Ah tiens tiens, cette page est faite pour moi, ah non? En même temps je n'oblige personne à me lire et je m'apprête à vous faire un pavé
Mes amis ? Je les adore et pourtant j'aurai toujours quelque chose à redire (je suis une grosse relou). Je m'efforce de ne pas être une amie en carton mais j'avoue que les dates c'est pas mon fort du coup il m'arrive d'être décalée de plusieurs jours, pourtant je vous jure que je tiens à vous.
Je n'ose pa toujours prendre des nouvelles (ouais je suis un cas et je manque trop de confiance en moi) mais quand je les revois c'est reparti mon kiki délire et compagnie
.
J'ai décidé de ne faire plus que prendre les bons moments que l'on me donne sans regarder à coté, mais c'est pas évident quand la pote que je n'ai pas vu depuis un mois et qui habite dans une ville lointaine ramène son cul chez moi et que finalement parce que son mec à changé d'avis (surtout parce que monsieur n'avait pas de match, ni d'ami à voir pour le coup...) se casse une heure plus tôt alors que le temps nous est déjà compté...
'fin bref
Merde Y a trop à dire, concentration "paouline", alors j'vais vous raconter ma "séparation" (ça fait plus tragique) d'avec mon ex-meilleure amie.
Cette fille je la connais depuis la maternelle, on a toujours été copine à des stades plus ou moins avancés. Les mecs ça ne nous a jamais vraiment séparé puisque nous avons des goûts plus qu'opposés et pourtant...
Pendant des années, elle a été ma confidente et moi la sienne, on se racontait tout de nos vie respectives, mais sans jugement. Comme si nous acceptions implicitement, les différences de l'une et de l'autre. Mais, elle a un problème relationnel, clairement je peux dire que c'est une enfant pourrie gâtée (et qui ne sent rend même pas compte d'où le problème...). Elle cherche depuis toujours non pas un copain, mais un papa... Bref j'ai toujours était un soutien pour elle, lors des multiples ruptures d'avec l'un ou l'autre de ses multiples histoires. Mais j'ai finis par comprendre qu'elle replongeait toujours dans le même schéma.
Franchement j'ai tout fais pour l'aider, aussi loin que je me souvienne, la raisonner, la remuer, l'engueuler, compatir, l'écouter, la consoler et l'aimer.
Parce que je l'adorais.
Mais je savais qu'il y avait un problème, elle n'avait pas le même rapport d'amitié que moi.
Ni la meme vision des choses que moi.
Et il faut dire que nous avons évoluée chacune de notre coté. Par certains aspects, elle me semblaient de plus en plus superficielle, se liant trop rapidement avec des amies (non fiables), faisant confiance, les yeux fermés à ces mêmes personnes.
Bref ça finissait toujours par un clash avec ses nouveaux "potes" en carton aussi pour le coup.
Et qui c'est qui reste ? Bah «Paouline». (c?est pas moi qui le dit, mais sa propre mère...)
D'ailleurs j'ai toujours fais des efforts pour m'entendre avec les gens qu'elle m'a présenté contrairement à elle qui semblait me réserver à nos soirées en tête à tête. Ce qui a pu me flatter à certains moments mais imaginez-vous l'amie impossible à intégrer à aucun de mes groupes d'amis... bref un régal !
Ensuite, j'ai quitté ma ville d'origine pour des raisons professionnelles, c'était très difficile pour moi de vivre loin de ma famille et de mon entourage.
Mais nous nous appelions (comme toujours) plus que régulièrement (genre juste tous les soirs pendant des heures)
Bref, on était juste des grosses pipelettes, mais en version hardcore, si vous voyez (le téléphone n'avait d'ailleurs pas le temps de refroidir)
Ensuite, elle m'a suivi dans la ville où je m'étais installée. Et là, elle m'a comment dire, un peu bouffé. Squattant chez moi, s'accaparent mon coloc en l'éblouissant (c'est une très très jolie fille, bien qu?il n?ait aucune chance avec elle, elle jouait de son pouvoir sur lui).
Pour vous dire, le soir elle l'appelait, puis je rentrais du taf, débarquais dans l?appart' voici la scène :
- «coloc» installé, que dis-je, vissé sur le canap' regarde la télé.
il se tape des barres au téléphone.
- Mais avec qui parle t?il ? (la bonne question, c?est TOUS les soirs la même...)
- il dit « tiens paouline vient de rentrer », « elle rentre bien tard ah ah ah» (comme tous les soirs)
- « paouline » tu veux parler à ton "ex-meilleure-amie-puisque-c'est-une-meuf-en-carton" ?
- « connard, connasse, allez vous faire foutre ! »
Non non, je n'ai jamais dis ça, mais ça m'énervait au plus haut point, surtout que ça lui permettait (à elle) de savoir quand je rentrerais et de ne pas me laisser le choix de la prendre en ligne et (à lui) d'en savoir d'avantage sur ma vie perso.
Elle est du genre intrusive, si tu ne réponds pas au téléphone, elle peut appeler juste 15 fois de suite, comme ça, ben quand t'en a marre, tu réponds.
Au moins, j'étais sûre qu'en cas de mort subite, quelqu'un s'inquièterait de savoir pourquoi je ne répondais pas !
Mais à quel prix...
Puis elle est repartie...ouf.. et là j'ai soufflé.
Ok, je parais être une très mauvaise amie, mais je suis quelqu'un d'indépendant et j'ai vraiment besoin qu'on me laisse de la place. Et aussi, qu'elle évite de sortir avec mes meilleurs potes, pour ensuite, me mettre dans l'histoire, que le gars en question s'énerve devant moi parce qu'elle le prend pour un con. (elle l'a d'ailleurs cocufié !)
