@alice-louve Merci pour ton retour
Je n'avais jamais pris la peine de voir les choses sous cet angle.
J'ai plutôt l'impression souvent que je n'arrive pas à "passer à côté" de la peine des personnes qui m'entourent.
Si je vois quelqu'un qui va manifestement mal, et je suis assez sensible aux changements d'humeur des personnes que je côtoie, je vais systématiquement me placer dans la position de "je suis là si ça va pas, n'hésite pas". Mais parfois, je n'ai peut-être pas les épaules pour gérer tout ça émotionnellement.
J'ai toujours peur de me dire qu'un jour, je serai passée à côté de quelqu'un qui allait vraiment mal, que j'aurai pu l'aider à ma manière, et que je n'ai peut-être pas fait le max. Je vais avoir tendance aussi à faire beaucoup la médiatrice (j'ai ce rôle dans ma famille qui me colle à la peau), quitte parfois à me mettre dans des situations délicates.
Ca m'a fait du bien de te lire en tout cas, je vais réfléchir à tout ça.
Parce que je réalise que j'ai perdu des amitiés qui ont capoté notamment parce que le jour où je me rencentrais sur moi, on m'accusait de ne plus être une bonne amie, de ne plus être présente pour eux quand ils allaient mal, et je trouvais ça terriblement injuste, parce que j'avais l'impression de tout donner et que le jour où juste j'avais envie de me faire passer en 1er, je n'avais pas ce droit-là.
Je n'avais jamais pris la peine de voir les choses sous cet angle.
J'ai plutôt l'impression souvent que je n'arrive pas à "passer à côté" de la peine des personnes qui m'entourent.
Si je vois quelqu'un qui va manifestement mal, et je suis assez sensible aux changements d'humeur des personnes que je côtoie, je vais systématiquement me placer dans la position de "je suis là si ça va pas, n'hésite pas". Mais parfois, je n'ai peut-être pas les épaules pour gérer tout ça émotionnellement.
J'ai toujours peur de me dire qu'un jour, je serai passée à côté de quelqu'un qui allait vraiment mal, que j'aurai pu l'aider à ma manière, et que je n'ai peut-être pas fait le max. Je vais avoir tendance aussi à faire beaucoup la médiatrice (j'ai ce rôle dans ma famille qui me colle à la peau), quitte parfois à me mettre dans des situations délicates.
Ca m'a fait du bien de te lire en tout cas, je vais réfléchir à tout ça.
Parce que je réalise que j'ai perdu des amitiés qui ont capoté notamment parce que le jour où je me rencentrais sur moi, on m'accusait de ne plus être une bonne amie, de ne plus être présente pour eux quand ils allaient mal, et je trouvais ça terriblement injuste, parce que j'avais l'impression de tout donner et que le jour où juste j'avais envie de me faire passer en 1er, je n'avais pas ce droit-là.