@Charuru : je ne réagis que maintenant (la semaine a été un peu agitée), mais je voulais te dire que je trouve toujours tes interventions très rassurantes et posées, ça fait chaud au coeur à chaque fois 
Donc, après m'être traînée un moral au trente-sixième dessous en début de semaine (j'allais avoir mes règles et j'étais en plein dans la phase "nerveuse" et bien déprimée), j'ai craqué et j'ai fini par provoquer une discussion.
En temps normal c'est un truc qu'on aborde de manière assez détachée, même si on peut en parler sérieusement parfois, mais là j'avais besoin de cracher le morceau, et d'avoir des réponses.
J'ai donc expliqué à mon mec que cette annonce de nos amis me tracassait pas mal, que ça me rendait triste et jalouse, que j'avais l'impression qu'on me volait ma place. Que j'en avais marre d'attendre, que c'était long, et douloureux, tant psychologiquement que physiquement (3 stérilets en 1 an, et des effets secondaires). Qu'en même temps, s'il me disait ok on se lance, j'aurai besoin d'un peu de temps encore, parce que j'ai des trucs à accomplir (perdre du poids, mettre un peu d'argent de côté, me stabiliser au boulot - je passe titulaire dans 3 mois). Mais que ce qui me tuait c'était l'incertitude. De ne pas arriver à me projeter, de ne pas voir de fin à cette attente. J'en viens des fois à espérer que mon stérilet déconne encore, et à tomber enceinte comme ça, même si ça me rendrait trop malheureuse et que je serais persuadée que ça se finirait en fausse couche comme la dernière fois.
En fait avec mon copain on a surtout mis des mots sur mon envie, et pour la première fois je lui ai dit que oui j'étais prête. Que si ça nous tombait dessus demain, je serais prête. Et si lui en a envie aussi, pour plus tard, il n'a pas encore le déclic.
On en reparlera dans quelques mois, il sait que le fait de voir ses potes commencer à fonder leur famille ça lui fait envie aussi, mais pas encore suffisamment pour se lancer. Il veut aussi qu'on pose plus notre couple avant d'y accueillir un enfant, mais pour ça y'a pas trop de miracles
Je crois qu'il a surtout la trouille de voir notre couple englouti une fois un bébé au milieu.
Il y a un truc que j'ai beaucoup de mal à lui expliquer par contre, il ne comprends pas pourquoi tout ça me rend triste
Ca me prend de temps en temps, c'est un mélange de frustration et de tristesse en effet, mais lui me dit qu'il n'arrive pas à se mettre à la place, et que je ne devrais pas me sentir comme ça à propos de quelque chose qui va de toute façon finir par arriver et qui sera un événement heureux (mon mec, ce pragmatique).
Comment vous expliquez vos émotions négatives face à l'attente à vos conjoints qui ne les partagent pas ?
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Donc, après m'être traînée un moral au trente-sixième dessous en début de semaine (j'allais avoir mes règles et j'étais en plein dans la phase "nerveuse" et bien déprimée), j'ai craqué et j'ai fini par provoquer une discussion.
En temps normal c'est un truc qu'on aborde de manière assez détachée, même si on peut en parler sérieusement parfois, mais là j'avais besoin de cracher le morceau, et d'avoir des réponses.
J'ai donc expliqué à mon mec que cette annonce de nos amis me tracassait pas mal, que ça me rendait triste et jalouse, que j'avais l'impression qu'on me volait ma place. Que j'en avais marre d'attendre, que c'était long, et douloureux, tant psychologiquement que physiquement (3 stérilets en 1 an, et des effets secondaires). Qu'en même temps, s'il me disait ok on se lance, j'aurai besoin d'un peu de temps encore, parce que j'ai des trucs à accomplir (perdre du poids, mettre un peu d'argent de côté, me stabiliser au boulot - je passe titulaire dans 3 mois). Mais que ce qui me tuait c'était l'incertitude. De ne pas arriver à me projeter, de ne pas voir de fin à cette attente. J'en viens des fois à espérer que mon stérilet déconne encore, et à tomber enceinte comme ça, même si ça me rendrait trop malheureuse et que je serais persuadée que ça se finirait en fausse couche comme la dernière fois.
En fait avec mon copain on a surtout mis des mots sur mon envie, et pour la première fois je lui ai dit que oui j'étais prête. Que si ça nous tombait dessus demain, je serais prête. Et si lui en a envie aussi, pour plus tard, il n'a pas encore le déclic.
On en reparlera dans quelques mois, il sait que le fait de voir ses potes commencer à fonder leur famille ça lui fait envie aussi, mais pas encore suffisamment pour se lancer. Il veut aussi qu'on pose plus notre couple avant d'y accueillir un enfant, mais pour ça y'a pas trop de miracles
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Il y a un truc que j'ai beaucoup de mal à lui expliquer par contre, il ne comprends pas pourquoi tout ça me rend triste
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Comment vous expliquez vos émotions négatives face à l'attente à vos conjoints qui ne les partagent pas ?