@Fealynn Merci pour ton message, c'était très enrichissant !
Espace de discussion et de compréhension CF-parents et parents-CF
- Initiateur de la discussion Cline39
- Date de début
@Fealynn Oui merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à mes questions. Ca me fait beaucoup réfléchir.
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@Kettricken
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@Miss Ninja pendant toute ma vie d'adolescente puis d'adulte je n'ai pas voulu d'enfants, j'ai défendu mon désir de ne pas en avoir avec sérieux mais sans colère - j'ai de la chance de vivre dans un milieu où c'est pas un problème, globalement. Mais je n'avais pas peur de changer d'avis, je ne comprends pas trop cette idée, j'avoue. Pourquoi j'aurais eu peur ? Si j'avais changé d'avis, c'est que j'aurais voulu des enfants, donc j'aurais juste changé...
Ensuite évidemment que lorsque le désir a émergé, il m'a fait me poser beaucoup de questions, on y a beaucoup réfléchi : est-ce que c'est pour de vrai, est-ce que c'est une lubie, est-ce que je vais pas regretter, est-ce que je peux aimer un enfant, est-ce que je veux adapter mon existence... Personnellement j'ai vécu ce désir comme une ouverture de moi-même, comme une éclosion, je sais pas comment l'expliquer, mais certainement pas comme une trahison hormonale. Les hormones ont bon dos, d'ailleurs, c'est pas parce qu'on a des ovaires que tout ce qui se produit dans nos esprits et nos coeurs est forcément un produit de variations hormonales... Au contraire, je pense vraiment qu'avoir pu désirer un enfant c'était pour moi lié à une évolution de mon rapport à la vie, au monde, à l'écoulement du temps, enfin un truc super positif.
Bon après j'ai pas construit mon identité sociale sur cette histoire donc j'ai pas eu ce problème. En revanche tout le monde savait que je voulais pas d'enfant, et j'allais pas les informer par recommandé de mon changement de perspective, donc tout le monde a été assez surpris que je me retrouve un beau jour enceinte
Enfin je veux dire on se réveille pas un matin en se disant "hé merde je veux un enfant, putain d'hormones, maintenant je vais en chier toute ma vie, zut"
c'est progressif et puis ensuite ben on y va, parce que c'est là que le désir nous mène !
Ensuite évidemment que lorsque le désir a émergé, il m'a fait me poser beaucoup de questions, on y a beaucoup réfléchi : est-ce que c'est pour de vrai, est-ce que c'est une lubie, est-ce que je vais pas regretter, est-ce que je peux aimer un enfant, est-ce que je veux adapter mon existence... Personnellement j'ai vécu ce désir comme une ouverture de moi-même, comme une éclosion, je sais pas comment l'expliquer, mais certainement pas comme une trahison hormonale. Les hormones ont bon dos, d'ailleurs, c'est pas parce qu'on a des ovaires que tout ce qui se produit dans nos esprits et nos coeurs est forcément un produit de variations hormonales... Au contraire, je pense vraiment qu'avoir pu désirer un enfant c'était pour moi lié à une évolution de mon rapport à la vie, au monde, à l'écoulement du temps, enfin un truc super positif.
Bon après j'ai pas construit mon identité sociale sur cette histoire donc j'ai pas eu ce problème. En revanche tout le monde savait que je voulais pas d'enfant, et j'allais pas les informer par recommandé de mon changement de perspective, donc tout le monde a été assez surpris que je me retrouve un beau jour enceinte
Enfin je veux dire on se réveille pas un matin en se disant "hé merde je veux un enfant, putain d'hormones, maintenant je vais en chier toute ma vie, zut"
c'est progressif et puis ensuite ben on y va, parce que c'est là que le désir nous mène !
@Martha Casserole curieusement cette question du changement qu’on appréhende et qui fait mal me fait penser depuis que je sous marine sur le topic CF à mon grand amour d’adolescence
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Ca n'engage que moi mais j'ai vraiment du mal à comprendre les parents qui exposent toute la vie de leurs enfants sur Youtube/Instagram. Je pense notamment à cette personne qui a absolument documenté tous les premiers bains de ses enfants, les moments privés en famille ou encore qui expose ses petits en grand sur instagram. Ca me pose réellement des soucis de vie privée mais aussi de gagner de l'argent en mettant ses enfants en scène. Ca peut aller super loin, par exemple les deux jeunes Swan et néo, youtubeurs enfants, 6 et 12 ans, qui doivent bosser de nombreuses heures pour les tournages (ou ils mangent n'importe/ quoi ou testent les jeux vidéos), sont envoyés à des évènements partout en France et donc c'est devenu le gagne-pain des parents.
