Considérations philosophiques

2 Juin 2021
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@Maadge oui c'est clair qu'il ne faut pas généraliser. Selon moi on ne pourra jamais faire de "tableau récapitulatif" de "telle maladie est associée à telle émotion enfouie" car justement ça n'est pas "figé".
Selon moi, pour 5 personnes atteintes d'une même pathologie par exemple (je sais pas genre une affection aux poumons), il y aura potentiellement une cause psychique (je dis bien potentiellement, car ça peut aussi tout simplement venir de l'hygiène de vie et/ou alimentaire ^^) et cette cause psy (si avérée) sera potentiellement différente pour les 5 personnes, même si elles ont les mêmes symptômes physiques.

Sans chercher à guérir ses maladies uniquement via la cause émotionnelle, je trouve super intéressant et "empouvoirant" de pouvoir agir de 2 façons sur une maladie : via un traitement si/quand cela est nécessaire, et en même temps en s'intéressant à d'éventuelles causes psychologiques sous jacentes. Enfin je me dis qu'on ne perd rien à tenter de doubler ses chances quoi :cyclope:

Après pour les causes qui peuvent paraître "fantaisistes" (ce que tu cites par exemple entre l'IVG et le rapport au père) : le propre de l'inconscient c'est de garder en lui des choses dont on n'a pas conscience. En l'occurrence, le rapport à ses parents (père ou mère selon l'histoire vécue de la personne) est souvent source de conflits intérieurs (ça a été longuement étudié en psycho il me semble :hesite:), donc quelque part c'est assez logique que ça puisse ressortir souvent.
Idem pour ton exemple de l'IVG : choisir de pratiquer une IVG est un droit inaliénable et hautement nécessaire. Autant on peut vivre très bien son IVG, autant cela peut aussi être traumatisant y compris de façon inconsciente. Et en fait l'un n'empêche pas l'autre, bien au contraire. En tant que femme, non seulement j'ai envie d'avoir le droit d'avorter si j'en ai envie, mais j'ai aussi envie qu'on m'apporte du soutien si jamais cet acte est ambivalent pour moi (genre "je ne veux pas de cet enfant maintenant, et en même temps j'aurais aimé avoir ce bébé pour x raisons, donc je me sens triste d'avorter" : c'est ok, c'est légitime et ça devrait être reconnu, non pas comme une preuve que l'IVG devrait être découragé, mais juste que bah on est humaines et on peut faire des choix ambivalents qui n'enlèvent en rien notre capacité à faire ces choix...). En l'occurrence, ne pas pouvoir exprimer son ambivalence face à ce type d'acte (qui est très jugé dans notre société, donc potentiellement source de culpabilité pour la personne, et ce même si elle, elle est ok avec elle même), ça ne m'étonnerait pas que ça puisse ressortir autrement. (J'ai repris ton exemple de l'IVG mais dans ton cas si ça se trouve ton praticien était juste à côté de la plaque hein, encore une fois chacun son vécu et je ne crois pas non plus que les éventuels "liens" psycho somatiques se font facilement, c'est compliqué la psyché humaine :cretin:)

Après la psychologie demande un certain recul sur soi même et d'accepter qu'on ne contrôle pas ce qui se passe dans notre inconscient. Y'a aussi les mécanismes de résistance qui se mettent en place etc, je ne pense pas du tout que ce soit "simple" tout ça :rire:
Et puis ça n'empêche pas aussi qu'il existe des praticiens mal intentionnés ou trop peu formés ou juste trop perchés.. bref ^^
Je suis sûre qu'un jour on aura percé tous ces mystères, je trouve cela passionnant :nerd:
 
Dernière édition :
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Selon moi, pour 5 personnes atteintes d'une même pathologie par exemple (je sais pas genre une affection aux poumons), il y aura potentiellement une cause psychique (je dis bien potentiellement, car ça peut aussi tout simplement venir de l'hygiène de vie et/ou alimentaire ^^) et cette cause psy (si avérée) sera potentiellement différente pour les 5 personnes, même si elles ont les mêmes symptômes physiques.

En médecine, attribuer des symptômes à une cause psychique est un diagnostic d'élimination. Ca veut dire qu'on doit rechercher une pathologie sous jacente systématiquement.
Si l'hygiène de vie tient une place prépondérante dans bon nombre de maladies, le psychisme est très rarement seul responsable d'une maladie (hors psychiatrie et troubles somatoformes). Alors, certes, les pathologies (et d'autant plus les chroniques) vont avoir un impact sur le psychisme mais l'inverse est loin d'être vrai.

