Je m'en veux de penser ça mais...

[pikalovescoke]

@pikalovescoke Oui je sais bien que c’est contraignant, que c’est vraiment dur, et je comprends par rapport a tes etudes... Apres il n’y a pas de sous métiers, je trouve que au dela d’un salaire un travail t’apporte beaucoup d’autre choses...

Je suis totalement d'accord. Il n'y a pas de sot métier. Mais généralement, si tu fais des études, tu as quand même envie de travailler un minimum dans ton domaine (surtout que dans mon domaine, tu gagnes pas des masses plus que quelqu'un qui est ouvrier, si tu es employé. Donc c'est clairement pas pour l'argent ). Je suppose que quelqu'un qui a fait une école d'hôtellerie, ça lui plairait pas des masses d'être employé de bureau ^^
Mais je pense vraiment que les contraintes jouent beaucoup dans le fait que ton établissement est souvent en sous-effectif. L'Horeca, c'est vraiment un secteur où il faut être passionné par ce qu'on fait pour pouvoir supporter les contraintes ^^

Avoir un job qui nous plait un minimum, c'est la base ^^ Même Pôle Emploi ne sanctionne pas si on refuse un emploi qui n'est pas ce qu'on recherche (enfin, le Pôle Emploi belge ne le fait pas en tout cas).

 

[ZeLauVador]

@Asilentio Je suis bien d'accord avec toi mais malheureusement beaucoup de gens pensent et disent que les personnes négatives sont toxiques et franchement, ça n'aide pas.
C'est comme les gens qui disent que les personnes dépressives sont toxiques alors que la dépression est une vraie maladie.
Je ne dis pas qu' @Adopteunefolle.com est dépressive (je ne la connais pas et ne suis pas psy) mais franchement, dans le genre on t'enfonce, on ne fait pas mieux
Si ces personne pouvaient fermer leur gueule, ça ferait du bien aux personnes concernées.

 

[Loo-kat]

@Shadowsofthenight

Spoiler: TW dépression

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@Adopteunefolle.com Voir le négatif, plomber l'ambiance, avoir peur de tout...ça ne fait pas de toi une personne toxique. Comme le dit très bien @Asilentio la seule personne que ça fait souffrir, c'est toi.
Je suis désolée que tu te sentes comme ça, c'est pas juste. "Les autres c'est pire" : il y une personne et une seule personne sur cette planète qui pourrait dire "ma situation est la pire". Est-ce que les autres doivent se taire ? Non. Il y aura toujours, objectivement, des gens avec des situations pires que la tienne. Mais la souffrance, c'est pas objectif. Chacun la ressent différemment et personne n'a le droit de te dire qu'elle compte moins qu'une autre. Prend soin de toi, parce que tu le mérites autant que le voisin.

 

[Edda.]

Spoiler: Restauration

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[Kiha]

Et d'ailleurs, je m'en veux de penser ça tiens, mais je lève les yeux au ciel chaque fois que je lis/entend que les gens ne veulent pas travailler : mais évidemment qu'ils veulent pas ! La plupart des gens sont contraints de faire des jobs nuls, auxquels ils ne trouvent aucun sens, ils se font malmener par au choix les clients les collègues les supérieurs, ça leur prend la majorité de leur journée et ne leur laisse quasi pas de temps pour se cultiver ou se détendre, 'fin bref le travail c'est souvent la misère.

Mais tellement ! la plupart des gens ont des jobs de merde, payés une misère (alors que bon, quand tu fais un taff physique, tu devrais pouvoir au moins être mieux payé) qui laissent peu de temps au reste.
J'ai du mal à supporter cette phrase parce que :
- en fait, les gens veulent bosser, parce que ça crée du lien social et que tu vis quand même mieux qu'avec le rsa (#scoop), que tu as une place dans la société.
- malgré tout, la plupart des gens ne font pas le taff de leur rêve, plein de sens et c'est difficile
- si on disait aux gens "on te paye 1000 euros par mois et tu fais ce que tu veux, travailler ou pas" une bonne partie arrêterait surement ou travaillerait moins (genre un petit 10h tranquillou)

Perso, moi je veux bien travailler mais :
- je veux un mi-temps (j'ai fait 6 mois de 35h dans un mag bio, sorry mais c'est trop & c'est un métier fatiguant )
- un truc avec un minium de sens ! (le mag bio ça passe)
- une équipe chill, tranquille sans pression