Cette médiatisation et surexposition me fait assez froid dans le dos, j'aurais aimé avoir l'avis des parents sur le sujet.
J'ai également beaucoup de mal avec le compte "Famille épanouie" pour le côté dogmatique de la chose. Outre l'exploitation des enfants, là ils prônent principalement une éducation naturelle, mais tout est mis en scène dans leurs photos où ils sont toujours super souriants, le champ de derrière est super travaillé. ca et le côté "je vais vous expliquer comment éduquer vos enfants", je trouve ça super culpabilisant pour les familles normales en fait. On voit les choses sous un prisme, celui des réseaux sociaux.
Cette médiatisation et surexposition me fait assez froid dans le dos, j'aurais aimé avoir l'avis des parents sur le sujet.
J'ai également beaucoup de mal avec le compte "Famille épanouie" pour le côté dogmatique de la chose. Outre l'exploitation des enfants, là ils prônent principalement une éducation naturelle, mais tout est mis en scène dans leurs photos où ils sont toujours super souriants, le champ de derrière est super travaillé. ca et le côté "je vais vous expliquer comment éduquer vos enfants", je trouve ça super culpabilisant pour les familles normales en fait. On voit les choses sous un prisme, celui des réseaux sociaux.
Dernière édition :
@schizophrenia Si ça peut te rassurer, on a parlé récemment sur le topic des parents des gens dont tu parles, notamment de cette fameuse famille "épanouie", et on a soulevé les mêmes problèmes que toi... Moi ces familles "Ricorée" je n'y crois pas, et à chaque belle photo je me dis "purée, ils ont du trop galérer avec leurs mômes pour avoir la photos parfaite, moi j'ai autre chose à faire". 
Et leurs textes sont très gnangnans à mes yeux (mais bon, ça n'engage que moi).
Et leurs textes sont très gnangnans à mes yeux (mais bon, ça n'engage que moi).
@schizophrenia totalement d'accord avec toi. De manière générale et moins extrême, je me dis que ca ne va être évident de canaliser tout nos proches pour éviter que des photos ne se retrouvent partout sur les réseaux sociaux. De la même manière, c'était une des questions soulevées lors de la visite des crèches : quid d'éventuelles photos sur Facebook ? (on n'en voulait pas).
Concernant youtube, je ne sais plus si c'était la chaîne dont tu parles mais Enjoy Phoenix avait fait toute une vidéo sur une chaîne youtube avec deux gamins.
Elle disait qu'en tant que youtubeuse, elle était bien placée pour savoir que poster une vidéo par jour comme ils le faisaient, c'était un travail enorme.
Mais ce que j'avais surtout trouvé intéressant, c'est qu'elle pointait le fait que le visage des parents (notamment la mère qui avait l'air de gérer la chaine) n'apparaîssait jamais. Et elle était choquee de voir des parents exposer leurs enfants aux effets parfois difficiles de la célébrité tout en s'en protegeant eux-mêmes.
Moi ça me fout des frissons d'imaginer quel genre de pervers peut se retrouver à regarder des photos souvent postées en tout innocence
Concernant youtube, je ne sais plus si c'était la chaîne dont tu parles mais Enjoy Phoenix avait fait toute une vidéo sur une chaîne youtube avec deux gamins.
Elle disait qu'en tant que youtubeuse, elle était bien placée pour savoir que poster une vidéo par jour comme ils le faisaient, c'était un travail enorme.
Mais ce que j'avais surtout trouvé intéressant, c'est qu'elle pointait le fait que le visage des parents (notamment la mère qui avait l'air de gérer la chaine) n'apparaîssait jamais. Et elle était choquee de voir des parents exposer leurs enfants aux effets parfois difficiles de la célébrité tout en s'en protegeant eux-mêmes.
Moi ça me fout des frissons d'imaginer quel genre de pervers peut se retrouver à regarder des photos souvent postées en tout innocence
Dernière édition :
@Miss Ninja Je sais pas si je suis vraiment dans le cas que tu décris.
Perso, y a une dizaine d'années ou même un peu moins je ne voulais pas d'enfants, mais pas dans le sens "child free", je n'en voudrais jamais, mais dans le sens "boah je vois pas l'intérêt, c'est pas un projet à l'ordre du jour".
Mais sans dire ni "j'en voudrai plus tard", ni dire "j'en voudrais jamais".
