Pour apporter ma petite pierre au débat sur les enfants, je dirai que c'est toujours un peu difficile d'en vouloir à l'enfant lui-même ou aux parents.
Il y a des handicaps invisibles, et parfois ceux-ci peuvent être à l'origine de crises violentes chez les enfants (autisme par exemple, puisque c'est celui que je connais le mieux).
J'étais infernale petite à chaque sortie au super marché, au point de faire honte à ma mère. Le bruit ambiant me faisait énormément souffrir, et je ne savais pas encore comment gérer ça.
Rétrospectivement, je pense malgré tout que la souffrance que je ressentais était supérieure à la gène que j'occasionnait (sauf cas d'une autre personne handicapée par exemple), et que la gène ressentie par ma mère était supérieure aussi.
L'agacement (si c'est toutefois le bon mot) que vous ressentez prend fin au moment où l'enfant sort du supermarché. Pour lui, la violence de ce qu'il vit continue au delà. Donc si vous pouvez prendre sur vous sur le moment pour éviter d'ajouter à cette violence, c'est cool
Ps. J'ai bien conscience que tous les enfants/parents ne sont pas dans le cas que je décrit. Il est cependant toujours difficile de savoir ce qu'il en est réellement.