés depuis. Ce n'est pas une excuse, mais je crois qu'il faut voir le profil et le passif général d'une personne pour pouvoir se prononcer. Et encore...
Exactement ^^@LovelyLexy c'est pas forcément des clichés d'ailleurs. Notamment dans un couple avec des petits enfants, souvent les mères - surtout si leur mec en fait beaucoup moins- répondent moins aux standards imposés par la société et attendus de certains de leurs mecs. De facto, elles ont moins de temps pour leur partenaire, sont plus fatiguées et n'ont plus forcément une libido digne d'un film X.
En fait, ce n'est pas un problème de dire ça. Ça n'est pas péjoratif. Heureusement qu'on a le droit de baisser le rythme en présence de notre partenaire, de ne plus devoir s'imposer au quotidien des actes inconfortables, mais surtout chronophages. On a le droit de ne plus avoir envie de baiser trois fois par semaine quand on a un boulot à temps plein et souvent une maison à gérer seule (bouuuh, elle est de mauvaise humeur). On a le droit d'avoir le corps qui change et des mecs pour qui c'est un non-sujet.
Je ne fais pas de généralité, je dis juste que cela correspond à la réalité de certaines femmes, notamment de mères de jeunes enfants, et que cette réalité n'a rien de problématique, elle fait partie de la vie et de ses nombreuses phases.
Eh ben justement, accroche-toi à ton slip : pour moi ce qui est anti-féministe dans ce raisonnement c'est tout l'hétéropatriarcat qui va avec. Si A n'avait pas choisi de se soumettre au modèle hétéro qui est clairement en défaveur de la femme, on n'en serait pas là. Parce que c'est bien ce modèle qui porte le plus atteinte aux femmes.Si t'en a marre de l'argument de la sororité, je ne comprends pas trop parce que ça fait partie du féminisme.
Si C choisit de se mettre volontairement dans une situation où elle porte atteinte à une autre femme, bah elle n'est pas féministe.
La rivalité féminine est justement une problématique du patriarcat, c'est quelque chose qu'on doit dépasser parce que sinon côté couple hétéro ça ne bougera pas.
Quand on a des convictions, on s'y tient.
En fait ça montre juste qu'on place pas la limite au même endroit. Parce que dans ce cas, te mettre un couple avec quelqu'un.e alors que tu sais que telle autre personne est amoureuse de toi, est-ce que c'est lui faire du mal ? Est-ce qu'il faudrait t'en priver du coup, pour ne pas faire de mal par effet rebond ? Et si cette autre personne est amoureuse de ton nouveau partenaire ?Il n'y a pas de débat sur la violence, c'est alors les violences physiques car se faire tromper c'est une violence psy. Tromper c'est faire du mal à l'autre. Être l'amant/e en sachant que l'autre n'est pas libre, c'est également faire du mal par effet rebond.
Pardon d'être monongame et toujours amoureuse de mon mec après 12 ans de relation, hein. Mes convictions perso c'est que personne ne devrait se contenter d'une seule relation, encore moins hétéronormée, _au motif que_ je suis trop amoureuse et on se complète à 100% c'est ouf ! C'est faux, t'es perdante sur la charge mentale, le ménage, ta carrière, ton économie personnelle, la charge émotionnelle de monsieur et des enfants, etc.