@Tu as raison.
Puisque tu ne connais pas bien Taha Bouhafs, quelques informations
sourcées:
- Taha Bouhafs s'est fait connaître du grand public à l'occasion de l'occupation de l'université de Tolbiac. Il avait diffusé une fausse information concernant un étudiant grièvement blessé par la police. Confronté par d'autres médias, il a été dans l'obligation d'admettre que c'était faux. Il en parle dans cette
interview.
- Toujours à cette occasion, il avait cherché la confrontation physique avec des policiers en les traitant de "grosses merdes". La vidéo est
ici.
- Quelques tweets antisémites. Par exemple
celui-ci où il qualifie Eric Zemmour de "sous-humain" et reprend donc le vocable "Untermensch" utilisé pour qualifier les juifs par le régime nazi. L'hypothèse de l'inculture historique ne doit pas être exclue. Dans
celui-là, une "plaisanterie" de bon goût sur le dîner du CRIF et les "petits fours". Taha Bouhafs a supprimé les deux tweets, ce sont donc des captures d'écran; inutile d'attaquer les sources restituant lesdites captures d'écran, Taha Bouhafs reconnaît ces tweets. Enfin, un
retweet de Ekrima Sa'id Sabri, prédicateur antisémite.
- En janvier 2020, Taha Bouhafs avait trouvé opportun de signaler sur Twitter la présence d'Emmanuel Macron au Théâtre des Bouffes du Nord. Une trentaine de manifestants avait pénétré dans le théâtre et perturbé la représentation. Taha Bouhafs avait été
sauvé de la condamnation par des tweets antérieurs au sien et dont il n'avait pas connaissance.
- Le 19 octobre 2020, Taha Bouhafs apporte son
soutien à Baraka City et conteste le caractère islamiste de l'association. A la suite de la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, l'ex président de l'association (dissoute) Idriss Sihamedi affichera un
soutien clair...aux talibans.
- Plus récemment, Taha Bouhafs a été
condamné du délit d'injure publique à raison de l'origine pour avoir traité Linda Kebbab d''arabe de service'. Taha Bouhafs a fait appel de cette condamnation. Détail intéressant et amusant: LFI soutient depuis longtemps l'inéligibilité des personnes coupables de propos racistes.
- Dans un
tweet, il qualifie les journalistes de Charlie Hebdo de "pouilleux" et exprime son souhait que ce journal "cesse d'être".
Je ne donne même pas d'opinion, c'est une liste de faits.