@Miss Ninja Je ne l'ai pas vécu comme une trahison hormonale, tout simplement parce que cette envie hormonale, je l'avais éprouvée quelques années auparavant et que je n'avais pas changé d'avis pour la cause sur mon non-désir d'enfant. Mon corps avait beau me crier quelque chose, je suis restée ferme sur mes positions et ça s'est calmé tout seul.
Si bien que quand l'envie, la vraie, m'est venue, j'ai su que ça n'était pas que mes hormones.
Et quand bien même ça aurait été hormonal, je ne vois pas trop le problème en fait.
Une des leçons que j'apprends avec l'âge, c'est qu'on change bien plus qu'on ne le croit au cours de sa vie. On reste sois, mais en même temps, on change énormément. Les envies changent, les besoins changent, les rêves changent.
J'ai appris à ne jamais dire jamais.
Et oui, on peut avoir peur parfois. Même ceux qui ont toujours su qu'ils voulaient des enfants peuvent ressentir cette crainte des changements à venir. Mais comme le dis
@Bree_ , la question est simplement de savoir si l'envie est plus forte que ces appréhensions.
C'est ce que les anglais appellent un "leap of faith" (j'adore cette expression) : croire que quelques soient les contraintes et les sacrifices, le bonheur qu'on en retirera a de fortes chances d'être encore plus grand.
Personnellement, de part mon expérience, je pense que si tu n'en as vraiment pas envie, une simple poussée d'hormones ne t'y "contraindra" pas.
Nous restons maître de nos choix, et de nos envies plus ou moins consciente. Si l'idée te fait horreur, alors je pense que rien ne te contraindra à te lancer dans la parentalité.
Et si un jour tu as envie d'être parent, ça ne sera pas une trahison de ton "toi plus jeune", ça sera juste être fidèle à ton toi de l'instant