En tant que soignante, je trouve ça hyper violent et hyper culpabilisant d'attribuer une cause psychique à tout plein de maladies car cela sous-entend que le patient aurait pu y faire quelque chose. Y'a quand même un bon paquet de maladies qui sont la faute à pas de chance ou à des facteurs non contrôlables (genre âge et sexe). Je pense aux cancers du sein, aux lymphomes, et plein d'autres. Une des étapes essentielles de la prise en charge c'est de rassurer les patients sur le fait qu'ils n'y pouvaient rien, mais rien du tout. Je n'ose imaginer ce qu'il pourrait se passer si d'autres personnes commençaient à leur raconter les balivernes en mode "c'est la faute à tes émotions"...

Accompagner les patients dans la maladie avec une prise en charge psy : oui.
Dire "y'a une cause psychique à votre maladie" : un grand NON. Malheureusement en médecine, on a beaucoup de "c'est la faute à pas de chance"


Et pour le Tako-Tsubo, c'est une maladie bien connue des cardiologues. Même si le mécanisme n'est pas encore totalement élucidé, on a des pistes sérieuses d'un point de vue physiopathologique.
que c'est comme si le corps à travers le coeur "piegeait" des stress, souffrances, conflits divers et variés qui ne sont pas "gérés" par l'intellect
C'est pas exactement ça. Mais une des hypothèses avancées est que l'émotion forte provoque une décharge de catécholamines (hormones du "stress", de la peur) à l'origine d'un trouble de la contraction cardiaque.
J'ai pas eu le courage de finir le podcast, mais l'intervention du médecin est pertinente. Après, certains intervenants suivants partaient trop dans des considérations métaphysiques sans réelle base scientifique.
Si tu veux en savoir plus sur cette pathologie, voilà ce qu'en dit Société Française de Cardiologie : https://www.cardio-online.fr/Actual...Tako-Tsubo-recommandations-consensus-ESC-2018
 
2 Juin 2021
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@Fentanyl
En tant que soignante, je trouve ça hyper violent et hyper culpabilisant d'attribuer une cause psychique à tout plein de maladies car cela sous-entend que le patient aurait pu y faire quelque chose.
Cette réaction revient souvent quand j'aborde le sujet "lien émotions/maladies".
Ma vision des choses c'est que : si les émotions, les ressentis non exprimés, ce qu'on garde pour soi (inconsciemment ou non) ont réellement un impact sur la santé physique, on peut aussi agir en prenant cette possibilité en considération pour éventuellement "prévenir" de futures maladies (tout comme on s'assure d'avoir une alimentation équilibrée et éviter le trop gras trop sucré trop salé pour prévenir les maladies qui se déclenchent suite à ça).
Voir les choses sous l'angle de la culpabilité, c'est regarder derrière soi en se disant qu'on est trop nazes de pas y avoir pensé avant, de pas avoir su avant, et de s'auto flageller. Personnellement je trouve ça assez contre-productif et "limitant" de voir ça sous cet angle.
On peut aussi se dire "ah merde, on savait pas que ça pouvait impacter, ça craint, maintenant on le sait donc on va essayer de faire mieux" : par exemple accorder une place plus importante dans la société en général au bien-être des gens et à leur santé mentale et émotionnelle, encourager les gens à mieux écouter leurs corps et mieux prendre soin d'eux, du coup encourager une société qui prend en compte que le stress est un facteur (un petit facteur, mais quand même!) de plein de maladies, donc encourager une société à "ralentir" sur certains points de vue : laisser davantage de temps libre aux gens, équilibrer les temps de travail, les salaires, etc...

Bref vous connaissez ma petite marotte, j'aimerais une société plus douce pour tous et toutes :nerd:

Donc l'idée c'est pas de dire aux gens "pff t'as un ulcère, t'es infoutu de gérer ta colère t'es trop naze". Ce serait plutôt de dire : "peut-être que cet ulcère, que déjà tu peux soigner concrètement et rapidement avec des médicaments et ce serait dommage de s'en priver, c'est "aussi" ton corps qui te fait passer un message : est-ce que tu ressens de la colère ? est-ce qu'il y a des émotions fortes que tu gardes en toi et que tu refuses de laisser sortir ?" après c'est un travail avec un.e psy ou n'importe quel praticien disposé à explorer cette voie-là.

