Je ne comprends pas ce qui se passe dans mon corps, avant-hier spotting qui annonçait bien la survenue de règles. Hier et aujourd'hui, rien.
Je sais plus quoi penser, ça me stresse...
Et puis ça me rend toute machin, on n'avait pas attendu pour Bobinette, pas attendu lorsque j'ai fait ma FC non plus et depuis ça ne marche pas...
D'un côté ça ne fait que 5 mois d'essais (avec une FC quand même...) mais ça commence à me peser, j'admire vraiment les couples pour qui ça ne fonctionne pas de suite. Je suis déjà dans un état détestable.
Je n'arrive pas à en parler à Monsieur, je ne lui ai même pas dit que j'avais du retard. J'ai l'impression qu'il ne comprendrait pas. Pour lui si ça marche c'est cool, si ça marche pas bah ça arrivera quand ça arrivera et ça sera cool aussi.
J'ai aussi du mal parce qu'en grande abrutie que je suis je me suis posée des échéances dans ma tête. Et forcément on commence à arriver au bout... Je passe le CRPE en avril, si je l'ai je commencerai mon stage de prof des écoles en septembre. En comptant le congé mater, il faudrait que Léopold-Enguerrand soit né pour début juillet max. Et une naissance au pire courant juillet ça veut dire conception en novembre... et oh! on est en novembre bientôt
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J'essaie de me détendre là-dessus, en me disant que c'est pas graaaave, que ça n'aura aucune incidence grave sur mon projet, et qu'il faut que je respire un grand coup. En plus c'ets même pas dit que je sois admise au concours (même si avec les sacrifices que je fais cette année je serai VRAIMENT déçue).
Sinon cette envie de bébé me fait réaliser un truc, c'est que non seulement j'ai voulu un enfant avec Monsieur, mais j'en veux 2, 3, 4, 10, 56 avec lui. C'est un père merveilleux, un chéri attentif et un ami présent. Je ne pourrais pas trouver mieux (là maintenant tout de suite). Et ça c'est une révélation, je trouve ça tellement chouette de ne pas avoir de regret ou peur. On aurait pu se planter, mais je n'ai pas ce sentiment, je recommencerai encore et encore. Je ne sais pas trop où je me situe dans ma vie amoureuse. Je suis tellement loin de la passion et de la fougue, nous ne sommes pas au bord du précipice non plus.J'ai l'impression d'aimer de manière apaisée, constante, sans vague. Bien sûr j'ai parfois des élans d'amour incontrôlés, mais ça ne fait pas mal, ça ne porte pas à préjudice, notre couple n'en devient pas envahissant sur ma vie personnelle. Et c'est tellement chouette.
J'ai attendu si longtemps pour qu'il se décide pour Bobinette, une discussion par an avec à chaque fois une coupure nette à la discussion "c'est pas le moment", au final cette attente a été bénéfique, il a mûrit, il était prêt aux sacrifices que ça demanderait. Finalement il s'est rendu compte que tout ça n'était pas un sacrifice, qu'est-ce qu'un verre de vin dans un bar en afterwork à côté d'un câlin de bébé? Rien, du coup il se dépêchait de rentrer. Sa vie tourne autour de sa fille maintenant, c'est elle qui dicte ses choix, ce qui sera le mieux pour elle sera le mieux pour lui. Je n'aurais pas penser qu'on puisse changer autant.
Bon c'est un peu décousu je m'en excuse. J'avais besoin de coucher ça quelque part...
Si jamais ça chagrine quelqu'un j'éditerai ou supprimerai, parfois je me trouve tellement pas à ma place ici mais tellement pas "de l'autre côté" non plus. Je viens me plaindre alors que vous êtes tou.te.s tellement courageuses!
Je me sens comme une enfant ingrate parfois...