Je me demande...
- Initiateur de la discussion Lemon Juice
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@Rocksteady effectivement mais il me semble que c'est aussi le rejet de toute croyance et de toute vérité au-delà du rejet d'organisation sociale et de hiérarchie humaine.
@Rocksteady Incroyant ou non-croyant ?
Même si pour le coup cela peut s'appliquer à toutes les croyances même celles sont rapports avec des notions de "divinité" mais on disant Athée-non-croyant ça correspondrait ?
Même si pour le coup cela peut s'appliquer à toutes les croyances même celles sont rapports avec des notions de "divinité" mais on disant Athée-non-croyant ça correspondrait ?
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Surtout qu'il y a déjà des conséquences économiques plus ou moins importantes, non?
Certains pays encaissent assez durement la chute importante du nombre de touristes chinois par exemple, et j'imagine que le tourisme à Venise et à Milan (deux grosses zones touristiques) en a pris un coup. Dans les zones très dépendantes du tourisme les conséquences peuvent être assez lourdes.
A terme, ce qui pourrait changer pour l'UE (et d'autres) dans ses politiques économiques est je pense, d'après ce que je l'ai ça et là, la volonté de diversifier plus ses zones d'importations : l'épidemie montre déjà le souci être quasi uniquement dépendant d'un seul pays dans certains domaines pour ses importations, quand la production du-dit pays ralentit abruptement dans certains secteurs, c'est vraiment bof bof...
A ce que j'ai lu (ici), le fait que la civette, hôte intermédiaire du SRAS entre la chauve-souris et l'humain, ait été banni des étals des marchés par le gouvernement chinois suite cette l'épidémie, laisserait penser que l'épidémie de covid-2019 pourrait potentiellement signifier l'enrayement de l'extinction du pangolin due au braconnage...
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Je me demande si on peut soigner le déficit ou l'absence d'empathie, hors cas de sociopathie. Ça aiderait à résoudre le problème des gens qui se comportent de façon horrible avec les autres faute de pouvoir la ressentir.
@Nunnally C'est une coïncidence parce que ça fait un moment que cette question me trotte dans la tête.
@skärgård Il me semble que la sociopathie, c'est une incapacité pathologique de ressentir de l'empathie, si je ne dis pas de bêtises. En fait, je me demandais si ceux qui faute d'empathie s'en foutent -voire se réjouissent- de faire du mal à autrui pouvaient être "soignés" ou sont, à l'inverse, complètement irrécupérables.
@skärgård Il me semble que la sociopathie, c'est une incapacité pathologique de ressentir de l'empathie, si je ne dis pas de bêtises. En fait, je me demandais si ceux qui faute d'empathie s'en foutent -voire se réjouissent- de faire du mal à autrui pouvaient être "soignés" ou sont, à l'inverse, complètement irrécupérables.
F
Foxy*
Guest
@Arsinoée tu peux en dire plus sur le milieu dans lequel ont grandi ces personnes ? Quand tu dis qu'il favorise l'égocentrisme ça m'intrigue ! Tu fais référence à des gens livrés à eux-mêmes par exemple ? Ou à qui on n'a jamais rien refusé ?
La différence notable entre sociopathie et psychopathie c'est surtout les données acquis ou innés.
Pour la psychopathie généralement les comportements sont dits innés car présent depuis l'enfance, qui peuvent être aggraver par des traumas.
La sociopathie se développe suite à des traumas, un isolement, bref c'est de l'acquis au fil de la vie. C'est une sorte de réponse de protection du psychisme.
J'avais lu aussi qu'il y a une notion de pulsions plus présentes dans la sociopathie. Alors que la psychopathie c'est plus des comportements réfléchis et prémédités. Mais c'est à prendre avec des pincettes ce dernier point.
Concernant la stimulation à l'empathie, il y a déjà eu des tests chez des personnes dits sociopathes qui fonctionnent plus ou moins bien en fonction de l'individu. Avec la psychopathie ça ne fonctionne pas car c'est des zones du cerveau qui n'ont pas les bonnes connexions qui font que les personnes n'ont pas la capacité d'être empathique envers les autres.
Ça fait pas forcément d'eux des monstres mais vu qu'ils ont du mal à se projeter dans les émotions des autres, ils ont forcément un comportement plus égocentrique.
Pour la psychopathie généralement les comportements sont dits innés car présent depuis l'enfance, qui peuvent être aggraver par des traumas.
La sociopathie se développe suite à des traumas, un isolement, bref c'est de l'acquis au fil de la vie. C'est une sorte de réponse de protection du psychisme.
J'avais lu aussi qu'il y a une notion de pulsions plus présentes dans la sociopathie. Alors que la psychopathie c'est plus des comportements réfléchis et prémédités. Mais c'est à prendre avec des pincettes ce dernier point.
Concernant la stimulation à l'empathie, il y a déjà eu des tests chez des personnes dits sociopathes qui fonctionnent plus ou moins bien en fonction de l'individu. Avec la psychopathie ça ne fonctionne pas car c'est des zones du cerveau qui n'ont pas les bonnes connexions qui font que les personnes n'ont pas la capacité d'être empathique envers les autres.
Ça fait pas forcément d'eux des monstres mais vu qu'ils ont du mal à se projeter dans les émotions des autres, ils ont forcément un comportement plus égocentrique.
Faut pas confondre sympathie et empathie aussi. Empathie, c'est comprendre ce que l'autre peut ressentir, pas ressentir les émotions ressenties par l'autre. Sympathie, c'est ressentir les émotions de l'autre.
Il y a aussi une distinction entre empathie émotionnelle et empathie cognitive. L'empathie émotionnelle c'est quand on comprend ce que l'autre peut ressentir et l'empathie cognitive, quand on comprend ce que l'autre peut penser.