Mais une des hypothèses avancées est que l'émotion forte provoque une décharge de catécholamines (hormones du "stress", de la peur) à l'origine d'un trouble de la contraction cardiaque.
Oui et justement dans le podcast ils parlaient du fait que quelque chose agirait comme une sorte de "vase qui se remplit" de stress/émotions/trucs impalpable issus de notre pensée, et que cette décharge d'hormones agirait comme une "goutte d'eau" : raison pour laquelle on ne fait pas un arrêt cardiaque chaque fois qu'on vit un truc un peu fort.
Cette maladie est "rare", j'ai lu qu'au départ les cas étaient plutôt au Japon, puis il y a eu des cas en Europe et une légère hausse depuis 2020 et le covid (période pas mal stressante pour beaucoup de gens).
Y'a quand même un bon paquet de maladies qui sont la faute à pas de chance ou à des facteurs non contrôlables (genre âge et sexe). Je pense aux cancers du sein, aux lymphomes, et plein d'autres.
Y'a un bon paquet de maladies qu'on ne savait pas expliquer du tout il y a seulement quelques siècles. Parmi elles, il y en a un bon paquet qu'on a réussi à élucider pleinement, et tant mieux, vive le progrès de la médecine !
Je sais pas, je ne fais qu'émettre des hypothèses mais je trouve ça intéressant de faire le lien avec notre "corps émotionnel" parce que ce lien existe, on le sait, et plus ça va plus j'ai l'impression qu'on trouve de plus en plus de liens. Dans la mesure où je ne prône pas de se passer de médocs, vraiment je ne vois pas le souci à essayer d'explorer un peu + ces liens-là. On vit dans une société hautement stressante, ça a un impact sur nos corps (il me semble que c'est indéniable), il y a mille autres facteurs qui ont des impacts sur nos corps (alimentation, qualité de l'eau et de l'air, qualité de vie globale) sur lesquels on s'efforce d'avoir un certain contrôle (c'est-à-dire qu'on a maintenant suffisamment de données pour savoir si une eau est potable, si un aliment sera bon pour notre santé ou non, si l'air qu'on respire est ok ou non, etc.).

Je me dis que prendre soin de nos émotions, déjà, ça ne peut pas faire de mal. J'entends par là : les reconnaître quand on les ressent, les verbaliser, ne pas les laisser couver en nous comme si elles n'existaient pas, les laisser être exprimées (que ce soit en dialoguant ou en créant - écrire, dessiner, danser, chanter, peu importe chacun son style).
Je pense qu'on aurait tout à gagner à se dire que notre état émotionnel peut jouer un rôle sur notre santé physique.
Et après, et c'est mon hypothèse de rien du tout, je me dis que ptêtre que certaines maladies auraient moins l'occasion de se déclarer.

(Et d'ailleurs, je suis très heureuse de savoir que les soins psychiques sont pris en compte par de nombreux médecins dans leur pratique conventionnelle, qu'il y ait des soutiens psychologiques dans certains établissements et pour certaines maladies, enfin tout ce que vous avez pu me partager sur le sujet, c'est super ! et du coup bah : si les médecins se rendent bien compte que y'a un lien, pourquoi est-ce que la prise en charge ne se fait pas plus tôt ? la prise en charge psychique du coup, en mode prophylaxie ? enfin ça pourrait être essayé au moins, je sais pas.. :hesite: genre on fait un groupe test avec une population qui vit sa vie et qui, au quotidien, bénéficie d'un accompagnement de type "psychanalyse" (c'est-à-dire régulièrement faire le point sur les petits trucs qui nous ont soulés dans la semaine, observer nos émotions, dénouer éventuellement des petits traumas etc.), et puis on observe sur 10, 20 ans, si le fait de verbaliser régulièrement ses émotions a un impact ou non sur la bonne santé globale du corps :hesite: évidemment il faudrait pas mal de groupes tests, pouvoir isoler certaines variables, mais bref techniquement je suis sûre que c'est possible :lunette:)
 
2 Juin 2021
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Les thérapies psychologiques sont très étudiées et c'est rarement la psychanalyse qui se montre la plus efficace. Je n'ai même jamais entendu une seule recommandation sérieuse de la psychanalyse pour traiter aucun trouble psychologique.

J'ai cité exprès la psychanalyse, non pas pour traiter un trouble, mais bien dans une optique "d'hygiène émotionnelle" (un peu comme se brosser les dents :cretin:). Je pense aussi que la psychanalyse est le truc le plus naze pour régler des troubles (je me suis un peu renseignée sur le sujet :lunette:), d'ailleurs les gens en psychanalyse peuvent y passer des décennies sans "guérir". Donc clairement son avantage n'est pas là.
De ce que je perçois, la psychanalyse peut être utile car elle permet d'ouvrir un temps régulier (hebdomadaire, mensuel) durant lequel le patient va se poser et observer ses émotions, essayer de comprendre ce qui le traverse. Je pense que cette branche de la psychologie peut être utile pour "gérer quotidiennement ses petits tracas", alors que je la pense plutôt inutile pour "gérer des traumatismes anciens, des troubles ancrés, des maladies mentales installées".
Pour moi cela se montre en filigrane dans le fait que les gens, malgré le fait que la psychanalyse ne les soigne pas, continuent à y faire appel (il peut y avoir des psychanalystes charlatans qui jouent de leur position pour allonger les thérapies, m'enfin y'en a aussi pour lesquels les clients sont juste contents d'aller les voir et ça leur fait du bien, point). Je pense que parler à quelqu'un de ses problèmes, ça fait du bien, fondamentalement.

