@Midy : Je pense que c'est un truc tellement propre à chaque individu que ce doit être difficile à appréhender en tant que non-fumeur/euse. Des raisons il y en a presque autant que de fumeurs, et elles sont toutes légitimes au final. D'ailleurs c'est une question que j'aime bien poser aux gens, leur demander quand / pourquoi ils ont commencé, parfois ça permet d'en apprendre un peu plus sur la personne .
Je dirais que certains aiment le goût, l'odeur, le geste. Certains ont commencé pour faire comme les copains, quand ils étaient jeunes. Certains ont toujours vécu dans un environnement familial fumeur et ont suivi le mouvement. Certains ont commencé parce qu'ils pensaient que ça allaient les détendre, d'autres parce qu'ils manquaient de confiance en eux et voulaient se donner une contenance (j'en suis l'image du cow-boy avec sa Marlbo a marqué mon enfance), d'autres par pulsion négative ("c'est dangereux mais je m'en fous, je vais mal, donc je me fais du mal").
Plein de fois on m'a dit que j'étais bête de fumer, sous-entendu que j'étais stupide. Je veux bien le croire, mais ça ne m'est pas apparu, comme ça, comme si mon cerveau s'était mis en pause "tiens je vais fumer ". Ca répondait juste à un besoin, à l'adolescence : combler mon manque de confiance en moi en me donnant une image qui passerait dans mon milieu social, et extérioriser mes pulsions négatives. A 14 ans je n'avais psychologiquement pas beaucoup d'armes à disposition pour régler ces soucis, et finalement ma solution ça a été la cigarette et son image. Et énormément de fumeurs sont passés par là ! Et puis tu grandis, tu apprends à résoudre tes problèmes, mais l'addiction reste, et ça ce n'est pas de la tarte à combattre !
On sait que la cigarette ne détend pas, ça a été prouvé à maintes reprises, cependant l'arrêt du tabac engendre souvent encore plus de stress. Et il y a des périodes durant lesquelles on n'a pas les ressources pour encaisser ce stress supplémentaire. Physiquement, la nicotine augmente le stress (je dis ça très grossièrement, je n'ai pas le vocabulaire exact, désolée je mange mes mots aujourd'hui encore), mais le rituel en lui même détend. C'est tout un paradoxe finalement : chaque fumeur y met le sens qu'il veut.
Pas mal de femmes m'ont dit que leur médecin leur avait conseillé de ne pas arrêter trop brutalement le tabac durant leur grossesse, qu'il valait parfois mieux fumer une cigarette par jour, que de péter un câble à cause du sevrage.
Je dirais que certains aiment le goût, l'odeur, le geste. Certains ont commencé pour faire comme les copains, quand ils étaient jeunes. Certains ont toujours vécu dans un environnement familial fumeur et ont suivi le mouvement. Certains ont commencé parce qu'ils pensaient que ça allaient les détendre, d'autres parce qu'ils manquaient de confiance en eux et voulaient se donner une contenance (j'en suis l'image du cow-boy avec sa Marlbo a marqué mon enfance), d'autres par pulsion négative ("c'est dangereux mais je m'en fous, je vais mal, donc je me fais du mal").
Plein de fois on m'a dit que j'étais bête de fumer, sous-entendu que j'étais stupide. Je veux bien le croire, mais ça ne m'est pas apparu, comme ça, comme si mon cerveau s'était mis en pause "tiens je vais fumer ". Ca répondait juste à un besoin, à l'adolescence : combler mon manque de confiance en moi en me donnant une image qui passerait dans mon milieu social, et extérioriser mes pulsions négatives. A 14 ans je n'avais psychologiquement pas beaucoup d'armes à disposition pour régler ces soucis, et finalement ma solution ça a été la cigarette et son image. Et énormément de fumeurs sont passés par là ! Et puis tu grandis, tu apprends à résoudre tes problèmes, mais l'addiction reste, et ça ce n'est pas de la tarte à combattre !
On sait que la cigarette ne détend pas, ça a été prouvé à maintes reprises, cependant l'arrêt du tabac engendre souvent encore plus de stress. Et il y a des périodes durant lesquelles on n'a pas les ressources pour encaisser ce stress supplémentaire. Physiquement, la nicotine augmente le stress (je dis ça très grossièrement, je n'ai pas le vocabulaire exact, désolée je mange mes mots aujourd'hui encore), mais le rituel en lui même détend. C'est tout un paradoxe finalement : chaque fumeur y met le sens qu'il veut.
Pas mal de femmes m'ont dit que leur médecin leur avait conseillé de ne pas arrêter trop brutalement le tabac durant leur grossesse, qu'il valait parfois mieux fumer une cigarette par jour, que de péter un câble à cause du sevrage.