Mais sinon, moi j'aime bien ne pas travailler. Moi ce qui me pesait le plus c'est l'image que je renvoyais quand j'étais au chomâge. A cause de cette pression sociale, je me sentais nulle et incapable. Alors qu'en fait j'étais coordinatrice d'une équipe de 10 personnes mais bon, c'est du bénévolat ça compte pas n'est ce pas

 

[Kettricken]

@MissVicto Par ailleurs, outre les questions d'envie personnelles dont parle @pikalovescoke il y a aussi le fait que quand tu prends un job en-dessous de tes qualifications.... ben tu prends ce job a quelqu'un qui lui n'a pas les qualifications pour prétendre à mieux. D'un point de vue social, c'est pas génial.
Puis dans certaines filières, ça va être un piège : accepter un emploi en-dessous de tes qualifications peut-être vu comme un signe que tu ne mérites pas les dites qualifications. Oui c'est très con nmais c'est comme ça.

 

[skippy01]

Je deviens misandre. J'ai subi tellement d'agressions verbales venant d'hommes que j'ai une peur de l'homme. Sans compter les regards lubriques et propositions salaces de vieux queutards quand tu es ado... Les hommes qui croient tout savoir également, qui pensent que les femmes sont connes et bonnes qu'à fermer leur gueule...

Comme dit le proverbe, «chat échaudé craint l'eau froide».

 

[Chat-au-Chocolat]

Pareil ici, je trouve totalement absurde cette glorification du travail salarié, surtout à notre époque où la plupart des jobs sont victimes de la bureaucratisation ambiante et se vident de leur sens. Enfin ça c'est pour les jobs "de bureau", mais il reste tous les emplois type restauration, vente, soin à la personne, etc, qui sont souvent difficiles, tant d'un point de vue physique que psychologique.
Le discours "plus personne ne veut travailler", honnêtement, il me sort par les yeux. Mais évidemment que personne ne veut travailler quand on propose aux gens des salaires et des horaires de merde, sans parler du job lui-même qui est rarement épanouissant ! On a encore le droit de vouloir faire quelque chose d'agréable, qui a du sens, et qui nous rend heureux, non ? Ah non pardon, j'oubliais qu'il faut serrer les dents et subir en silence, la vie c'est pas fait pour être drôle ! Et puis il suffit de traverser la rue pour trouver du travail (n'importe lequel, naturellement, parce qu'on est censé prendre n'importe quelle merde du moment que ça nous permet de sortir du rang honteux des chômeurs et chômeuses) ! Quand je vois le nombre de personnes qui dépérissent à cause de leur travail, ça me met en colère. A quel moment on est censé.e.s accepter ça ? A quel moment on en arrive à trouver cette situation normale ?

Spoiler

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[misspoetia]

Je fais partie de ces gens qui préfèrent ne pas bosser plutôt que de faire à nouveau un job aliénant, épuisant, que je déteste et qui met en péril ma santé mentale et physique. Des jobs de ce genre, j'en ai fait, notamment en vente... Je ne peux plus, je ne veux plus. Plus jamais. J'ai plus envie de rentrer chez moi en larmes, en colère, frustrée, le dos et les pieds meurtris, avec des pensées suicidaires. Je ne suis pas un robot, pas une machine, pas une esclave, je suis une personne humaine. J'ai envie de me sentir utile, de faire quelque chose qui me donne le sourire, qui ait un sens.

Et j'en ai tellement marre de ces gens, bien souvent très privilégiés, comme notre cher président, pour qui le travail, même merdique, indigne et sous payé, est toujours mieux que le chômage. Ces gens qui se permettent de nous juger avec tout le mépris et la condescendance dont leurs esprits étriqués sont capables, eux pour qui les chômeurs ne sont qu'une bande de feignasses ingrats, incapables, qui devraient accepter n'importe quel job de merde avec un grand sourire de reconnaissance. C'est ca le pire, faut qu'on dise merci, qu'on leur baise les pieds.

À l'époque actuelle, où l'on a jamais autant parlé de la souffrance au travail, du burn out, du bore out, des bullshit jobs, du suicide au travail, de la dépression, du harcèlement moral, cette manière de glorifier aussi excessivement l'emploi salarié est non seulement incompréhensible, mais aussi totalement à côté de la plaque.

