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AnonymousUser
Guest
Tristana, si je suis d'accord pour dire que c'est un acte violent puisqu'on "coupe un bout de peau", je n'irais pas jusqu'à qualifier cette violence d'"insoutenable". Il faudrait peut-être re-peser les mots, non? C'est violent, oui, et dans un certain sens, évidement que ça "conditionne" un enfant, mais quand on élève un enfant, quand on lui apprend quelques principes, on le conditionne toujours, non? On choisi à sa place tant qu'il ne sait pas choisir, en quoi est-ce condamnable? Je pourrais aussi condamner mon enfant a manger végétarien / bio parce que je trouve que "c'est mieux", ça restera un choix personnel que j'applique à mon enfant faute de pouvoir lui laisser le choix. Pour la religion, c'est pareil, en quoi est-ce si problématique? L'enfant qu'on circoncit subit le choix des adultes tout comme l'enfant qui mange bio subit le choix des adultes...
La différence étant que tu juges la circoncision comme une pratique d'une "violence insoutenable" alors que manger bio n'apporte aucune violence (a priori hein !). Sauf que je pense qu'il s'agit là d'un "excès". Cette pratique est certes imposée mais l'enfant est en mesure de la comprendre (même s'il ne "ressent" pas la foi, il la comprend) et je doute que ce soit vécu par lui et par sa famille comme un acte "violent", traumatisant, insoutenable, exceptionnellement marquant, etc...
Ou alors on peut aussi dire que j'ai subi un traumatisme énorme lorsque mon père m'a arraché une dent de lait qui était en train de tomber toute seule. Bon, je m'en suis remise et je vais même chez le dentiste sans crainte! Mais c'est le sort de tout enfant que de subir les choix des autres, tout comme on lui fait "subir" un langage, une éducation, une idéologie, etc... Et c'est le sort de tout jeune adulte que de se défaire de ce qu'il a subit pour accéder a sa propre volonté. Nous ne naissons pas adulte, c'est un fait....
Alors si l'on veut dramatiser les choses on peut dire que durant toute notre enfant nous avons subit de grandes violences morales car on ne nous laissait le choix de rien. Et c'est possible que ce soit le cas, oui, mais ... la circoncision n'est qu'un évènement a subir de plus.
On peut par contre douter de l'intérêt de la circoncision, tout comme on peut douter de l'intérêt de la prière, de l'intérêt de chaque "rite", "rituel", mais ne confondons pas "le manque d'interêt" avec "la violence", ce sont pour moi deux choses sensiblement différentes. Nous faisons tous des choses sans intérêt et nous apprendrons tous a nos enfants à faire des choses sans intérêts, mais ce n'est pas pour autant "violent".
La différence étant que tu juges la circoncision comme une pratique d'une "violence insoutenable" alors que manger bio n'apporte aucune violence (a priori hein !). Sauf que je pense qu'il s'agit là d'un "excès". Cette pratique est certes imposée mais l'enfant est en mesure de la comprendre (même s'il ne "ressent" pas la foi, il la comprend) et je doute que ce soit vécu par lui et par sa famille comme un acte "violent", traumatisant, insoutenable, exceptionnellement marquant, etc...
Ou alors on peut aussi dire que j'ai subi un traumatisme énorme lorsque mon père m'a arraché une dent de lait qui était en train de tomber toute seule. Bon, je m'en suis remise et je vais même chez le dentiste sans crainte! Mais c'est le sort de tout enfant que de subir les choix des autres, tout comme on lui fait "subir" un langage, une éducation, une idéologie, etc... Et c'est le sort de tout jeune adulte que de se défaire de ce qu'il a subit pour accéder a sa propre volonté. Nous ne naissons pas adulte, c'est un fait....
Alors si l'on veut dramatiser les choses on peut dire que durant toute notre enfant nous avons subit de grandes violences morales car on ne nous laissait le choix de rien. Et c'est possible que ce soit le cas, oui, mais ... la circoncision n'est qu'un évènement a subir de plus.
On peut par contre douter de l'intérêt de la circoncision, tout comme on peut douter de l'intérêt de la prière, de l'intérêt de chaque "rite", "rituel", mais ne confondons pas "le manque d'interêt" avec "la violence", ce sont pour moi deux choses sensiblement différentes. Nous faisons tous des choses sans intérêt et nous apprendrons tous a nos enfants à faire des choses sans intérêts, mais ce n'est pas pour autant "violent".