Personnellement je fais ça avec mes ami.es, et la plupart des gens ont des proches à qui ils peuvent "tout dire" (ou un forum bienveillant :fleur: ou des amis virtuels, bref... ). Et puis y'a plein de gens qui n'ont pas ça, des amis suffisamment sympas et à l'écoute pour écouter sans juger, s'intéresser à la situation sans forcément chercher une "solution toute faite". Je pense que quand on n'a personne à qui parler de ses petits tracas quotidiens, ça peut, parfois dans certains cas qui sont hautement variables et non systématisables :nerd:, créer cet "engrangement" d'émotions couvées au fond de soi qui peut, potentiellement, si d'autres facteurs sont réunis, être le "facteur de +" qui va contribuer à la déclaration d'une maladie.

mais certains continuent leurs projections abusives, et de faire perdre du temps précieux à des patients qui sont vulnérables.
Oui bien sûr, je comprends, il y a beaucoup de mal qui a été fait, et qui est encore fait, dès lors qu'on entre dans une "pseudo science" dans le sens où la psychologie, ça n'est jamais réellement mesurable, observable, c'est toujours du subjectif et donc "ça laisse la porte ouverte à toutes les fenêtres".
Quand Freud est arrivé avec sa théorie "révolutionnaire" (le fait qu'il identifie l'inconscient, et tout ce qui s'en est suivi), toute une époque a cru que "le complexe d'Oedipe", "le conflit contre la mère, le père", "l'impact dramatique des mères", "les pulsions sexuelles" etc expliquaient l'ensemble de la psyché humaine. Du coup tout un pan de la recherche scientifique, celui de la psychologie, s'est engouffrée dans une nouvelle discipline sur des bases extrêmement parcellaires, et ont essayé de "tout faire tenir" dans la théorie freudienne. (Evidemment je simplifie là, il y a toujours eu des personnes avec des théories contradictoires, et heureusement, c'est ce qui nous a permis de ne pas rester coincés dans les théories freudiennes).
Le fait est que Freud avait dit des trucs justes, et aussi des conneries. Et le temps que "on" se rende compte des conneries, beaucoup de mal a été fait.
(Et c'est souvent le cas de la plupart des gens d'ailleurs : on dit parfois des trucs justes, et puis parfois des conneries - c'est notre lot à tous :rire:)

Bref, oui il y a encore des gens qui sont un peu "bouchés" et c'est bien triste.

Perso l'idée que je défends c'est pas de plaquer des causes psychiques sur les gens sans les consulter d'abord. Au contraire l'individualité de la personne a toute son importance, c'est son vécu à elle qui l'influence et il est hautement personnel.

Pour ta podologue, en effet elle aurait mieux fait de te poser la question, c'est la moindre des choses :fleur:

A mes yeux à la fois c'est vraiment très complexe de réussir à faire ces liens émotions/corps physique (et du coup j'aimerais beaucoup que "la science" s'intéresse à tout ça encore + pour vraiment comprendre comment tout ça fonctionne), et à la fois je pense vraiment que le fait de juste "prendre conscience de nos émotions et les gérer sainement, les recycler" ça pourrait tellement faire du bien sur un plan plus global.
Je pense qu'on est dans une période où y'a pas mal de gens qui pensent un peu comme moi, et du coup qui se lancent dans des métiers liés au soin thérapeutique, sauf que c'est un continent encore assez inexploré donc il y a : des erreurs, des bêtises, des trucs qui des fois marchent, des fois marchent moins bien.. C'est un peu le propre de toute nouvelle chose/découverte/invention... Les formations ne sont que ce qu'elles sont, ça mérite d'être affiné c'est sûr...

Je viens d'écouter un entretien de l'écrivain Bernard Werber et il a dit un truc que je trouvais intéressant : il parlait justement des charlatans du monde de la spiritualité, et il disait (en gros je cite de mémoire) "les gens trop rationnels, c'est dommage car ils refusent de prendre en compte l'irrationalité sous prétexte que certains gens irrationnels en ont profité pour faire du charlatanisme. Du coup, tout ce qui est irrationnel est maintenant directement mis dans le panier du charlatanisme, alors que bon, y'a des trucs sympas aussi à vivre du côté de l'irrationalité..."
Je comprends vraiment la méfiance que peuvent susciter mes propos sur ce sujet, n'empêche je trouve ça dommage de se méfier autant d'une idée (ce lien émotion-santé physique) que je peux résumer par "écouter ses émotions, en prendre conscience et choisir ce qu'on en fait, ça peut être cool pour son corps, non ?", par "peur".

