@Pomella : Je trouve que cette injonction à être une bonne mère n'est pas la même en tout lieu, en tout temps. Je me demande si ça ne varie pas aussi selon les cercles que l'on fréquente ?
Je corresponds pas mal à ta description de la "bonne mère dévouée" (je suis au foyer, je m'occupe de mon enfant et de ma maison, je couds, je gère la maison presque seule, mon mari se repose entièrement sur moi dans ces domaines, où je me repose entièrement sur lui d'un point de vue financier, je n'ai pas d'ambition professionnelle, et c'est ancré en moi de faire passer ma fille avant le reste, ma relation/ma famille en premier, etc).
Et dans mon "monde", je suis plutôt un ovni. Je dois sans cesse défendre mon choix, et je ne vends pas du rêve pour un sou !
Mes parents, ma famille au sens large sont des universitaires ayant toujours travaillé (ne serait-ce qu'au grand minimum à 4/5ème pour les mères), deux de mes tantes n'ont pas d'enfant par choix, mes amies sont toutes travailleuses, les 3/4 n'ont pas encore d'enfants (et certaines n'en veulent tout simplement pas !) et pas mal débutent des carrières chronophages (le droit, la médecine,..) et j'ai souvent droit à de l'incrédulité, et la sensation que ça ne peut pas SUFFIRE.
(sauf que j'ai tenté "l'autre vie" et que c'est elle, qui ne me suffisait pas)
Donc, oui, je corresponds à cette injonction générale dans la société, de la femme qui s'épanouit dans la maternité, tournée vers le foyer plus que vers l'extérieur. Je ne le rejette pas, pour la simple raison que c'est là que je trouve mon épanouissement. Mais je tempèrerais simplement, en disant que c'est une injonction générale, mais qu'elle diffère (peut différer) selon le milieu et les gens que l'on côtoie. A titre personnel, je dois plus me battre pour valoriser ce choix de mère au foyer que je n'aurais eu à défendre le choix d'être childfree.
Je corresponds pas mal à ta description de la "bonne mère dévouée" (je suis au foyer, je m'occupe de mon enfant et de ma maison, je couds, je gère la maison presque seule, mon mari se repose entièrement sur moi dans ces domaines, où je me repose entièrement sur lui d'un point de vue financier, je n'ai pas d'ambition professionnelle, et c'est ancré en moi de faire passer ma fille avant le reste, ma relation/ma famille en premier, etc).
Et dans mon "monde", je suis plutôt un ovni. Je dois sans cesse défendre mon choix, et je ne vends pas du rêve pour un sou !
Mes parents, ma famille au sens large sont des universitaires ayant toujours travaillé (ne serait-ce qu'au grand minimum à 4/5ème pour les mères), deux de mes tantes n'ont pas d'enfant par choix, mes amies sont toutes travailleuses, les 3/4 n'ont pas encore d'enfants (et certaines n'en veulent tout simplement pas !) et pas mal débutent des carrières chronophages (le droit, la médecine,..) et j'ai souvent droit à de l'incrédulité, et la sensation que ça ne peut pas SUFFIRE.
(sauf que j'ai tenté "l'autre vie" et que c'est elle, qui ne me suffisait pas)
Donc, oui, je corresponds à cette injonction générale dans la société, de la femme qui s'épanouit dans la maternité, tournée vers le foyer plus que vers l'extérieur. Je ne le rejette pas, pour la simple raison que c'est là que je trouve mon épanouissement. Mais je tempèrerais simplement, en disant que c'est une injonction générale, mais qu'elle diffère (peut différer) selon le milieu et les gens que l'on côtoie. A titre personnel, je dois plus me battre pour valoriser ce choix de mère au foyer que je n'aurais eu à défendre le choix d'être childfree.