@Yoonishan
un début de réponse à te proposer.
Quand je rencontre une nouvelle personne que je vais croiser souvent sans qu’il ne soit réellement des amis (genre collègue, amis d’amis,...), j’ai tendance à m’imaginer leur vies. Pas de jugements, juste un délire dans ma tête du genre “tiens il sort plus tôt le mardi, en fait il ne va pas chercher ses gosses mais il va voir sa maîtresse, c’est évident », ou « il a des soucis sur son crédit de maison, en fait il a tout flamber au jeu ». Bref je me fais des films assez naze et rocambolesque mais assez ancré dans la réalité . Mais le fait d’avoir côtoyé une très grande majorité d’hétérosexuels cisgenre fait que je vais forcément m’imaginer tout le monde comme ça par défaut. Et plus mon aventure va être ficelé, plus les erreurs vont me perturbe.
Aussi apprendre que quelqu’un est trans va changer ma « vision » que j’ai de lui. Ça dure un petit quart d’heure ( par expérience) .
sans être aussi extrême que mes délires je pense que tout le monde a des préjugés sur autrui, même inconsciemment. On se demande si untel est en couple, si untel est heureux chez lui, si untel fête noel entre amis ou avec sa famille. Et la réaction tient plus de la dissonance conitive entre l’image qu’on en a et la réalité.
Pour ma part, j’aurais la même gène
debile si j’apprenais que l’homme que je pensais avoir 40 ans en avais 30, ou que celui qui écoute du rap en continu au boulot préfère la musique classique pour ce détendre chez lui. Le genre est à mes yeux juste une caractéristique, c’est importante, d’une personne mais c’est tout.