(Parce que soyons claires !! je vous écris tout ça ici, mais si j'ai une personne gravement malade devant moi, je vais pas lui raconter tout ça ; je vais me poser, lui demander si elle veut un café et l'écouter si elle a des choses à dire ou jouer au scrabble ou j'en sais rien :rire: )
 
2 Juin 2021
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En fait les gens peuvent faire ce qu'ils veulent: ça ne les protège pas.
Ben oui je sais bien ça :fleur:
Le fait de savoir que fumer attaque les poumons, ça ne m'empêche pas de fumer, mais au moins je connais la conséquence que ça a (contrairement aux années 50 où là on pensait carrément que la cigarette était bonne pour la santé).
Après chacun ses choix, c'est ça le libre arbitre : être capable de faire ses choix au quotidien en ayant un maximum d'informations pour faire un choix éclairé.

Et puis ne pas contrôler ce qui nous arrive, ça n'a jamais empêché l'humain d'essayer de contrôler/maitriser/prédire, c'est précisément ce que l'on fait depuis la nuit des temps..
 
2 Juin 2021
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Non, ça n'empêchera pas ton cerveau de décider pour toi à un instant T de comment gérer tout ça, même si tu t'étais "préparée" mentalement, on ne peut pas se préparer à quelque chose qui n'a pas encore été vécu.

Ben.. si :dunno:
Le féminisme a permis à de nombreuses femmes d'exprimer les injustices subies, et à terme ce mouvement a permis à de nombreuses femmes de prendre confiance en elles et de mieux gérer les hommes. Alors oui ça n'est pas parfait (rien ne l'est), et "toutes les femmes" ne sont pas encore libérées du patriarcat, n'empêche que ça évolue.
Perso je ne peux que voir autour de moi à quel point s'auto analyser permet de se sentir plus serein face à n'importe quelle situation. Ça ne veut pas dire devenir méga zen et ne plus avoir aucun problème : ça veut dire affronter un problème en ayant sous la main des outils qui aident à mieux gérer.
Savoir que le processus de sidération existe par exemple, ça permet à l'instant t de moins céder à la panique en comprenant ce que le corps fait. Alors évidemment là c'est dit en 1 phrase et ça n'est pas aussi simple.
Mais bref on tourne en rond :rolleyes:

Tu parles de spondylarthrite ankylosante, justement Bernard Werber en était atteint depuis son enfance, les médecins lui avaient prévu qu'il serait "statufié" à ses 30 ou 40 ans. Au final quand il s'est mis à écrire librement et à s'épanouir dans son métier de "raconteur d'histoire", les crises se sont raréfiées et maintenant à 56 ans il est en bonne santé globale et n'a plus de crises.
Pour lui le lien est évident, tout comme pour plein de gens qui ont "miraculeusement" guéri et qui ont fait le lien entre leurs blessures profondes et leurs maladies.
Mais oui ça ne marche pas à tous les coups. Mince. Est ce que les traitements conventionnels marchent à tous les coups ? Non plus. Pourtant ça n'empêche pas les gens d'y foncer sans la certitude que ça fonctionnera.

@Maadge j'ai entamé une formation en psycho-sexologie, je ne sais pas quand j'arriverai au bout mais je suis dedans :cretin: :ordi:


La prévention est intéressante à aborder : comment faire en sorte que les gens soient en bonne santé mentale ? Par quelle technique ? Par quels moyens économiques ? Est-ce que cela pourrait avoir un impact sur la santé de manière globale ? Probablement !
:boire:


et qu'il y a des risques à tomber dans facilement dans des délires New Age comme ceux que j'ai cités au-dessus et qui pour plein de raisons m'horripilent.:yawn:
Certes :lunette:
 
8 Septembre 2014
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Paris
@Fille du Feu
Citer la soi-disant guérison miraculeuse de la spondylarthrite ankylosante de Bernabrd Weber pour appuyer tes arguments, c'est du cherry-picking. En gros toute la littérature scientifique parle du handicap généré par cette maladie, des galères du quotidien, des traitements plus ou moins efficaces et tu sélectionnes le seul patient qui prétend avoir guéri, sans qu'il n'y ait de réelle preuve (ne serait-ce que du diagnostic, parce que ça n'est pas une maladie qui commence classiquement dans l'enfance et qu'elle ne guérit pas seule)
Au travers de mon court parcours d'étudiante, j'ai pu constater les difficultés qu'engendre la SPA, y compris chez des amis. Jamais j'irai leur dire "détend toi, ca te guérira". avoir un rachis tout raide avant 40ans, c'est quand même une sacrée plaie au quotidien.

