@Chandernagor
Pour compléter la réponse de
@skippy01 :
Dès qu'on a eu besoin de nommer des hauteurs fixes, on a utilisé les lettres de l'alphabet pour les différencier, ce qui est toujours en usage à peu près partout sauf en France : A B D C E F G correspond à La Si Do Ré Mi Fa Sol pour nous. En fait initialement, les syllabes dont parle Skippy ne servaient pas à désigner des hauteurs fixes, mais à indiquer l'endroit de l'échelle où on se trouvait (selon le contexte, la syllabe "La" pouvait correspondre à un G ou un D en note réelle par exemple).
Pour le choix de l'espacement des notes, ça repose sur le principe acoustique de l'octave (vibration de l'air deux fois plus rapide = le "même" son à l'octave). On a essayé de diviser cette octave en pas mal de morceaux, puis y'a eu petit à petit un consensus le fait de dispatcher douze demi-tons sur sept degrés (logique...). Encore plus petit-à-petit, la gamme de do s'est imposée comme le modèle : c'est-à-dire un ton entre tous les degrés de la gamme, sauf entre III - IV et VII - I où il n'y a qu'un demi-ton.
Et pour la deuxième partie de ta question, je ne crois pas qu'il y ait un principe comparable de notation musicale en hauteurs fixes qui ait été mis-au-point dans d'autres cultures
A vérifier. Mais le modèle occidental est ancien donc il a bien eu le temps de s'exporter. Par contre tout le monde n'utilise pas la même échelle de tons et demi-tons, la taille des intervalles utilisés varie pas mal selon les cultures !