Aussi, contrairement à @Lilliy, l'envie d'un enfant ne m'est pas venue comme une envie de pisser (l'envie d'un deuxième, ptêt un peu plus).
C'est venu petit à petit, j'ai commencé à me dire que peut-être, à y réfléchir, et puis finalement c'est venu à "j'en veux".
Qu'il y ait une part hormonale ou pas, j'avoue que perso je m'en fiche comme de ma première paire de chaussette. Le fait est que j'en suis arrivé à la conclusion que j'avais plus envie d'une vie avec un enfant que d'une vie sans enfant, et comme c'était aussi le cas de mon mari, et bien on a abandonné la contraception.
Il n'y a clairement pas que les hormones derrière ça, mais après, bah j'étais sûre de mon choix.
Pour moi ce n'est pas une trahison, à un moment de ma vie je ne voulais pas d'enfant, maintenant j'en veux, bah juste j'ai évolué au cours de ma vie dans une certaine direction. Tout comme, je sais pas, avant j'aimais pas la bière et maintenant je brasse, bah j'ai pas remonté le temps pour dire à mon moi du passé "allez goûte c'est toi qui l'a brassé dans le futur". (ouais je suis en train de comparer mon fils à de la bière pourquoi ?)
Après, ben que ça fasse peur, j'ai l'impression qu'à peu près tout le monde sur le topic des parents a eu une phase "OMG qu'est-ce qu'on a fait
" à un moment de la grossesse, parce que bah même si c'est ce qu'on veut, on a forcément plus ou moins peur de l'inconnu.
Et pour le côté contraintes, bah, oui, c'est des contraintes, mais c'est comme tous les choix de vie. Tous les choix de vie ont leurs contraintes, et tous ont leurs avantages et leurs côtés positifs. Si on se met à avoir envie de quelque chose, c'est qu'on se dit que le côté positif est plus important que les contraintes, sinon on le ferait pas ! Et du coup je n'avais pas peur d'avoir envie d'avoir un enfant plus tard quand je n'en voulais pas parce que bah, avoir un enfant en en ayant envie, je ne vois et ne voyais pas ça comme quelque chose de négatif. Mais je me posais pas la question, en fait, j'en avais pas du tout du tout envie donc ben je prenais une contraception, et ma réflexion s'arrêtait là.
(bon désolée, gros pavé ptêt pas très clair)
Perso, y a une dizaine d'années ou même un peu moins je ne voulais pas d'enfants, mais pas dans le sens "child free", je n'en voudrais jamais, mais dans le sens "boah je vois pas l'intérêt, c'est pas un projet à l'ordre du jour".
Mais sans dire ni "j'en voudrai plus tard", ni dire "j'en voudrais jamais".
Aussi, contrairement à @Lilliy, l'envie d'un enfant ne m'est pas venue comme une envie de pisser
(l'envie d'un deuxième, ptêt un peu plus).C'est venu petit à petit, j'ai commencé à me dire que peut-être, à y réfléchir, et puis finalement c'est venu à "j'en veux".
Qu'il y ait une part hormonale ou pas, j'avoue que perso je m'en fiche comme de ma première paire de chaussette. Le fait est que j'en suis arrivé à la conclusion que j'avais plus envie d'une vie avec un enfant que d'une vie sans enfant, et comme c'était aussi le cas de mon mari, et bien on a abandonné la contraception.
Il n'y a clairement pas que les hormones derrière ça, mais après, bah j'étais sûre de mon choix.
Pour moi ce n'est pas une trahison, à un moment de ma vie je ne voulais pas d'enfant, maintenant j'en veux, bah juste j'ai évolué au cours de ma vie dans une certaine direction. Tout comme, je sais pas, avant j'aimais pas la bière et maintenant je brasse, bah j'ai pas remonté le temps pour dire à mon moi du passé "allez goûte c'est toi qui l'a brassé dans le futur". (ouais je suis en train de comparer mon fils à de la bière pourquoi ?)