Je veux bien croire que verbaliser tes émotions, s'auto-analyser permet d'être plus serein au quotidien, mais c'est pas ça qui v'a t'empecher de chopper la grippe, de développer un cancer.

Dans un post précédent, tu disais :
Y'a un bon paquet de maladies qu'on ne savait pas expliquer du tout il y a seulement quelques siècles. Parmi elles, il y en a un bon paquet qu'on a réussi à élucider pleinement, et tant mieux, vive le progrès de la médecine !
Et bien justement, un tas de ces pathologies non expliquées étaient mises sur le compte des émotions ( c'est le stress, c'est dans ta tête, faut se détendre, va chez la psy....). Je pense à l'endométriose et plus récemment à la fibromyalgie. Un épquipe suédoise aurait découvert des anticorps qui provoqueraient cette maladie (alors que jusqu'à présent, on n'avait aucun marqueur)
Le lien de la publication : https://www.jci.org/articles/view/144201
C'est en s'éloignant du concept "c'est la faute aux émotions, à un machin refoulé dans l'inconscient" que la médecine a pu progresser, des diagnostics posés et des patients enfin correctement pris en charge après des années d'errance et de souffrance.

J'espère que ta formation en sexo-psychologie t'amènera un peu plus de bases médico-scientifiques (et surtout qu'elle est conduite par un organisme agréé et fiable, on trouve un peu de tout dès lors que ça n'est pas reconnu comme diplôme d'état)
 

Plummpy

Pas de MP sauvages, merci
26 Avril 2021
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Savoir que le processus de sidération existe par exemple, ça permet à l'instant t de moins céder à la panique en comprenant ce que le corps fait. Alors évidemment là c'est dit en 1 phrase et ça n'est pas aussi simple.

Je crois qu'il y a erreur sur le phénomène. L'état de sidération se produit justement parce qu'on tombe dans la panique, dans un état de terreur et de stress si puissants que le coeur peut s'arrêter s'il perdure trop longtemps.

Cet état de panique est nécessaire au cerveau pour déclencher cette protection. Si tu ne cèdes pas à la panique, ton cerveau n'a aucune raison de t'immobiliser, puisque tu restes maîtresse de toi-même, de ton stress, et que ton coeur ne risque pas de s'arrêter.

Je suis une ancienne victime d'agression sexuelle, une proche de victimes d'agression et de viol. Je trouve... douteux que des faits étudiés, analysés, et vécus de l'intérieur par de vraies personnes soient traités aussi légèrement. Tu précises que c'est une approximation, oui, mais l'approximation que tu proposes déforme le fait.
 
2 Juin 2021
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Ah, je m'attendais à l'argument de la guérison miraculeuse.
Elles sont rares mais elles existent. Et si on compte le nombre de personnes soignées via des soins pas du tout conventionnels (les "guérisseurs" etc), ça en fait encore un paquet. Perso je trouve que ces cas sont plus qu'interressants et méritent qu'on s'y attarde pour justement comprendre quels sont les mécanismes qui se déroulent dans ces cas là.

Désolée d'avoir une vision fondamentalement optimiste des choses et d'avoir envie de la partager ^^
dont en fait on ne sait rien parce que tout ce qui a été fait avant n'est pas valable évidemment
Justement ce n'est pas du tout ce que je dis. Ce que je dis c'est qu'on n'a pas encore tout découvert, et oui je m'intéresse à ce qui n'a pas encore été découvert, c'est mon kif j'y peux rien. Ce que la science a montré, c'est très bien. Et n importe quel bon scientifique te dira que la science a raison jusqu'à ce qu'on prouve qu'elle a tort, c'est à dire qu'on ne peut être sûr que de ce qui a déjà été montré et qu'on est censé rester ouvert à des "retournements de situation" auxquels on ne s'attendait pas. Ça n'invalide pas ce qui est déjà expliqué, ça ne fait qu'ouvrir à encore plus de compréhension.


C'est en s'éloignant du concept "c'est la faute aux émotions, à un machin refoulé dans l'inconscient" que la médecine a pu progresser, des diagnostics posés et des patients enfin correctement pris en charge après des années d'errance et de souffrance.
Encore une fois, ce n'est pas ce que je dis et je suis d'accord avec toi. Il y a un monde entre nier la souffrance de qqun (souvent par sexisme, racisme et autre oppression) et s'intéresser en amont à l'impact du stress sur nos corps, à l'importance de verbaliser ses émotions etc et inclure l'aspect émotionnel au même titre que l'aspect physique.