On mérite mieux que ça, merde. Chacun d'entre nous. J'estime que tout le monde, peu importe son milieu social, mérite de travailler dans un domaine qui l'intéresse, que ce soit la vente, la coiffure, les soins aux animaux, aux personnes, le BTP, peu importe... On doit permettre à chacun d'être épanoui au travail, cela ne devrais pas être un privilège.
C'est anormal et honteux qu'on nous demande de tolérer la souffrance au travail et des salaires si bas qu'ils ne permettent même pas de vivre décemment.

 

[Chouette-Culotte]

Le problème en acceptant des jobs alimentaires sans rapport avec nos qualifications et nos études c'est que ça devient ensuite de plus en plus difficile de retourner dans le domaine dans lequel on cherchait à la base. Car ensuite les recruteurs considèrent que l'on a perdu des connaissances et des compétences, que l'on n'est plus à jour et que nos diplômes sont "périmés". Ce qui n'est pas totalement faux d'ailleurs car lorsque l'on exerce un autre métier on ne se tient pas forcément au courant de ce qui se fait dans la branche de notre diplôme, on ne sait pas utiliser les nouveaux logiciels par exemple ou on perd en précision dans les gestes.. Puis ce qu'on a appris en cours peut se révéler complètement obsolète quelques années plus tard (surtout si le diplôme a été réformé entre temps, je pense à certains bts notamment).

 

[Margay]

même que des fois ils ne sont même pas encore majeurs

C'est parce qu'ils ne sont pas encore au courant de la merde que c'est

 

[pikalovescoke]

@pikalovescoke il y a aussi le fait que quand tu prends un job en-dessous de tes qualifications.... ben tu prends ce job a quelqu'un qui lui n'a pas les qualifications pour prétendre à mieux. D'un point de vue social, c'est pas génial.

Ouais mais bon, quand tu as pas le choix... voilà quoi ^^ Dans tous les cas, quand tu obtiens un job, tu empêches quelqu'un d'autres de l'avoir. Peut être quelqu'un qui en a plus besoin que toi (une mère célibataire par ex).
Je pense que ce soit donc un raisonnement à avoir Puis on ne "prend" pas le travail à quelqu'un: l'employeur décide qu'il préfère t'engager toi et pas une autre personne.
Et j'ajouterais, qu'en plus, de nos jours, avoir un diplôme, ça veut quasiment plus rien dire. Il vaut mieux avoir 0 diplôme et bosser 10 ans dans la branche que d'avoir un diplôme et pas d'expérience, dans pas mal de branche (bon pas médecin du coup ^^)

Le problème en acceptant des jobs alimentaires sans rapport avec nos qualifications et nos études c'est que ça devient ensuite de plus en plus difficile de retourner dans le domaine dans lequel on cherchait à la base. Car ensuite les recruteurs considèrent que l'on a perdu des connaissances et des compétences, que l'on n'est plus à jour et que nos diplômes sont "périmés". Ce qui n'est pas totalement faux d'ailleurs car lorsque l'on exerce un autre métier on ne se tient pas forcément au courant de ce qui se fait dans la branche de notre diplôme, on ne sait pas utiliser les nouveaux logiciels par exemple ou on perd en précision dans les gestes.. Puis ce qu'on a appris en cours peut se révéler complètement obsolète quelques années plus tard (surtout si le diplôme a été réformé entre temps, je pense à certains bts notamment).

Moui mais c'est valable aussi si on reste la même période au chômage, non ? (fin perso, je fais pas des bilans neuropsy gratos pendant ma période de chômage pour garder la main ^^)
Fin pour ma part, ça fait 2 ans que j'ai plus exercé (depuis mon dernier stage. Après il y a eu un an où j'écrivais mon mémoire puis un an de "recherche d'emploi". je vais même pas dire chômage car j'ai 0 alloc). C'est un peu reproché à quelqu'un quelque chose pour lequel il ne peut rien

BREF LE MARCHE DE L'EMPLOI C'EST DE LA MERDE. Et les employeurs ont tendance à oublier que le contrat de travail, c'est pas juste eux qui sont généreux et nous qui devons être des esclaves. Un contrat de travail, c'est un contrat entre deux personnes: le travailleur qui accepte de mettre son savoir-faire au service de son employeur en échange d'une rémunération. Le travailleur "vend" son savoir-faire en fait.