Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
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@Lord Griffith
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dans la vie de couple il faut tout de même gardé/avoir des moments a soi sinon l'amour tue l'amour
Je m'en veux de penser ça mais cet été mes grands-parents vont célébrer leur 50 ans de mariage (je serais témoin) je suis ravie pour eux, c'est beau et tout. Mais c'est pas juste parce que j'ai 26 ans, deux chats et une vie sentimentale proche du qi d'une huitre assaisonnée.
Je suis la dernière célibataire de la famille et je le vis mal, surtout quand on me dit que je serais la vieille folle aux chats de la famille.
Bref.
Je suis la dernière célibataire de la famille et je le vis mal, surtout quand on me dit que je serais la vieille folle aux chats de la famille.
Bref.
@Khyra : je me suis souvent posé la question aussi. Et au final, je me rends compte que si je m’apprête pour sortir, c'est pour me sentir belle, et que le regard des autres n'y est pas étranger. Je serai malhonnête en disant que le regard des autres n'influence pas ma façon de me comporter. Et après tout, c'est normal, non ? L'homme est un animal social comme disait mon prof de philo il y a fort longtemps 
et je pense qu'on est nombreux-ses à avoir envie d'être reconnus par nos pairs, de plaire à ceux-ci. Après je sais que certaines personnes s'en foutent totalement aussi.
Perso si on s'en moquait réellement du style, je vivrais constamment en jogging et en chaussons (et cul nu l'été) et j'aurais le crâne rasé
. Pour autant je m'accepte hein (je ne m'épile plus depuis un bail, je sors parfois non-maquillée et je ne me trouve pas plus moche pour autant). Mais oui souvent j'ai envie d'être jolie, et être jolie en France en 2017 c'est pas forcément la même chose qu'ailleurs ou qu'à une autre époque, ce sont des règles que j'ai intégrées et qu'il me plaît d'appliquer quand je veux donner une belle image de moi, marquer les gens positivement. Après j'ai également ma propre conception de la beauté, mais ça ne rentre pas forcément en conflit avec les normes actuelles, c'est un ajout plutôt, une ouverture différente.
Plus jeune j'avais un style totalement foutraque et très éloigné de ce qui est considéré comme joli actuellement, et mine de rien, je ne me sentais pas mieux pour autant (alors que je n'avais pas spécialement de remarques négatives sur mon apparence). C'était cool, ça sortait du lot, mais je n'étais pas plus épanouie. Faut dire que je ne suis pas passionnée par les fringues, en général je vise le combo confortable / joli / pas cher
. Du coup pour moi le confort c'est aussi d'être un peu passe-partout !
et je pense qu'on est nombreux-ses à avoir envie d'être reconnus par nos pairs, de plaire à ceux-ci. Après je sais que certaines personnes s'en foutent totalement aussi.Perso si on s'en moquait réellement du style, je vivrais constamment en jogging et en chaussons (et cul nu l'été) et j'aurais le crâne rasé
. Pour autant je m'accepte hein (je ne m'épile plus depuis un bail, je sors parfois non-maquillée et je ne me trouve pas plus moche pour autant). Mais oui souvent j'ai envie d'être jolie, et être jolie en France en 2017 c'est pas forcément la même chose qu'ailleurs ou qu'à une autre époque, ce sont des règles que j'ai intégrées et qu'il me plaît d'appliquer quand je veux donner une belle image de moi, marquer les gens positivement. Après j'ai également ma propre conception de la beauté, mais ça ne rentre pas forcément en conflit avec les normes actuelles, c'est un ajout plutôt, une ouverture différente.Plus jeune j'avais un style totalement foutraque et très éloigné de ce qui est considéré comme joli actuellement, et mine de rien, je ne me sentais pas mieux pour autant (alors que je n'avais pas spécialement de remarques négatives sur mon apparence). C'était cool, ça sortait du lot, mais je n'étais pas plus épanouie. Faut dire que je ne suis pas passionnée par les fringues, en général je vise le combo confortable / joli / pas cher
. Du coup pour moi le confort c'est aussi d'être un peu passe-partout !
@Khyra : Si tu passais toute ta vie enfermée chez toi, est-ce que tu serais toujours en pyjama ? Moi, non, il y aurait des moments où je me ferais belle, ou du moins, autant que quand je dois sortir...