Et le fait qu'une pathologie soit précisément décrite sur le plan biologique n'empêche en rien que parmi les facteurs, l'émotionnel entre en compte.

Je discute aussi de ce genre de sujets à des proches qui ont des maladies chroniques plus ou moins graves (s'ils sont ouverts sur le sujet évidemment), et parfois leurs opinions rejoignent les miennes (je précise que je parle juste de mon expérience donc ça n'a aucune valeur de généralité). Je pense notamment à un ami qui souffre de polyarthrite et qui perçoit extrêmement bien les liens entre son enfance et sa maladie actuelle. Ça ne l'empêche pas de continuer ses traitements, mais le fait de mettre le doigt sur certaines choses ben ça l'aide aussi à mieux vivre sa maladie. (je dis ça car vous me parlez de cas spécifiques, d'exemples : moi aussi j'en ai des exemples qui vont dans mon sens :dunno:)

C'est quand même marrant de voir à quel point on ne vit pas dans le même monde :rire: (je dis ça sans jugement, juste une constatation !)
 
I

Iseult la rousse

Guest
Mais, fille du feu, c'est un peu le problème : on te parler chiffres, statistiques et preuves scientifiques, tu nous réponds par des exemples. Ça ne marche pas.

Fentanyl, merci pour ton message. Je suis disthymique/bipolaire, et j'avoue que les insinuations de fille du feu comme quoi tout ça c'est parce que je ne fais pas d'effort, c âme touche et c âme met en colère.
 

Anechka

Fiodorophage
28 Janvier 2021
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Ce que je dis c'est qu'on n'a pas encore tout découvert, et oui je m'intéresse à ce qui n'a pas encore été découvert, c'est mon kif j'y peux rien.
Mais est-ce que n'est pas necessaire, si l'on a cette ambition, de d'abord faire le tour exhaustif (c'est impossible, mais disons dans un domaine particulier) de "ce qui a déjà été découvert" ? Je me trompe peut-être mais j'ai l'impression que tu skip un peu cette étape. Il y a plein de gens qui s'interessent à ce qui n'a pas encore été découvert, tous les chercheurs en fait. Hors, TOUT travail sérieux de recherche commence par... un état des lieux des connaissances dans le champ de recherche concerné. Sinon, on passerait son temps à réinventer l'eau tiède, ce serait inutile et fatiguant.

@Iseult la rousse Je ne suis globalement pas d'accord avec Fille du feu, mais je ne pense pas qu'elle ait voulu insinuer que les malades qui ne guérissent pas tout seuls ne "veulent pas faire d'effort". Je comprends bien que son raisonnement peut rapidement glisser vers là, à partir du moment où on considère que le patient "porte en lui" la raison de sa maladie, et je trouve aussi les arguments vagues et les exemples douteux*, mais je suis quasiment sûre qu'elle n'est pas dans le jugement, pas consciemment en tout cas.

*désolée Fille du feu... je ne suis juste pas du tout convaincue par ton explication, parce qu'il me semble qu'il y a des grosses zones d'ombre entre ton point de départ, il faut s'interesser au psychisme (obviously) et ton point d'arrivée (des mecs se sont guéris tout seul en verbalisant leurs émotions).
 
2 Juin 2021
434
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Mais est-ce que n'est pas necessaire, si l'on a cette ambition, de d'abord faire le tour exhaustif (c'est impossible, mais disons dans un domaine particulier) de "ce qui a déjà été découvert" ?

Comme tu le dis toi-même, c'est impossible de faire le tour de tout ce qui a déjà été découvert. J'aimerais beaucoup avoir le temps et les capacités d'approfondir absolument chaque domaine qui me passionne, mais ça voudrait dire approfondir (et faire le tour exhaustif de :nerd:) l'astronomie, la physique (y compris la quantique), les neurosciences, la psychologie, la médecine, la géologie, la chimie, l'histoire, la géopolitique mondiale de tous les pays, l'histoire des religions et des spiritualités, la philosophie.., sans compter tout ce qui a trait à des choses beaucoup plus concrètes et que je souhaite approfondir comme l'auto construction, cultiver des fruits et légumes, être capable de conserver la nourriture, et puis tout ce qui a trait à la vie sociale, je m'intéresse à l'éducation des enfants, aux rapports humains en général, et puis tout ce qui touche la sphère artistique, écrire, dessiner, danser ... et j'en passe :nerd:
Clairement je n'aurais pas assez d'une vie pour approfondir suffisamment toutes les choses qui m'intéressent.
Du coup je suis assez ok avec moi-même pour me considérer comme "touche-à-tout" avec du coup "un peu" de connaissances dans "plein" de domaines, avec quelques (rares) domaines où je me sens un peu + "compétente" (je fais très bien la vaisselle par exemple :lunette:).