Pour finalement le larguer.
Mais passons,
Du coup on se voyait beaucoup moins, mais le téléphone continuait à fonctionner. Et mon coloc avait lui aussi gagné une nouvelle amie - à la vie à la mort apparemment (et oui passion commune les unissait pour toujours : le foot)
Dès que je rentrais voir ma famille, elle me faisait des cacas nerveux à base de :
"on se voit jamais"
"t'es jamais dispo pour moi"
"tu fais des faux plans"
Sauf qu'elle ne se bougeait jamais pour me voir, elle me laisser venir la récupérer en voiture (après le train 4h, le retour avec papa maman depuis la gare en caisse...vendredi soir 1h du mat' !), jamais elle ne m?arrangeait niveau horaire.
Mais le dimanche soir j?avais toujours droit à un SMS : «purée tu pars et on s?est même pas vu»
et moi qui répondais énervée que c?était de sa faute...
bref je suis conne ou quoi de pas l'avoir jarté de ma vie avant ?
Oui c'est ça, je suis conne, trop bonne trop conne.
Mais ce qu'il y avait (et qu'il y a toujours) c'est que je m'accrochais aux purs délires que nous avions partagées. Jamais je n'ai autant ris (enfin si peut être) qu'avec elle !
Bref j'étais nostalgique des bons moments passés, de milliers de souvenirs amassés, d'histoires rocambolesques, de trillard de privates jokes.
Bref, je me disais que je perdrais plus à la sortir de ma vie, qu'à la garder auprès de moi.
Et pourtant déjà là, elle me faisait du mal.
Se moquant des heures que je passais à travailler, me racontant des heures ses histoires tordues , ne me laissant plus me plaindre de mon coloc ("ah ben non c'est mon copinou aussi, je le critique pas et je ne puis point entendre tes remontrances")
D?ailleurs heureusement que j'ai une mère !
Sauf qu'en aout dernier je me suis légèrement vautrée en vacances et ma cheville a implosé (bah ouais, si on peut même plus compter sur ses pieds screugneugneu)
Du coup je me suis retrouvée comme qui dirait handicapée, seule chez mes parents de retour... et là elle a rencontré le nouvel amour de sa vie (le n°113 certainement pardon, mais j'en ai vu défiler, non pas que je lui reproche d'avoir de nombreuses conquêtes mais plutôt le fait qu'ils soient de pires en pires, de plus en plus dangereux, tordus et malhonnête).
Ce que je peux dire de ma soit disant ex-meilleure amie, c'est qu'elle est venue me voir 2 fois pendant mes trois mois de repos forcée sur le canap' des parents.
Je précise qu'elle habite à 3min top chrono.
J'ai eu l'effrontément de m'en plaindre, elle m'a répondu " attends, chaque fois que je t'appelle je te demande bien comment tu vas non ? alors pouèt pouèt les cacahouètes (ferme ton clape-merde)
O.K. Sure !
Et oui là, j'ai enfin commencé à sérieusement me décoller de la madmoizelle.
En parallèle, elle commençait à sortir avec un nouveau mec. Un dangereux.
Finalement, c'est lui qui ne tenait pas à ce qu'elle sorte parce qu'il était du genre jaloux...
Ouais tellement jaloux qu'il :
- m'a raccroché au nez plusieurs fois en pleine converse avec ma pote.
- A fait peur à mon coloc et là éloigné pour toujours de cette fille.
- L'a coupé du monde entier.
- A levé la main sur elle. (Le pire c'est que je lui ai dis, tu sais les mecs violents, ma fille, la première chose qu'ils font c'est de te couper de ton entourage)
Jamais elle ne m'a écouté, jamais elle n'a fait autrement que ce qu'elle avait décidé.
Plus de nouvelles pendant six mois, oui je lui ai refusé un service en 20 ans d'amitiés.
Elle revient, veut s'en sortir, me dit qu'il est violent.
Je lui en veux (pas une excuse rien).
Je demande des explications
Explications pourries, elle essaie même de feinter (peut être suis-je devenue amnésique) elle me prend par les sentiments (elle sait y faire).
Mais je veux qu'elle s'en sorte et disparaitre de ma vie.
Je l'aide (à coup de "bonjour gendarmerie nationale")
le soir elle retourne dans ses bras !
Depuis je l'ai viré de partout où j'ai pu la retrouver.
Elle a réessayé de me contacter plusieurs fois, j?ai faillie craquer, mais je la bloque, la retire des amis, l'oublie.
Franchement, ça me dégoute tout ça, je ne regrette absolument rien de tout ce que j'ai pu faire pour elle, parce que je suis moi, je suis comme ça, j'aime sans borne.
Mais quand c'est fini, c'est fini. et là tout est cassé. Quand je l'ai revue pour l'aider, je la dévisageais, j'avais hâte qu'elle parte, je me suis forcée à lui faire la conversation...
et là j?ai compris, deux inconnues voilà ce que nous sommes.
Alors oui, c'est une amie en carton et bien plus encore...
Je précise qu'il me reste d'autres amis beaucoup plus sains et d'autres moins et que je m'efforce de préserver les amitiés qui ont un sens, mais certaines disparaissent et je pense que c'est normal. Les amis, ça va ça vient, j'en ai une poignée que je kiffe à mort et qui ont l'air de s'accrocher
- voilà fin du pavé -