J'ai lu le débat écoles privées/publiques et c'est marrant parce que j'en parlais avant hier soir avec le papa de la petite dont je m’occupe au Royaume Uni qui va commencer l'école la semaine prochaine. Elle est inscrite dans une école privée et le papa m'a expliqué qu'elle est inscrite dans un établissement privé non pas parce qu'elle aura un meilleur enseignement dans le privé mais parce que dans le quartier où nous sommes, tous les enfants blancs sont inscrits dans le privé. L'école publique qui se trouve a deux pas de la maison est grande, avec une superbe aire de jeu et le papa m'a dit que les résultats académiques y sont bons (à Londres les écoles publiques se livrent une guerre acharnée au niveau des résultats scolaires) mais la petite n'y ira pas parce que tout simplement elle sera minoritaire dans l'établissement (en ce moment il n'y a que trois enfants blancs dans l'établissement).
Dans le quartier où je suis il y a une communauté importante somalienne et leurs enfants dont la langue maternelle n'est pas l'anglais vont tous dans le public. (Pour mieux comprendre, c'est un quartier aisé de Londres mais comme dans chaque quartier de Londres, il y a y a des logements sociaux (à bas prix) pour empêcher un trop fort communautarisme mais on le voit bien dans cet exemple ce n'est pas très réussi) Le père de la petite m'a expliqué qu'il n'a rien contre la mixité culturelle - son entourage professionnel est composé d'un background très varié et d'ailleurs à Londres le melting pot est très présent et bien assumé.
Dans l'école où elle ira, il y aura bien plus de mixité culturelle que dans l'école publique finalement - mais les frais de scolarité y sont exorbitants. Et le papa m'a raconté que non loin d'ici, les parents lassés de payer des frais d'écolage exorbitants pour une éducation comparable au publique ont décidé d'un commun accord de mettre la même année leurs enfants dans l'école publique, ce qui a permis de recréer un milieu culturellement varié . Enfin tout ça pour dire que le système école publique/privé pousser à son extrême comme à Londres peut avoir un effet pervers et je comprends les motivations qui pousse cette famille à inscrire leur fille dans le privé mais je ne peux pas m'empêcher de trouver ça triste.
En ce qui concerne le débat "aimer les enfants ou non", j'ai de la peine à le comprendre. J'aime certains enfants, d'autres moins ou pas du tout, comme pour les adultes. Évidemment les interactions sont différentes avec des enfants, mais je pense qu'elles sont riches et j'aime beaucoup le côté spontané des enfants - le tout c'est d'apprendre à composer avec cette manière spontanée de se comporter. D'ailleurs un enfant auquel on porte autant d'attention qu'à un interlocuteur qui serait un adulte est en général très facile à gérer, je pense que les enfants qui ont les pires comportements sont ceux qui sont en manque d'attention/qu'on rembarre en permanence. D'ailleurs je vois bien qu'il y a beaucoup de gens qui font des enfants sans aimer les enfants et les conséquences sont désastreuses.
@shield
Certes, mais ne penses-tu pas que devoir en tout cas attendre 12-15 ans pour sortir de la relation enfant-adulte n'est pas négligeable? Autant dans ce cas-là, entretenir des relations épanouissante avec des adultes si c'est ce qu'on a envie de vivre plutôt que de se contraindre pendant une autant longue période?
Dans le quartier où je suis il y a une communauté importante somalienne et leurs enfants dont la langue maternelle n'est pas l'anglais vont tous dans le public. (Pour mieux comprendre, c'est un quartier aisé de Londres mais comme dans chaque quartier de Londres, il y a y a des logements sociaux (à bas prix) pour empêcher un trop fort communautarisme mais on le voit bien dans cet exemple ce n'est pas très réussi) Le père de la petite m'a expliqué qu'il n'a rien contre la mixité culturelle - son entourage professionnel est composé d'un background très varié et d'ailleurs à Londres le melting pot est très présent et bien assumé.
Dans l'école où elle ira, il y aura bien plus de mixité culturelle que dans l'école publique finalement - mais les frais de scolarité y sont exorbitants. Et le papa m'a raconté que non loin d'ici, les parents lassés de payer des frais d'écolage exorbitants pour une éducation comparable au publique ont décidé d'un commun accord de mettre la même année leurs enfants dans l'école publique, ce qui a permis de recréer un milieu culturellement varié . Enfin tout ça pour dire que le système école publique/privé pousser à son extrême comme à Londres peut avoir un effet pervers et je comprends les motivations qui pousse cette famille à inscrire leur fille dans le privé mais je ne peux pas m'empêcher de trouver ça triste.
En ce qui concerne le débat "aimer les enfants ou non", j'ai de la peine à le comprendre. J'aime certains enfants, d'autres moins ou pas du tout, comme pour les adultes. Évidemment les interactions sont différentes avec des enfants, mais je pense qu'elles sont riches et j'aime beaucoup le côté spontané des enfants - le tout c'est d'apprendre à composer avec cette manière spontanée de se comporter. D'ailleurs un enfant auquel on porte autant d'attention qu'à un interlocuteur qui serait un adulte est en général très facile à gérer, je pense que les enfants qui ont les pires comportements sont ceux qui sont en manque d'attention/qu'on rembarre en permanence. D'ailleurs je vois bien qu'il y a beaucoup de gens qui font des enfants sans aimer les enfants et les conséquences sont désastreuses.
@shield
Certes, mais ne penses-tu pas que devoir en tout cas attendre 12-15 ans pour sortir de la relation enfant-adulte n'est pas négligeable? Autant dans ce cas-là, entretenir des relations épanouissante avec des adultes si c'est ce qu'on a envie de vivre plutôt que de se contraindre pendant une autant longue période?