Mais puisque tu peux rire des trucs dégueulasses chez les autres, pourquoi tu ne pourrais pas envers-toi, après tout?
Pour la pudeur je comprends; chacun a sa définition propre et ses limites. La vulgarité, non, par contre, je ne trouve pas ça vulgaire. En fait je ne trouve pas grand chose vulgaire, je crois. La vulgarité ce sont nos limites en fait.
Personnellement, je sais que je connais mes amis beaucoup à cette faculté à pouvoir rire de soi et à assumer totalement les côtés que l'on ne doit jamais montrer/évoquer aux autres alors qu'ils sont communs à toute l'humanité. Pour moi cela signifie déjà une grande ouverture d'esprit, qu'on dépasse ce qui se dit et ne se dit pas communément. Et cela n'empêche pas de garder une pudeur sur ce que l'on souhaite dans sa vie. Je n'ai pas de problème avec mon image sur ce sujet-là. Qu'on me dise qu'on regarde son caca après l'avoir fait ne fera pas baisser mon estime et ne me dégoûtera pas; au contraire, je me dirais que cette personne assume ce qu'elle est entièrement.
Par contre il est évident que je n'en discuterais pas avec tout le monde, comme ça, d'un coup, dans la vie. J'estime que la plupart des gens ont un balai dans le cul, de toute façon et sont complètement déshumanisés, épurés, stérilisés comme je disais dans les choses les plus simples de la vie, ils ne sont plus vivants tout simplement.