Je pense que chaque personne a ses atouts et ses "faiblesses", et qu'il faut de tout pour faire un monde. C'est génial que des gens passent une vie à approfondir un domaine, en fouillent tous les recoins pour permettre au domaine en question d'agrandir le champ de connaissances. Je ne pense pas qu'on a besoin tous individuellement d'approfondir à fond un domaine pour "utiliser" les principales conclusions que les spécialistes en retirent. Par exemple, je n'ai pas besoin de comprendre le raisonnement de Pythagore pour utiliser son théorème. Il me suffit qu'on m'ait dit que son truc était juste pour que je l'utilise et que je base un éventuel raisonnement en utilisant ce qu'il a démontré.

A partir de là, je m'intéresse à plein de sujets, je lis un ou deux bouquins sur chaque sujet, je farfouille un peu wikipedia, je regarde quelques vidéos ou documentaires, je regarde quelques débats contradictoires et à partir de là je me fais une opinion plus ou moins "stable" selon comment je me sens ou non convaincue par ce que j'entends ou lis.
Je lis plein de trucs du coup je ne retiens pas tout avec précision, et encore moins les auteurs ou les sources.

Et puis avec le temps il y a des liens qui se font dans mon esprit entre des sujets qui paraissent n'avoir rien à voir (et c'est "normal" dans le sens où c'est ce que fait le cerveau humain : chercher à assembler tout ce qu'on perçoit en une logique cohérente).

Après là où je pense on ne se comprend plus : c'est que je laisse une chance à mon intuition et à mon imagination quand ces liens se forment. Je me laisse imaginer quelles conclusions on pourrait tirer "si..." j'admets certaines choses (par exemple le lien étroit entre ce qu'on ressent, et la façon dont notre corps évolue), et de liens en liens, je finis par penser que la cohérence que mon cerveau fabrique est "cohérente" (le cerveau qui se mange la queue, n'est-ce pas).
Et quand je me mets à écouter des gens "complètement perchés" (vis-à-vis desquels j'étais assez hermétique jusque-là), c'est-à-dire qui ont des discours très axés sur leurs ressentis personnels, pas du tout du tout scientifisés, bah je vois que j'arrive peu ou prou aux mêmes conclusions qu'eux, sauf que j'ai l'impression d'être arrivée à ces conclusions en partant de mes "recherches personnelles" sur tout un tas de sujets qui m'intéressent et qui, de base, ne sont pas particulièrement dans un délire spirituel.

Breeef je raconte ma vie encore désolée :sweatdrop:
Mais pour revenir sur l'aspect intuition/imagination (et irrationnel aussi : j'entends par là opposé à rationnel, c'est-à-dire "ce que l'on a rationalisé", = "ce que l'on a compris de façon logique/mathématique". L'irrationnel pour moi ça englobe donc "tout ce qui n'est pas rationalisé" ainsi que "tout ce qui n'est pas encore rationalisé").
A mes yeux l'intuition pousse à faire des découvertes, à faire des liens là où avant on n'en voyait pas, et puis on en voit alors on les observe, on cherche à les rendre cohérent donc on cherche à les rationaliser, et si on y arrive, on apporte une nouvelle connaissance "certifiée" et : on fait avancer le bordel.
C'est pour ça que "je me permets" des raccourcis, et je suis désolée (sincèrement) pour les personnes blessées par mes propos. Forcément que je fais des raccourcis, vu que je fais des liens très courts entre des choses qui paraissent très éloignées.. :cretin: Mais en faisant ces "raccourcis", j'ai l'impression que finalement ça permet d'approfondir ces liens que mon cerveau fait et.. bah de donner une cohérence à tout ça. :dunno:
parce qu'il me semble qu'il y a des grosses zones d'ombre entre ton point de départ, il faut s'interesser au psychisme (obviously) et ton point d'arrivée (des mecs se sont guéris tout seul en verbalisant leurs émotions).
Oui, les zones d'ombre c'est ce qui m'intéresse et que j'essaie de verbaliser par du raisonnement, mais du coup bah c'est pas clair tout ça :lunette: je cherche je cherche hein! :cretin: (et pis quand on cherche des fois on se trompe, on dit des conneries, et puis à force de chercher des fois on finit par trouver ... :rire: ) à la base je voulais discuter philo, bon je me suis un peu emballée dans tous les sens et je m'exprime d'une façon probablement trop... "sûre de mes propos", mais en vrai je cherche, je ne fais que ça ^^
 
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