Le psychopathe ne manque justement pas du tout d'empathie: il comprend très bien ce que peut ressentir les autres et utilisent cette connaissance pour leur faire du mal.
Une personne souffrant d'un trouble du spectre autistique est quelqu'un qui manque d'empathie (empathie cognitive et/ou émotionnelle), entre autre.
Il y a aussi une distinction entre empathie émotionnelle et empathie cognitive. L'empathie émotionnelle c'est quand on comprend ce que l'autre peut ressentir et l'empathie cognitive, quand on comprend ce que l'autre peut penser.
Le psychopathe ne manque justement pas du tout d'empathie: il comprend très bien ce que peut ressentir les autres et utilisent cette connaissance pour leur faire du mal.
Une personne souffrant d'un trouble du spectre autistique est quelqu'un qui manque d'empathie (empathie cognitive et/ou émotionnelle), entre autre.
Je me demande si j'ai pas chopé le coronavirus ou bien si c'est le stress.
J'ai mal à la tête avec une impression d'oppression dans la poitrine.
Avec ma chef qui me stresse ça pourrait être autant ça !
Je rebondis sur vos histoires de sociopathes mais j'ai toujours eu un peu peur d'avoir des tendances sociopathes.
Quand j'étais gosse j'avais l'impression d'avoir peu d'empathie pour les autres. Enfin je savais ce qui pouvait faire mal et je m'en servait et rien que d'y penser aujourd'hui ça me fait beaucoup de peine d'avoir été comme ça. J'étais méchante gratuitement, de manière assez vicieuse (c'est à dire que c'était pas flagrant mais ça faisait mal aux gens).
Et aujourd'hui, malgré mon émotivité, j'ai l'impression de ne ressentir de l'empathie que si la personne m'est proche ou si je me force à m'identifier à elle de manière très individuelle. Par exemple quand on annonce des morts dues à des attentats ou à des catastrophes écologiques je ne ressens aucune peine. Je m'en fiche réellement. Il faut que je commence à me forcer à me créer une histoire, par exemple imaginer une victime, un petit garçon ou une petite fille qui revenait de l'école et avait hâte d'apporter son dessin à sa maman qui elle lui avait préparé un gâteau de riz comme il l'aime. Et son papa lui avait fait une surprise, il était rentré plus tôt du travail et ils allaient regarder ensemble le match.
Là je peux même sentir les larmes monter.
Mais quand je lis ou j'entends : "attentat : 300 morts" je ne ressens rien, je m'en fiche. Pire je peux même penser des choses comme "ça fait 300 de moins sur terre". Et je dois me forcer à me créer un récit particulier.
Ça peut me faire ça pour les gens dans le métro, ou des collègues avec qui je n'interagis pas trop. C'est à dire que j'ai l'impression d'être insensible à la souffrance de l'autre tant qu'il n'est pas proche de moi (famille, amis ou personne proche que j'apprécie) ou bien je dois me forcer de "fantasmer" un récit en plein dans le pathos pour ressentir quelque chose d'adéquat.
Du coup je ne sais pas si c'est pas de la demie-sociopathie. Ça me fait peur parce qu'en plus je suis hantée par des pensées intrusives très violentes et j'ai peur d'agir dessus. J'ai peur un jour de pousser quelqu'un sur la voie parce que je m'en foutrais de sa vie ou de taper quelqu'un, j'en sais rien.
J'ai mal à la tête avec une impression d'oppression dans la poitrine.
Avec ma chef qui me stresse ça pourrait être autant ça !
Je rebondis sur vos histoires de sociopathes mais j'ai toujours eu un peu peur d'avoir des tendances sociopathes.
Quand j'étais gosse j'avais l'impression d'avoir peu d'empathie pour les autres. Enfin je savais ce qui pouvait faire mal et je m'en servait et rien que d'y penser aujourd'hui ça me fait beaucoup de peine d'avoir été comme ça. J'étais méchante gratuitement, de manière assez vicieuse (c'est à dire que c'était pas flagrant mais ça faisait mal aux gens).
Et aujourd'hui, malgré mon émotivité, j'ai l'impression de ne ressentir de l'empathie que si la personne m'est proche ou si je me force à m'identifier à elle de manière très individuelle. Par exemple quand on annonce des morts dues à des attentats ou à des catastrophes écologiques je ne ressens aucune peine. Je m'en fiche réellement. Il faut que je commence à me forcer à me créer une histoire, par exemple imaginer une victime, un petit garçon ou une petite fille qui revenait de l'école et avait hâte d'apporter son dessin à sa maman qui elle lui avait préparé un gâteau de riz comme il l'aime. Et son papa lui avait fait une surprise, il était rentré plus tôt du travail et ils allaient regarder ensemble le match.
Là je peux même sentir les larmes monter.
Mais quand je lis ou j'entends : "attentat : 300 morts" je ne ressens rien, je m'en fiche. Pire je peux même penser des choses comme "ça fait 300 de moins sur terre". Et je dois me forcer à me créer un récit particulier.
Ça peut me faire ça pour les gens dans le métro, ou des collègues avec qui je n'interagis pas trop. C'est à dire que j'ai l'impression d'être insensible à la souffrance de l'autre tant qu'il n'est pas proche de moi (famille, amis ou personne proche que j'apprécie) ou bien je dois me forcer de "fantasmer" un récit en plein dans le pathos pour ressentir quelque chose d'adéquat.
Du coup je ne sais pas si c'est pas de la demie-sociopathie. Ça me fait peur parce qu'en plus je suis hantée par des pensées intrusives très violentes et j'ai peur d'agir dessus. J'ai peur un jour de pousser quelqu'un sur la voie parce que je m'en foutrais de sa vie ou de taper quelqu'un, j'en sais rien.
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