J'ai tendance à considérer le truc dans l'autre sens. Si je porte des vêtements moches et confortables le week-end, c'est parce que le week-end est l'occasion de me défouler en les portant, mais si j'ai besoin de ce moment de défoulement, j'en ai autant besoin que des moments où je suis plus apprêtée. C'est comme pour la nourriture : j'adore les gros burgers bien gras, mais seulement parce que c'est peu fréquent, si c'était tous les jours j'en aurais vite marre, indépendamment du regard des autres.
J'ai tendance à considérer le truc dans l'autre sens. Si je porte des vêtements moches et confortables le week-end, c'est parce que le week-end est l'occasion de me défouler en les portant, mais si j'ai besoin de ce moment de défoulement, j'en ai autant besoin que des moments où je suis plus apprêtée. C'est comme pour la nourriture : j'adore les gros burgers bien gras, mais seulement parce que c'est peu fréquent, si c'était tous les jours j'en aurais vite marre, indépendamment du regard des autres.
@Khyra J'ai pas fait d'études de socio, mais ça ne m'étonnerait pas qu'elle permette de comprendre ce "phénomène". S'habiller c'est aussi enfiler son moi social, tu renvoies une image de ton milieu social, la représentation que tu te fais de toi-même etc. Bien sûr qu'on s'habille de telle ou telle manière parce que ça nous plaît, mais je pense que le fait de ne pas s'apprêter autant quand on ne sort pas relève aussi du fait qu'on n'est pas dans un moment où on "performe" notre milieu et nos aspirations sociales. Les deux manières de t'habiller sont valables c'est juste qu'on ne s'habille pas uniquement pour soi. Ca me fait penser à un pote l'autre jour qui porte toujours 3 bagues, et qui ce jour là avait oublié de les mettre. Au moment où il s'en est rendu compte (plusieurs heures après être parti de chez lui du coup) il m'a dit qu'il se sentait tout nu sans. Pour moi ça voulait un peu dire "zut mon costume n'est pas complet sans !", sans jugement péjoratif bien sûr 
@Khyra
Perso, lorsque je rentrais chez moi le soir en semaine ou après une sortie le weekend et que je restais avec les vêtements que je m'étais mis pour sortir, mes parents m'engueulaient car j'allais salir/abîmer des "beaux vêtements" juste pour rester à la maison.
Du coup, systématiquement dès que je sais que je vais être tranquillou chez moi pour la soirée ou le weekend, immédiatemment après avoir enlevé mes chaussures je me déshabille et je mets ma "tenue de combat": sweat, jogging, grosse chaussettes difformes. Evidemment exit le soutif (j'ai entendu dire que le porter de manière prolongée était mauvais de toute façon) et bonjour les Tshirt XL pour se sentir bieeeeeeeen.
Quand je sais que je vais sortir vite fait pour une course ou sortir le weekend (magasins, ciné), je m'habille confortable sans que ça fasse gros sac, et je ne me maquille pas.
Pour aller au taf, je fais un peu plus attention (parfum, bijoux, chaussures, maquillage, coiffure) parce que bon, on va pas se le cacher, mais l'image compte beaucoup...
Mais franchement je ne m'habille pas pour me sentir belle, je m'en tape un peu, je me force des fois pour mon copain mais ce n'est pas ma tasse de thé franchement. Tant que je me sente bien dans mes vêtements en fait (mais ce n'est pas forcément les plus beaux lol).
Perso, lorsque je rentrais chez moi le soir en semaine ou après une sortie le weekend et que je restais avec les vêtements que je m'étais mis pour sortir, mes parents m'engueulaient car j'allais salir/abîmer des "beaux vêtements" juste pour rester à la maison.
Du coup, systématiquement dès que je sais que je vais être tranquillou chez moi pour la soirée ou le weekend, immédiatemment après avoir enlevé mes chaussures je me déshabille et je mets ma "tenue de combat": sweat, jogging, grosse chaussettes difformes. Evidemment exit le soutif (j'ai entendu dire que le porter de manière prolongée était mauvais de toute façon) et bonjour les Tshirt XL pour se sentir bieeeeeeeen.