Après, ben que ça fasse peur, j'ai l'impression qu'à peu près tout le monde sur le topic des parents a eu une phase "OMG qu'est-ce qu'on a fait
" à un moment de la grossesse, parce que bah même si c'est ce qu'on veut, on a forcément plus ou moins peur de l'inconnu.Et pour le côté contraintes, bah, oui, c'est des contraintes, mais c'est comme tous les choix de vie. Tous les choix de vie ont leurs contraintes, et tous ont leurs avantages et leurs côtés positifs. Si on se met à avoir envie de quelque chose, c'est qu'on se dit que le côté positif est plus important que les contraintes, sinon on le ferait pas ! Et du coup je n'avais pas peur d'avoir envie d'avoir un enfant plus tard quand je n'en voulais pas parce que bah, avoir un enfant en en ayant envie, je ne vois et ne voyais pas ça comme quelque chose de négatif. Mais je me posais pas la question, en fait, j'en avais pas du tout du tout envie donc ben je prenais une contraception, et ma réflexion s'arrêtait là.
(bon désolée, gros pavé ptêt pas très clair)
@Miss Ninja
Alors moi je suis pétée de trouille.
Mais je le suis pour tout et rien, c'est ma nature, alors j'ai pris l'habitude de faire avec.
Je suis sûre de mes choix et très heureuse avec mon premier qui est adorable (et un peu relou mais pas autant) et je suis sûre que le deuxième sera aussi génial. Par contre, j'ai peur quand même.
Je n'ai toujours pas compris pourquoi et comment j'ai changé d'avis. Peut être que c'est pour ça que j'ai peur. Mais en fait, c'est hyper bizarre, j'ai la trouille mais je suis sereine vis à vis de mes choix.
Pour la partie contrainte, je ne dis pas qu'il n'y en a pas. Mais justement cette envie est arrivée à un moment de ma vie où j'avais plus envie de nidifier. On avait moins envie de sortir. Du coup, bah ça n'a pas changé grand chose de ce côté là. J'avoue qu'une grasse mat de temps en temps... Ça serait cool. Mais on prend le rythme. Après pikachu est un bébé assez détendu de la couche, il aime bien les balades, les courses, ses grands parents, nos potes, leurs enfants, les pic niques... Du coup, il est facile à confier et à promener partout.
Et pour finir sur l'odeur des bébés. Je ne prends pas mon exemple personnel, mais dans la famille on a quelqu'un qui ne supportait pas l'odeur de nourisson de Pikachu. Ça lui donnait la nausée. Mais ça lui est passé. Maintenant, elle se laisse approcher et même toucher. Oui notre chat avait des hauts le coeur en passant devant le bébé.
Je ne raconte pas ça pour me moquer. Mais ça m'a fait repenser à ça.
Je crois que si un jour tu changes d'avis, tu le vivra bien, puisque ce sera un autre choix. Du coup, l'odeur et toutes ces choses te poseront moins de problème.
Enfin, si tu changes d'avis. Parceque ça n'est pas non plus une fatalité.
Ya plein de gens qui ne changent pas d'avis. 
Alors moi je suis pétée de trouille.
Mais je le suis pour tout et rien, c'est ma nature, alors j'ai pris l'habitude de faire avec.
Je suis sûre de mes choix et très heureuse avec mon premier qui est adorable (et un peu relou mais pas autant) et je suis sûre que le deuxième sera aussi génial. Par contre, j'ai peur quand même.
Je n'ai toujours pas compris pourquoi et comment j'ai changé d'avis. Peut être que c'est pour ça que j'ai peur. Mais en fait, c'est hyper bizarre, j'ai la trouille mais je suis sereine vis à vis de mes choix.
Pour la partie contrainte, je ne dis pas qu'il n'y en a pas. Mais justement cette envie est arrivée à un moment de ma vie où j'avais plus envie de nidifier. On avait moins envie de sortir. Du coup, bah ça n'a pas changé grand chose de ce côté là. J'avoue qu'une grasse mat de temps en temps... Ça serait cool. Mais on prend le rythme. Après pikachu est un bébé assez détendu de la couche, il aime bien les balades, les courses, ses grands parents, nos potes, leurs enfants, les pic niques... Du coup, il est facile à confier et à promener partout.
Et pour finir sur l'odeur des bébés. Je ne prends pas mon exemple personnel, mais dans la famille on a quelqu'un qui ne supportait pas l'odeur de nourisson de Pikachu. Ça lui donnait la nausée. Mais ça lui est passé. Maintenant, elle se laisse approcher et même toucher. Oui notre chat avait des hauts le coeur en passant devant le bébé.
Je ne raconte pas ça pour me moquer. Mais ça m'a fait repenser à ça.
Je crois que si un jour tu changes d'avis, tu le vivra bien, puisque ce sera un autre choix. Du coup, l'odeur et toutes ces choses te poseront moins de problème.
Enfin, si tu changes d'avis. Parceque ça n'est pas non plus une fatalité.
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