Quand je sais que je vais sortir vite fait pour une course ou sortir le weekend (magasins, ciné), je m'habille confortable sans que ça fasse gros sac, et je ne me maquille pas.
Pour aller au taf, je fais un peu plus attention (parfum, bijoux, chaussures, maquillage, coiffure) parce que bon, on va pas se le cacher, mais l'image compte beaucoup...
Mais franchement je ne m'habille pas pour me sentir belle, je m'en tape un peu, je me force des fois pour mon copain mais ce n'est pas ma tasse de thé franchement. Tant que je me sente bien dans mes vêtements en fait (mais ce n'est pas forcément les plus beaux lol).
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@Cloudy. T'as p'tet pas fais d'études de socio mais c'est exactement ça 
!
Nos choix de vêtements sont influencés par plusieurs variables mais notamment les normes et les rôles sociaux : nos vêtements sont une sorte de message pour l'extérieur. On s'habille d'une certaine manière selon son âge, son sexe, sa CSP et celle de notre famille, les sous groupes auxquels on appartient (musicaux, idéologiques), et selon l'image qu'on veut renvoyer (une ado CSP+ rebelle pourra donc ne pas se conformer à la norme vestimentaire de sa classe sociale pour envoyer ce message, mais elle se conformera à une autre norme). Le vêtement est une façon économique (qui ne demande pas beaucoup d'effort) de montrer à quels groupes on appartient, plus le vêtement reflète notre identité sociale et notre identité personnelle, plus on se sent bien dedans (y compris chez soi pénard si on a suffisamment internalisé la norme).
Le beau est une variable qui passe après, d'où le "j'aime bien mais je le porterais pas" parce que le message que le vêtement renvoi n'est pas celui qu'on veut donner. A l'inverse, on est nombreux à avoir des vêtements qu'on adore mais qu'on ose pas porter, trop éloignés de la norme dans laquelle on évolue. Et ce qu'on appelle beau est évidemment influencé par notre environnement, on ne décide pas de ce que qu'on trouve beau.
Y a pas grand chose qu'on fait uniquement pour soi, on reste des êtres sociaux profondément influencés par des normes, des rôles, un conformisme (y compris un conformisme de groupe minoritaire, par exemple au niveau du style vestimentaire), et le regard d'autrui, même si c'est plaisant de penser le contraire
(les sujets de l'expérience de Asch étaient persuadés d'être libre de tout conformisme avant de participer et c'est le cas pour tout sujet d'expérience de socio/psy sociale ^^)
On est jamais en pyjama dans la rue, même le plus beau pyjama du monde qu'on aime, même si c'est le vêtement le plus beau et confortable qu'on a. De la même manière, on ne porte pas les mêmes vêtements, les mêmes coiffures qu'il y a 20 ans, pas parce que les goûts de tout le monde ont changés de leur propre chef et comme par hasard dans la même direction, mais parce qu'on suit des modes, de nouvelles normes. Dans quelques temps, ce qu'on trouve très beau aujourd'hui, on ne le portera plus.
On se rend compte de la force du conformisme quand on essaie d'aller contre : essayez de sortir dehors en pyjama, ou avec des vêtements complètement ringards, de marcher pieds nus, etc, et seul bien évidemment. Vraiment c'est une expérience à faire pour se rendre compte du poids des normes sociales
(par exemple dans la petite ville de gauche où j'habite, c'est très courant de voir des gens en sarouel, assis par terre, ou dans l'herbe. Dans mon groupe du lycée je n'avais aucun problème à faire tout ça, et là majorité des gens extérieurs le faisaient aussi. Alors que quand j'ai déménagé à Lyon, il m'étais impossible de reproduire ces comportements, parce qu'ils étaient clairement pas dans la norme de la ville. Se balader en sarouel passait encore même si les regards étaient dissuasifs, mais s'asseoir par terre en pleine rue était visiblement une norme réservée aux sdf et punks à chien, pas acceptée pour n'importe qui -ca se "mesure" au niveau du nombre de gens qui le font et des regards des autres sur eux, qui étaient totalement différents de ma petite ville- Voilà un exemple de norme sociale implicite ^^).
Si la question vous intéresse d'un point de vue scientifique, je vous conseille les chercheurs suivants : Asch, Schachter, ou encore Moscovici
!Nos choix de vêtements sont influencés par plusieurs variables mais notamment les normes et les rôles sociaux : nos vêtements sont une sorte de message pour l'extérieur. On s'habille d'une certaine manière selon son âge, son sexe, sa CSP et celle de notre famille, les sous groupes auxquels on appartient (musicaux, idéologiques), et selon l'image qu'on veut renvoyer (une ado CSP+ rebelle pourra donc ne pas se conformer à la norme vestimentaire de sa classe sociale pour envoyer ce message, mais elle se conformera à une autre norme). Le vêtement est une façon économique (qui ne demande pas beaucoup d'effort) de montrer à quels groupes on appartient, plus le vêtement reflète notre identité sociale et notre identité personnelle, plus on se sent bien dedans (y compris chez soi pénard si on a suffisamment internalisé la norme).
Le beau est une variable qui passe après, d'où le "j'aime bien mais je le porterais pas" parce que le message que le vêtement renvoi n'est pas celui qu'on veut donner. A l'inverse, on est nombreux à avoir des vêtements qu'on adore mais qu'on ose pas porter, trop éloignés de la norme dans laquelle on évolue. Et ce qu'on appelle beau est évidemment influencé par notre environnement, on ne décide pas de ce que qu'on trouve beau.
Y a pas grand chose qu'on fait uniquement pour soi, on reste des êtres sociaux profondément influencés par des normes, des rôles, un conformisme (y compris un conformisme de groupe minoritaire, par exemple au niveau du style vestimentaire), et le regard d'autrui, même si c'est plaisant de penser le contraire
(les sujets de l'expérience de Asch étaient persuadés d'être libre de tout conformisme avant de participer et c'est le cas pour tout sujet d'expérience de socio/psy sociale ^^)On est jamais en pyjama dans la rue, même le plus beau pyjama du monde qu'on aime, même si c'est le vêtement le plus beau et confortable qu'on a. De la même manière, on ne porte pas les mêmes vêtements, les mêmes coiffures qu'il y a 20 ans, pas parce que les goûts de tout le monde ont changés de leur propre chef et comme par hasard dans la même direction, mais parce qu'on suit des modes, de nouvelles normes. Dans quelques temps, ce qu'on trouve très beau aujourd'hui, on ne le portera plus.
On se rend compte de la force du conformisme quand on essaie d'aller contre : essayez de sortir dehors en pyjama, ou avec des vêtements complètement ringards, de marcher pieds nus, etc, et seul bien évidemment. Vraiment c'est une expérience à faire pour se rendre compte du poids des normes sociales
(par exemple dans la petite ville de gauche où j'habite, c'est très courant de voir des gens en sarouel, assis par terre, ou dans l'herbe. Dans mon groupe du lycée je n'avais aucun problème à faire tout ça, et là majorité des gens extérieurs le faisaient aussi. Alors que quand j'ai déménagé à Lyon, il m'étais impossible de reproduire ces comportements, parce qu'ils étaient clairement pas dans la norme de la ville. Se balader en sarouel passait encore même si les regards étaient dissuasifs, mais s'asseoir par terre en pleine rue était visiblement une norme réservée aux sdf et punks à chien, pas acceptée pour n'importe qui -ca se "mesure" au niveau du nombre de gens qui le font et des regards des autres sur eux, qui étaient totalement différents de ma petite ville- Voilà un exemple de norme sociale implicite ^^).
Si la question vous intéresse d'un point de vue scientifique, je vous conseille les chercheurs suivants : Asch, Schachter, ou encore Moscovici
Dernière édition :
@Chocapiix
Tu as un humour de merde OU j'ai un humour de merde. Je ne pretend pas du tout detenir le bon gout universel en terme d'humour. Je peux etre confondante de nullite assez regulierement et en general je suis la seule rigoler de mes blagues (par contre qu'est ce que je me marre).
Tu as un humour de merde OU j'ai un humour de merde. Je ne pretend pas du tout detenir le bon gout universel en terme d'humour. Je peux etre confondante de nullite assez regulierement et en general je suis la seule rigoler de mes blagues (par contre qu'est ce que je me marre).
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